Les extrapolations que l'on peut faire à partir des déterminismes subis restent effectivement du domaine de la pure spéculation.
Reste que la puissance de ces déterminismes ne résultent que de notre renoncement à exister: ex sistere=> se tenir à côté, c'est-à-dire être sujet conscient de lui-même et non simple agent au service d'un fétiche hypostasé*.
La mort métaphysique entraîne inéluctablement la mort physique de l'espèce.
*"Fétiche hypostasé" est un pléonasme que je me permets pour plus de clarté.
Un fétiche est toujours une création humaine qui est perçue comme extérieure à l'homme, c'est une hypostase (action de se placer sous la domination de quelque chose). Dans ce phénomène anthropologique très répandu, le fétiche contraint les hommes, alors qu'il ne possède aucune autre puissance que celle donnée par ceux-ci.
Le fétiche de la Valeur est celui des peuples "développés"!
END:CIV vers la fin de notre civilisation?
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Comme je l'ai écris plus haut, je doute de la possibilité d'un affranchissement total du système technicien,
Là nous sommes d’accord !
mais pas sur les mêmes bases que toi.
Lesquelles alors, pour être plus précis !
L'exemple des machines produisant des lunettes ne fait qu'obscurcir le débat,
Au contraire les lunettes sont faites pour y voir mieux !!!!
puisqu'il s'agit d'un élément isolé de la technique, donc sans perspective d'affranchissement, quelque soit le contexte.
Là c’est moi qui ne comprends pas le sens de ta phrase.
Si l'on suppose cet affranchissement systémique, cela implique que l'ensemble des machines œuvreraient à leur fins propres, dans un modèle de fonctionnement radicalement nouveau par rapport avec celui que nous connaissons.
Ce n’est pas ce que je souligne, mais seulement que les machines sont, actuellement, au service des besoins humains. Plus d’humains= plus de machines adaptées à cet usage. Quant au reste, cela reste de la science et fiction.
Là nous sommes d’accord !
mais pas sur les mêmes bases que toi.
Lesquelles alors, pour être plus précis !
L'exemple des machines produisant des lunettes ne fait qu'obscurcir le débat,
Au contraire les lunettes sont faites pour y voir mieux !!!!
puisqu'il s'agit d'un élément isolé de la technique, donc sans perspective d'affranchissement, quelque soit le contexte.
Là c’est moi qui ne comprends pas le sens de ta phrase.
Si l'on suppose cet affranchissement systémique, cela implique que l'ensemble des machines œuvreraient à leur fins propres, dans un modèle de fonctionnement radicalement nouveau par rapport avec celui que nous connaissons.
Ce n’est pas ce que je souligne, mais seulement que les machines sont, actuellement, au service des besoins humains. Plus d’humains= plus de machines adaptées à cet usage. Quant au reste, cela reste de la science et fiction.
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Lesquelles alors, pour être plus précis !
Je l'ai déjà expliqué plus haut: le système technique est dépendant de l'économie et le point délicat est celui du basculement vers le moment à partir duquel les machines peuvent imaginer un nouveau système leur permettant de fonctionner hors l'économie et pour leur compte.
Au contraire, les lunettes sont faites pour y voir mieux !!!!
Là, je t'ai tendu la perche!
Il faut raisonner en terme de système de machines ou de société de machines, car les "individus" ne peuvent fonctionner qu'à l'intérieur de cette société.Là, c’est moi qui ne comprends pas le sens de ta phrase.
Ce n’est pas ce que je souligne, mais seulement que les machines sont, actuellement, au service des besoins humains.
En partie, mais en réalité ce sont essentiellement les humains qui sont au service des machines, d'où l'idée de l'autonomisation éventuelle, si le système acquiert suffisamment d'intelligence pour cela .
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Ahmed bonjour
Je l'ai déjà expliqué plus haut: le système technique est dépendant de l'économie et le point délicat est celui du basculement vers le moment à partir duquel les machines peuvent imaginer un nouveau système leur permettant de fonctionner hors l'économie et pour leur compte.
Mais cela uniquement et seulement uniquement SI! Pour l’instant ce n’est pas le cas puisque ces IA ne sont que des programmations décidées par les humains. Peuvent-elles « imaginer » ? Ca c’est de la science et fiction qui fait fantasmer avec toute la littérature et la filmographie sur le sujet!
