EDVIGE, le retour de la Stasi en France

Débats philosophiques et de sociétés.
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Flytox
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par Flytox » 09/07/08, 19:55

Bonjour jonule et christophe

Ce doit être l'heure de l'apéro ...

jonule a écrit :euh les gars ce sujet n'a rien à faire sur le forum du nucléaire !


C'est vrai Jonule, jle déplace...


J'ai pas tout suivi.....:shock: ce sujet est déjà indépendant du forum nucléaire..... :?: :?: :?:
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Christophe
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par Christophe » 09/07/08, 21:08

Ben non il est dans "Energies fossiles : pétrole, gaz, charbon, nucléaire et hydrogène"

Oups j'avais oublié de le bouger...

minguinhirigue a écrit :Par mass média, tu veux dire ceux qui disent que les déchets radioactifs sont pas dangereux parce que la préfecture l'a dit, et qui surtout ne font pas de contre-enquête parce qu'ils risqueraient de facher Naboléon ? :evil:


Oh moi je dis rien, je constate des faits... :roll:
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bham
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par bham » 10/07/08, 07:57

l'ombre a écrit :dans notre belle republique il y a eu le SAC service action civique qui a tuer biens des gens avec un patron bien connu des francais qui est sous le cout de mise en examen ........qui etait ministre de l'interieur pasqua :shock:

etc......

Ah encore dans les coups tordus Monsieur Ricard, y'a longtemps qu'ils auraient dû lui enlever tout mandat électoral.
Au fait c'était quand le SAC ? Sous Vichy ?
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bham
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par bham » 10/07/08, 08:31

Dans le même ordre d'idée, il y a eu création d'un fichier "base élèves" qui consistait à obtenir un certain nombres d'informations dès la maternelle sur les enfants et les parents des enfants.
Après contestations d'enseignants et de parents : AFP du 12 juin 2008 :
Dans un courrier de jeudi adressé à la fédération de parents d'élèves PEEP, dont l'AFP a obtenu copie, M. Darcos assure que "la nouvelle version de cet outil ne fera plus apparaître la profession et la catégorie sociale des parents, ni la situation familiale de l'élève, ni l'absentéisme signalé pas plus que les données relatives aux besoins éducatifs particuliers".
"Les données liées à la scolarité de l'élève ne porteront que sur des champs restreints: dates d'inscription, d'admission et de radiation, classe", ajoute-t-il.

"Les activités périscolaires mentionnées ne figureront qu'aux seules fins de bonne gestion de ces services par les mairies concernées: garderie, études surveillées et accompagnement scolaire, restaurant et transport scolaires", poursuit le ministre.

"Par ailleurs, la durée de conservation des données sera limitée à la scolarité de l'élève dans le 1er degré" (écoles maternelle et élémentaire), précise-t-il.

Ces "évolutions" seront précisées dans "un arrêté", ajoute le ministre en assurant "attacher une attention personnelle à la mise en place effective et rapide de ces décisions".

Dans sa lettre, M. Darcos dit répondre à un courrier du 9 juin dans lequel la PEEP faisait part des "nombreuses interrogations" que suscitait auprès des parents d'élèves "la nature des informations collectées" dans la base.

Celle-ci est un fichier de données informatique rempli par les directeurs d'écoles lors de l'inscription des enfants. Il sert comme logiciel d'aide à la gestion des élèves, au suivi des parcours scolaires et au pilotage académique et national. Il est expérimenté depuis 2005 et doit être généralisé en 2009.
Plusieurs associations, dont la Ligue des droits de l'homme (LDH), des syndicats d'enseignants et la FCPE (parents d'élèves) ont dénoncé son caractère intrusif et la possible utilisation de données à des fins policières, notamment concernant les sans-papiers.

A la suite de protestations, les références à "la nationalité, la date d'entrée sur le territoire, la langue parlée à la maison et la culture d'origine" des élèves avaient déjà été supprimées. Le ministère avait envoyé en octobre 2007 une note en ce sens aux directeurs d'écoles.
Cette fois, M. Darcos assure que l'arrêté, outre les nouvelles suppressions de données, "précisera" aussi "l'interdiction de collecter une quelconque donnée relative à la nationalité et l'origine raciale ou ethnique des élèves et de leurs parents ou responsables".

"L'arrêté en cours de rédaction" a en effet "une valeur normative plus forte" que les notes adressées jusqu'alors aux directeurs d'école, a précisé à l'AFP jeudi soir le ministère de l'Education.

Par ailleurs, "il n'y aura pas d'utilisation" des données qui ont pu éventuellement être collectées jusqu'alors et qui font partie des catégories de questions devant être supprimées, a-t-on assuré.


Cette "tentative" des autorités a malgré tout été suivie d'un autre essai :


http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article67503
Flicage des enfants : INCROYABLE !!!!! On se croirait revenu en 1940 !!!!!
Conseil local de Monein Des enfants soumis « à la question » à l’insu de leurs parents ! Expérimentation à l’école primaire de Monein de l’évaluation CM2 jeudi 22 mai 2008, par Conseil local Monein

Pire que la base élève, une nouvelle opération de fichage ose utiliser les enfants dans le cadre même de l’école.