Citation:
Là, c’est moi qui ne comprends pas le sens de ta phrase.
Il faut raisonner en terme de système de machines ou de société de machines, car les "individus" ne peuvent fonctionner qu'à l'intérieur de cette société.
Mais ce n’est qu’une simple hypothèse qui ne trouve pour l’instant aucune, à ma connaissance limitée certes, réalité. Donc cela ressort plus du fantasme que d’une hypothétique réalité.
Citation:
Ce n’est pas ce que je souligne, mais seulement que les machines sont, actuellement, au service des besoins humains.
En partie, mais en réalité ce sont essentiellement les humains qui sont au service des machines,
Là pas du tout d’accord ! Etre dépendants de nos réalisations techniques, cela débute avec la création d’outils, mais même là ces outils sont et restent dépendants de l’utilisation qui peut en être faite par ces mêmes créateurs d’outils.
d'où l'idée de l'autonomisation éventuelle, si le système acquiert suffisamment d'intelligence pour cela
Si et seulement si ! On n’en est pas là et même probablement jamais ! Sauf si… nous nous considérons comme de simples machines devenues indépendantes de leur origine créée et là notre ego risque d’en prendre un méchant coup !
Je l'ai déjà expliqué plus haut: le système technique est dépendant de l'économie et le point délicat est celui du basculement vers le moment à partir duquel les machines peuvent imaginer un nouveau système leur permettant de fonctionner hors l'économie et pour leur compte.
Mais cela uniquement et seulement uniquement SI! Pour l’instant ce n’est pas le cas puisque ces IA ne sont que des programmations décidées par les humains. Peuvent-elles « imaginer » ? Ca c’est de la science et fiction qui fait fantasmer avec toute la littérature et la filmographie sur le sujet!
Citation:
Là, c’est moi qui ne comprends pas le sens de ta phrase.
Il faut raisonner en terme de système de machines ou de société de machines, car les "individus" ne peuvent fonctionner qu'à l'intérieur de cette société.
Mais ce n’est qu’une simple hypothèse qui ne trouve pour l’instant aucune, à ma connaissance limitée certes, réalité. Donc cela ressort plus du fantasme que d’une hypothétique réalité.
Citation:
Ce n’est pas ce que je souligne, mais seulement que les machines sont, actuellement, au service des besoins humains.
En partie, mais en réalité ce sont essentiellement les humains qui sont au service des machines,
Là pas du tout d’accord ! Etre dépendants de nos réalisations techniques, cela débute avec la création d’outils, mais même là ces outils sont et restent dépendants de l’utilisation qui peut en être faite par ces mêmes créateurs d’outils.
d'où l'idée de l'autonomisation éventuelle, si le système acquiert suffisamment d'intelligence pour cela
Si et seulement si ! On n’en est pas là et même probablement jamais ! Sauf si… nous nous considérons comme de simples machines devenues indépendantes de leur origine créée et là notre ego risque d’en prendre un méchant coup !
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janic a écrit : Pour l’instant ce n’est pas le cas puisque ces IA ne sont que des programmations décidées par les humains. Peuvent-elles « imaginer » ? Ca c’est de la science et fiction qui fait fantasmer avec toute la littérature et la filmographie sur le sujet!
Le séquençage du génome humain devait prendre selon Jacques Monod(prix Nobel de médecine) 400 à 500 ans,déclaration faite en 1970.
Le séquençage complet du génome humain fut finalement réalisé en 2003,et il sera désormais possible de le réaliser pour moins de 1000 dollars d'ici peu.
Idem pour l'insémination artificielle,de l'aviation militaire qui ne "devait" jamais jouer un rôle important dans les conflits futurs,l'homme sur la lune,l'informatique etc..etc...
En réalité la science dépasse souvent la science fiction,puisque cette dernière est établit uniquement avec les connaissances du passé et du référentiel de l'auteur.
Là pas du tout d’accord ! Etre dépendants de nos réalisations techniques, cela débute avec la création d’outils, mais même là ces outils sont et restent dépendants de l’utilisation qui peut en être faite par ces mêmes créateurs d’outils.
Ce sont les mèmes qui sont à l'origine de l'humain,et se sont ensuite les tèmes qui nous ont permis de coloniser la planète et bientôt l'espace.
Les "réplicateurs" permettent d'effectuer des sauts évolutifs,via les retro-action qu'il génèrent,pense tu que homo-sapiens aurait pu exister sans ses découvertes techniques?
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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Sen no sen bonjour
janic a écrit:
Pour l’instant ce n’est pas le cas puisque ces IA ne sont que des programmations décidées par les humains. Peuvent-elles « imaginer » ? Ca c’est de la science et fiction qui fait fantasmer avec toute la littérature et la filmographie sur le sujet!
Le séquençage du génome humain devait prendre selon Jacques Monod(prix Nobel de médecine) 400 à 500 ans,déclaration faite en 1970. lequel est aussi l'auteur du "le hasard et la nécessité", un autre acte de foi, mais peu adapté à la biologie actuelle.
Le séquençage complet du génome humain fut finalement réalisé en 2003,et il sera désormais possible de le réaliser pour moins de 1000 dollars d'ici peu.
Idem pour l'insémination artificielle,de l'aviation militaire qui ne "devait" jamais jouer un rôle important dans les conflits futurs,l'homme sur la lune,l'informatique etc..etc...
je connais tout ça par cœur et j'en ai tenu compte. Je ne conteste pas le rôle important de la technique et des choses extraordinaires qu’elles ont permises (c’était mon métier) et je suis toujours dans l’admiration de ce que l’imagination des humains peut produire. (en dehors de tout jugement moral). Pour autant, je fais la distinction entre la capacité biologique du vivant et les tas de ferrailles appelées machines, même avec des semblants d’IA.
En réalité la science dépasse souvent la science fiction,puisque cette dernière est établit uniquement avec les connaissances du passé et du référentiel de l'auteur.
Certes, sous certains aspects elle peut dépasser la science et fiction (dans une mesure réduite d’ailleurs). J’ai été un fan, étant enfant où je croyais aussi au père noël, de cette science et fiction et bien des fantasmes de celle-ci se sont heurtés à la réalité physique et psychologique de la nature humaine. Selon les auteurs sérieux, genre revues de vulgarisation techniques des années 60/70, nous devrions avoir déjà conquis la moitié de l’univers alors que nous en sommes péniblement à envoyer des sondes tout juste capables d’analyser des cailloux. Mais biologiquement le corps humain ne suit pas les hypothèses proposées car n’étant pas conçu pour vivre hors de son milieu habituel et les voyages intersidéraux poseraient des problèmes insolubles comme la survie des espèces vivantes, ne serait-ce que sur le plan nutritionnel.
Citation:
Là pas du tout d’accord ! Etre dépendants de nos réalisations techniques, cela débute avec la création d’outils, mais même là ces outils sont et restent dépendants de l’utilisation qui peut en être faite par ces mêmes créateurs d’outils.
Ce sont les mèmes qui sont à l'origine de l'humain,et se sont ensuite les tèmes qui nous ont permis de coloniser la planète et bientôt l'espace.
Les "réplicateurs" permettent d'effectuer des sauts évolutifs,via les retro-action qu'il génèrent,pense tu que homo-sapiens aurait pu exister sans ses découvertes techniques?
Bel acte de foi, mais tu connais mon point de vue à ce sujet ! Cela ressort autant de ces fantasmes de science et fiction, mais du passé cette fois-ci. Il ne suffit pas de croire que (comme toute croyance religieuse) mais de démontrer la réalité biologique avec autre chose que des SI : Ce conditionnel énoncé mais aussitôt oublié ! Tout est question de foi en… !!!!
janic a écrit:
Pour l’instant ce n’est pas le cas puisque ces IA ne sont que des programmations décidées par les humains. Peuvent-elles « imaginer » ? Ca c’est de la science et fiction qui fait fantasmer avec toute la littérature et la filmographie sur le sujet!
Le séquençage du génome humain devait prendre selon Jacques Monod(prix Nobel de médecine) 400 à 500 ans,déclaration faite en 1970. lequel est aussi l'auteur du "le hasard et la nécessité", un autre acte de foi, mais peu adapté à la biologie actuelle.
Le séquençage complet du génome humain fut finalement réalisé en 2003,et il sera désormais possible de le réaliser pour moins de 1000 dollars d'ici peu.