À l’école primaire de Monein sont arrivées, dans un gros carton, les évaluations dites expérimentales, concernant les CM2.

Rien que de très normal direz- vous. Sauf que, premier point surprenant, les dits documents, une fois complétés par les élèves devaient être retournés directement au ministère SANS QUE LES INSTITUTEURS LES AIENT CORRIGÉS.

En outre, contrairement aux autres évaluations les parents n’avaient pas à prendre connaissance des évaluations de leur enfant....et pour cause !
Si les 3 premières parties sont somme toute assez anodines, la partie 4 révèle bien des surprises !

Elle s’intitule : PARTIE 4 QUESTIONNAIRE. On précise bien au bambin, qui a déjà fait auparavant 3 séries d’évaluations que « ici toutes tes réponses sont bonnes, il n’y a pas de mauvaises réponses ».

Et ça commence très fort avec des questions du type : « Es -tu né en France ? » « Ta mère est née en France ? » « Ton père est né en France » « Quelle langue parles- tu à la maison ? » « D’habitude qui vit avec toi à la maison ?
a) ta mère b) une autre femme tenant le rôle de ta mère a) ton père b) un autre homme tenant le rôle de ton père" La ressemblance avec les questions qui figuraient sur la première mouture de BASE ÉLÈVES n’est certainement pas fortuite. Viennent ensuite des questionnaires concernant « Ce que je pense des devoirs à la maison » morceaux choisis : « à la maison j’ai vraiment l’impression de perdre mon temps » ou alors « je fais mes devoirs à la maison parce que j’aurais une mauvaise image de moi si je ne travaillais pas »

Également la rubrique « Ce que je pense de ce que je fais à l’école » avec des réponses comme « en classe je travaille parce que je n’ai pas envie que mon enseignant(e) me crie dessus »

Le questionnaire comporte 11 pages avec des questions QUI N’ONT RIEN À VOIR AVEC L’ÉVALUATION PÉDAGOGIQUE des petits CM2. De plus ces questions sont pernicieuses, retorses.
Quel est le but de ce questionnaire ? De quel droit le ministère de l’éducation fait-il remplir ces fiches qui interrogent sur la nationalité, les conditions de vie à la maison, sous prétexte d’évaluation pédagogique ?

Les parents ne sont pas informés de ce que l’on demande aux enfants. Sans l’attitude courageuse et civique des enseignants de l’école de Monein qui ont alerté les parents, cette opération dite « expérimentale » se serait déroulée dans le plus grand secret. L’utilisation, fourbe, de l’ingénuité des enfants qui n’ont pas d’autre choix que de répondre dans ce contexte scolaire, la volonté délibérée de ne pas informer les parents et de maintenir cette opération dans l’opacité, rappelle des pratiques totalitaires en cours dans d’autres lieux et dignes d’autres temps. Sans parler de la culpabilité que pourraient ressentir les enfants face à un tel interrogatoire.
Cette « expérimentation » touche ou va toucher certainement d’autres écoles mais elle se déroule dans la plus grande opacité. Il est de notre devoir à tous d’alerter parents, professionnels, élus et de dénoncer un scandaleux fichage des enfants.

Interrogé par le secrétaire départemental du SNUIPP 64 (syndicat majoritaire dans le premier degré), l’Inspecteur d’académie n’a pas souhaité répondre....

Vous pouvez consulter ce questionnaire CM2 à cette adresse http://www.everyoneweb.fr/lec/

P.-S. Vendredi 23 mai : devant l’avalanche de protestations, malgré la caractère limité de l’expérimentation (80 écoles en France) le ministère a décidé de demander aux enseignants de ne pas faire remplir la partie 4

Devant le tollé, l’ordre a été donné de ne pas remplir cette partie du questionnaire !!


Cela confirme donc bien une volonté politique de fichage qui peut rappeller d'autres temps et notamment ce qui se faisait sous la Stasi, pour le bien du peuple bien sûr. :cheesy:
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par jonule » 10/07/08, 10:35

l'avé pas des papié mon ami !

allé spécia dédikas-salami pasquA !

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par minguinhirigue » 10/07/08, 10:35

Compte tenu du cadre légal ultra-sécuritaire, c'est à se demander si l'infraction chez Ségogo n'est pas aujourd'hui légale !?

Je ne sais pas combien de temps le budget communication Elysée va monter sans pour autant qu'on ne soit jamais entendu mais ça commence à faire chier. Bon ça sert la propagande, mais ils oublient que tous les français n'ont pas la télé, et que tous ne sont pas dupes, quand ils utilisent ouvertement des méthodes testées dans les régimes totalitaires...
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par Flytox » 10/07/08, 23:33

Bonjour à tous

http://www.deezer.com/track/196592


Renvoie à :

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C'est quoi ce site pour laisser des commentaires, c'est le bras armé de la stasi qui attends que les opposants se manisfestent / se dénoncent ?
Lors de la dernière guerre, ils avaient demandé aux juifs d'aller se faire inscrire à la Komendentur. Ils ne savaient pas que c'était pour faciliter les raffles....
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par Christophe » 11/07/08, 01:45

Euh chez moi ca marche...