Idem pour l'insémination artificielle,de l'aviation militaire qui ne "devait" jamais jouer un rôle important dans les conflits futurs,l'homme sur la lune,l'informatique etc..etc...
je connais tout ça par cœur et j'en ai tenu compte. Je ne conteste pas le rôle important de la technique et des choses extraordinaires qu’elles ont permises (c’était mon métier) et je suis toujours dans l’admiration de ce que l’imagination des humains peut produire. (en dehors de tout jugement moral). Pour autant, je fais la distinction entre la capacité biologique du vivant et les tas de ferrailles appelées machines, même avec des semblants d’IA.
En réalité la science dépasse souvent la science fiction,puisque cette dernière est établit uniquement avec les connaissances du passé et du référentiel de l'auteur.
Certes, sous certains aspects elle peut dépasser la science et fiction (dans une mesure réduite d’ailleurs). J’ai été un fan, étant enfant où je croyais aussi au père noël, de cette science et fiction et bien des fantasmes de celle-ci se sont heurtés à la réalité physique et psychologique de la nature humaine. Selon les auteurs sérieux, genre revues de vulgarisation techniques des années 60/70, nous devrions avoir déjà conquis la moitié de l’univers alors que nous en sommes péniblement à envoyer des sondes tout juste capables d’analyser des cailloux. Mais biologiquement le corps humain ne suit pas les hypothèses proposées car n’étant pas conçu pour vivre hors de son milieu habituel et les voyages intersidéraux poseraient des problèmes insolubles comme la survie des espèces vivantes, ne serait-ce que sur le plan nutritionnel.
Citation:
Là pas du tout d’accord ! Etre dépendants de nos réalisations techniques, cela débute avec la création d’outils, mais même là ces outils sont et restent dépendants de l’utilisation qui peut en être faite par ces mêmes créateurs d’outils.
Ce sont les mèmes qui sont à l'origine de l'humain,et se sont ensuite les tèmes qui nous ont permis de coloniser la planète et bientôt l'espace.
Les "réplicateurs" permettent d'effectuer des sauts évolutifs,via les retro-action qu'il génèrent,pense tu que homo-sapiens aurait pu exister sans ses découvertes techniques?
Bel acte de foi, mais tu connais mon point de vue à ce sujet ! Cela ressort autant de ces fantasmes de science et fiction, mais du passé cette fois-ci. Il ne suffit pas de croire que (comme toute croyance religieuse) mais de démontrer la réalité biologique avec autre chose que des SI : Ce conditionnel énoncé mais aussitôt oublié ! Tout est question de foi en… !!!!
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Janic, tu ne donne guère de mal de comprendre pour comprendre mon propos!
Je ne souhaite pas démontrer une hypothèse en laquelle je ne crois pas: inutile donc, de faire porter le débat là-dessus.
L'intérêt de ces théories résident dans leur logique interne et, de ce point de vue, je leur trouve une forte cohérence. Pour autant, je pense que si tout système tend à aller jusqu'au bout de la logique qui l'anime, il reste que des obstacles externes peuvent s'opposer à ce développement. Ce sont ces obstacles qui m'empêche d'adhérer inconditionnellement à ces spéculations.
Deux autres raisons, conceptuelles celle-là, m'inclinent en ce sens:
- autant que la (ou les?) théorie créationniste, les théories finalistes, qui n'en sont que la démarche inversée, sont tout sauf sérieuses.
- la fascination pour la technique et la possibilité de son autonomisation en dit long, moins sur l'objet de la réflexion que sur le sujet dont l'imaginaire est colonisé par le déterminisme de la technique. Le paradoxe amusant de cette remarque est que, en voulant montrer le caractère fantasmatique de cette projection, on fait la démonstration d'un début d'autonomisation psychique du système technique!
Ceci est à rattacher à un phénomène que tu contestes:
Ce que tu affirmes est vrai pour une utilisation directe de la technique, mais perd sa pertinence lorsque, du fait de la division du travail, "chacun produit ce qu'il ne consomme pas et consomme ce qu'i ne produit pas" et que le but d'un travail, souvent obscur (produire telle partie d'un tout ignoré) devient abstrait=>produire une valeur échangeable contre un produit d'un travail commensurable d'un autre producteur qui dépense son énergie dans le même but.
Plus prosaïquement, tu conviendras avec moi que la production des marchandises est pléthorique quoique les capacités productives sous employées et cependant, les besoins simplement vitaux de nombreuses populations de par le monde ne sont pas satisfaits.