Hé jonule j'ai eu ma période ludwig moi aussi :)
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par jonule » 11/07/08, 09:59

yep !
tiré du dernier album "la révolution n'est pas un diner de gala" !-)
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par toto65 » 11/07/08, 15:44

02/07/2008 - Communiqué

La CNIL s’est prononcée le 16 juin sur la création du fichier Edvige, mis en oeuvre par le ministère de l’intérieur dans le cadre de la réforme des services français du renseignement et confié à la direction centrale de la sécurité publique (DCSP).

Les points sur lesquels l’avis de la CNIL a été suivi par le Ministère de l’Intérieur :

Le ministère de l'intérieur avait souhaité que le décret de création du fichier « Edvige » ne soit pas publié au Journal officiel. Dans un souci de transparence démocratique et d’information des citoyens, la CNIL a demandé à ce que ce texte soit publié afin que le débat public puisse exister. Elle a obtenu satisfaction puisque tant l’acte créant ce fichier que son avis ont été publiés.

La publication de la création de ce fichier a également pour conséquence juridique de permettre le contrôle sur place et sur pièces de ce fichier par la CNIL, ce qui constitue une garantie supplémentaire.

La CNIL a obtenu que le traitement ne fasse l'objet d'aucune interconnexion, aucun rapprochement ni aucune forme de mise en relation avec d'autres fichiers, notamment ceux de police judiciaire.

La CNIL a obtenu que l'enregistrement de données concernant les personnalités publiques, syndicales , religieuses ou politiques (élus locaux et nationaux) soit nettement plus limité que dans le projet de décret initial. Ainsi, le décret ne prévoit plus, notamment, l’enregistrement de données relatives au « comportement » ou aux « déplacements » de ces personnalités, ce qui garantit pleinement l’exercice de leurs fonctions. De même, la CNIL a obtenu que les données concernant l’orientation sexuelle ou la santé de ces personnalités ne soient enregistrées que de « manière exceptionnelle ».

Le projet de décret ne prévoyait aucune limite dans la durée de conservation des données enregistrées. La CNIL a obtenu qu’une durée limitée à 5 ans soit définie s'agissant des informations collectées sur une personne faisant l'objet d'une enquête administrative pour l’accès à certains emplois (de sécurité etc..).

La CNIL maintient ses réserves sur certains points :

Concernant la collecte d’informations relatives aux mineurs, la CNIL a rappelé son attachement à ce que le principe d'une telle collecte reste exceptionnel et soit entouré de garanties particulièrement renforcées. Elle a notamment exprimé le souhait que l'âge minimum lié à la collecte d'informations sur des mineurs soit de 16 ans, et non de 13 ans. La CNIL regrette la confusion de la rédaction retenue par le décret et le maintien du seuil de 13 ans pour les personnes dont l’activité est « susceptible de porter atteinte à l’ordre public ».

La question de l’âge des personnes susceptibles d’être enregistrées dans le fichier doit être mise en relation avec l’absence de limite dans la durée de conservation des données. En effet, si des mineurs peuvent être à l’origine de « troubles à l’ordre public », en revanche de tels faits ne doivent pas leur être opposés 30 ans après, voire plus. Le droit de changer, le droit à l’oubli, doivent être assurés pour tous, y compris pour les citoyens de demain.

La CNIL regrette que la possibilité de collecter désormais des informations relatives aux origines ethniques, à la santé et à la vie sexuelle des personnes ne soit pas assortie de garanties suffisantes. Elle sera particulièrement vigilante sur ce point et utilisera son pouvoir de contrôle pour s’assurer du caractère « exceptionnel » de l’enregistrement de ces données dans le fichier.

De même, la CNIL n’a pas obtenu d'informations précises sur les niveaux de sécurité technique entourant le fonctionnement du fichier "Edvige" ni sur l'existence éventuelle d'un dispositif de traçabilité qui permettrait de vérifier les conditions d'accès, par les autorités publiques, aux données figurant dans le fichier.

Enfin, la CNIL regrette l’absence dans le décret d’une procédure formalisée de mise à jour et d’apurement des fichiers. Elle prend acte cependant de l’obligation annuelle pesant sur le directeur général de la police nationale de rendre compte à la CNIL de ses activités de vérification, de mise à jour et d'effacement des informations enregistrées dans Edvige.

Dernière modification : 02/07/08


Je n'ose plus m'exprimer... Car tous se que je dirais pourra être retenu contre moi. Jusqu'à la fin de ma vie et après...
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+1 pour ludwig Image

lien:
http://www.cnil.fr/index.php?id=2488&news[uid]=569&cHash=2e101fe0ec
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