Je ne souhaite pas démontrer une hypothèse en laquelle je ne crois pas: inutile donc, de faire porter le débat là-dessus.
L'intérêt de ces théories résident dans leur logique interne et, de ce point de vue, je leur trouve une forte cohérence. Pour autant, je pense que si tout système tend à aller jusqu'au bout de la logique qui l'anime, il reste que des obstacles externes peuvent s'opposer à ce développement. Ce sont ces obstacles qui m'empêche d'adhérer inconditionnellement à ces spéculations.
Deux autres raisons, conceptuelles celle-là, m'inclinent en ce sens:
- autant que la (ou les?) théorie créationniste, les théories finalistes, qui n'en sont que la démarche inversée, sont tout sauf sérieuses.
- la fascination pour la technique et la possibilité de son autonomisation en dit long, moins sur l'objet de la réflexion que sur le sujet dont l'imaginaire est colonisé par le déterminisme de la technique. Le paradoxe amusant de cette remarque est que, en voulant montrer le caractère fantasmatique de cette projection, on fait la démonstration d'un début d'autonomisation psychique du système technique!
Ceci est à rattacher à un phénomène que tu contestes:
Là, pas du tout d’accord ! Être dépendants de nos réalisations techniques, cela débute avec la création d’outils, mais même là, ces outils sont et restent dépendants de l’utilisation qui peut en être faite par ces mêmes créateurs d’outils.
Ce que tu affirmes est vrai pour une utilisation directe de la technique, mais perd sa pertinence lorsque, du fait de la division du travail, "chacun produit ce qu'il ne consomme pas et consomme ce qu'i ne produit pas" et que le but d'un travail, souvent obscur (produire telle partie d'un tout ignoré) devient abstrait=>produire une valeur échangeable contre un produit d'un travail commensurable d'un autre producteur qui dépense son énergie dans le même but.
Plus prosaïquement, tu conviendras avec moi que la production des marchandises est pléthorique quoique les capacités productives sous employées et cependant, les besoins simplement vitaux de nombreuses populations de par le monde ne sont pas satisfaits.
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Ahmed bonjour
Janic, tu ne donne guère de mal de comprendre pour comprendre mon propos!
J’aime surtout que cela ne soit pas confus, pour mon esprit. Donc mieux vaut deux précisions que rien du tout.
Je ne souhaite pas démontrer une hypothèse en laquelle je ne crois pas: inutile donc, de faire porter le débat là-dessus.
Ouf ! Le débat n’est pas initié par moi, je ne fais que rebondir sur ce sujet parce que ne le partageant pas, c’est tout !
Deux autres raisons, conceptuelles celle-là, m'inclinent en ce sens:
- autant que la (ou les?) théorie créationniste,
Selon quel modèle ? Considérer que l’ordinateur que tu utilises relève de la notion de créationnisme, ne me parait pas aller au-delà de sa simple logique vérifiable, elle !Est-ce de ce fait sérieux ou pas ?
Le paradoxe amusant de cette remarque est que, en voulant montrer le caractère fantasmatique de cette projection, on fait la démonstration d'un début d'autonomisation psychique du système technique!
Probablement ! Mais bien des débuts ont avortés faute de quoi nourrir concrètement ces fantasmes. J’ai pris l’exemple des visions de science et fiction des années 60, et bien avant, et la réalité c’est que ça a fait un flop !
Ceci est à rattacher à un phénomène que tu contestes:
Plus prosaïquement, tu conviendras avec moi que la production des marchandises est pléthorique quoique les capacités productives sous employées et cependant, les besoins simplement vitaux de nombreuses populations de par le monde ne sont pas satisfaits.
C’est évident, mais moins parce que pléthorique que parce que mal réparti. Même foncièrement inutiles ou superflues, dans une société qui a abandonné la ruralité pour se tourner vers l’industrie, et même si ce n’était qu’un leurre, cela a permis et permet encore à des populations d’assurer de quoi manger chaque jour (plus chez certains moins chez d’autres) et éventuellement de consommer ces produits en question.
Pour ce qu’il en est des populations de part le monde, la responsabilité en est partagée entre ceux dont la situation permet d’en profiter (le business sans morale, le pouvoir) et ces mêmes populations sous assistanat auxquelles ont dénie le droit et le devoir de s’assumer.
Janic, tu ne donne guère de mal de comprendre pour comprendre mon propos!
J’aime surtout que cela ne soit pas confus, pour mon esprit. Donc mieux vaut deux précisions que rien du tout.
Je ne souhaite pas démontrer une hypothèse en laquelle je ne crois pas: inutile donc, de faire porter le débat là-dessus.
Ouf ! Le débat n’est pas initié par moi, je ne fais que rebondir sur ce sujet parce que ne le partageant pas, c’est tout !
Deux autres raisons, conceptuelles celle-là, m'inclinent en ce sens:
- autant que la (ou les?) théorie créationniste,
Selon quel modèle ? Considérer que l’ordinateur que tu utilises relève de la notion de créationnisme, ne me parait pas aller au-delà de sa simple logique vérifiable, elle !Est-ce de ce fait sérieux ou pas ?
Le paradoxe amusant de cette remarque est que, en voulant montrer le caractère fantasmatique de cette projection, on fait la démonstration d'un début d'autonomisation psychique du système technique!
Probablement ! Mais bien des débuts ont avortés faute de quoi nourrir concrètement ces fantasmes. J’ai pris l’exemple des visions de science et fiction des années 60, et bien avant, et la réalité c’est que ça a fait un flop !
Ceci est à rattacher à un phénomène que tu contestes:
Plus prosaïquement, tu conviendras avec moi que la production des marchandises est pléthorique quoique les capacités productives sous employées et cependant, les besoins simplement vitaux de nombreuses populations de par le monde ne sont pas satisfaits.
C’est évident, mais moins parce que pléthorique que parce que mal réparti. Même foncièrement inutiles ou superflues, dans une société qui a abandonné la ruralité pour se tourner vers l’industrie, et même si ce n’était qu’un leurre, cela a permis et permet encore à des populations d’assurer de quoi manger chaque jour (plus chez certains moins chez d’autres) et éventuellement de consommer ces produits en question.
Pour ce qu’il en est des populations de part le monde, la responsabilité en est partagée entre ceux dont la situation permet d’en profiter (le business sans morale, le pouvoir) et ces mêmes populations sous assistanat auxquelles ont dénie le droit et le devoir de s’assumer.
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janic a écrit :Probablement ! Mais bien des débuts ont avortés faute de quoi nourrir concrètement ces fantasmes. J’ai pris l’exemple des visions de science et fiction des années 60, et bien avant, et la réalité c’est que ça a fait un flop !
Tu pourrais donné des exemples des flops en question?
Bien des romans de science fiction viennent au contraire nous ramener à la dure réalité,par exemple le "big brother" de 1984 est un avorton sécuritaire au regard de PRISM,d'ECHELON ou de TAIS.
Le meilleur des mondes D'Aldous Huxley n'a lui même que 40 ou 60 ans d'avance...Terminator est en bonne voie...
Pour ce qui est de la conquête spatiale,il convient là encore de faire un distinguo entre les film de "space-opéra" dont la finalité n'est pas réaliste,des film d'anticipation comme 2001,l'Odyssée de l'espace doté de quelques décennies d'avance.
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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sen no sen bonjour
Tu pourrais donné des exemples des flops en question? Je l'ai indiqué précédemment:
Selon les auteurs sérieux, genre revues de vulgarisation techniques des années 60/70, nous devrions avoir déjà conquis la moitié de l’univers alors que nous en sommes péniblement à envoyer des sondes tout juste capables d’analyser des cailloux. Mais biologiquement le corps humain ne suit pas les hypothèses proposées car n’étant pas conçu pour vivre hors de son milieu habituel et les voyages intersidéraux poseraient des problèmes insolubles comme la survie des espèces vivantes, ne serait-ce que sur le plan nutritionnel.
Tu pourrais donné des exemples des flops en question? Je l'ai indiqué précédemment:
Selon les auteurs sérieux, genre revues de vulgarisation techniques des années 60/70, nous devrions avoir déjà conquis la moitié de l’univers alors que nous en sommes péniblement à envoyer des sondes tout juste capables d’analyser des cailloux. Mais biologiquement le corps humain ne suit pas les hypothèses proposées car n’étant pas conçu pour vivre hors de son milieu habituel et les voyages intersidéraux poseraient des problèmes insolubles comme la survie des espèces vivantes, ne serait-ce que sur le plan nutritionnel.
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