Evolution des systèmes de pensées,mythes et croyances dans l'histoire.

[GuyGadeboisLeRetour]

Guy:
Tu crois?

Non, c'est vérifié et very fiable.

Le besoin de croire est surtout lié à notre insatiable besoin d'espérance :
- Croire qu'il y a une vie après la mort, sinon pourquoi se faire ch*er a être honnête, pauvre et gentil toute sa vie ?
- Croire que le monde va s'améliorer et que nos enfants serons plus heureux que nous, sinon pourquoi faire enfants ?
...

Un monde sans espérance conduit à toutes les dépendances (drogues, alcool, ...), à la dépression, au suicide, ..., ce qui est mortifère.
Il nous est insupportable à long terme de vivre dans un monde sans espoir.

Pas d'accord du tout.

[Obamot]

Bein surtout dans ce cas le fait de «croire» ne change rien à la situation réelle actuelle de gens apparemment «en souffrance»

[jean.caissepas]

Ne parlons pas de dieu mais des religions: alors pourquoi l’homme n’arrive-t-il pas à se défaire si promptement de celes-ci, qui resurgissent sous différentes formes, si ce n’est parce que c’est lui qui les auraient créées?

Les anthropologistes et historiens de l'humanité ont expliqué que les croyances divines (devenues religions par la suite) sont apparues lorsque l'homme a pris conscience de la mort, et qu'il a prit peur de ce qu'il arrivait lors de la mort et après...

L'espoir d'un paradis ne sert qu'à calmer cette peur viscérale de la mort et de son annihilation (la fin de son corps et de son esprit)
L'homme s'est rendu compte que le corps ne pouvait être sauvé et s'est peut-être inventé une âme pour être persuadé que son esprit allait continuer à survivre.

Comme quoi, c'est toujours la peur qui dirige ce monde :
- peur de l'enfer (religion)
- peur des plus forts que soi (armée, police, ...)
- peur de ne plus rien avoir (peur du manque d'argent, perte de l'emploi)
- nouveau : peur des petits virus

Seul une petite dose de "folie" salvatrice peut nous fait sortir de cette prison de la peur qui elle conduit aux pires agissements (collaboration avec les tyrans, ...)

[GuyGadeboisLeRetour]

La mort: Ce n'est pas elle qui me fait peur, ce qui me terrifie serait de "la rater".
La vie après la mort: Sachant que les atomes qui me composent ont plus de 5 milliards d'années, qu'ils m'ont été "prêtés" par "la nature", et que je les lui rendrai à ma mort physique, à quoi bon croire qu'on va revivre ? Accessoirement, ce qui me compose majoritairement n'est pas humain, c'est dire notre indépendance et notre cohérence biologique !
L'usage des drogues: Pervertie par l'occident qui en a fait une récréation, elles sont à la base des pensées mystiques et ont façonné notre humain esprit depuis la nuit des temps. Chez les hindous, les dieux eux-mêmes se défonçaient au soma. D'autres exemples existent, je dirais même qu'ils foisonnent.
L'espoir: C'est ici et maintenant, c'est concret, "le bonheur" est à porté de nos sens qui nous aident à le déceler partout où c'est possible et à le vivre pleinement. Il est vrai que de nos jours, l'espoir taille une gueule d'enterrement, mais c'est pas pour autant qu'on doive se suicider.

[Obamot]

je suis très conscient des imperfections de mes déclarations. Le propre même des relations humaines est de résoudre les points de friction, une crise résolue en amène d’autres, c’est une progression en zig-zag comme le dit Marc Luyckx Ghisi (dans la vidéo que j’ai posté) c’est un perpétuel recommencement...

[humus]

Un monde sans espérance conduit à toutes les dépendances (drogues, alcool, ...), à la dépression, au suicide, ..., ce qui est mortifère.
Il nous est insupportable à long terme de vivre dans un monde sans espoir.

C'est un problème tant que nous aspirons au beau , a être heureux, toussa.
Tant que le monde n'est pas conforme a nos aspirations profondes, nous avons un problème.
Nous avons du mal a accepter la réalité, alors nous créons des croyances pour compenser mais ce n'est qu'une illusion* de plus.
Lorsque l'on accepte la réalité profonde de ce que nous sommes ( je laisse le mystère ) nous n'avons plus besoin de croyances.

* Je répète des enseignements mais je fonctionne toujours dans l'illusion.

[janic]

Mais évidemment, on ne peut pas faire n’importe quoi en son nom.]

nom de quoi ou de qui?

[janic]

guy

L'espoir: C'est ici et maintenant, c'est concret, "le bonheur" est à porté de nos sens qui nous aident à le déceler partout où c'est possible et à le vivre pleinement. Il est vrai que de nos jours, l'espoir taille une gueule d'enterrement, mais c'est pas pour autant qu'on doive se suicider.

c'est vrai et faux en même temps.
Par exemple l'école!
Combien d'élèves, de parents, d'enseignants savent de quoi demain sera fait et donc de l'utilité ou l'inutilité de s'emmerder sur les bancs d'une école à écouter des beaux parleurs leur faisant miroiter un bel avenir(sauf pour les cancres évidemment!)? Pour l'élève, quitter ces bancs auxquels il s'est habitué,[*] c'est cet inconnu chargé d'espoirs et peut être de désillusions aussi.(le côté paradis ou enfer, selon une culture religieuse particulière) et bon gré, mal gré il doit s'y confronter

[*] avec les copains ou amis qu'il s'y est fait et qui demain disparaitront, pour la plupart, de sa vie, c'est déjà là une petite mort comme la notre, ici bas, mais une mort qui ouvre vers une autre vie future de la même façon!!

[GuyGadeboisLeRetour]

Je te parle pas de demain, je te parle de maintenant.

[Obamot]

Mais évidemment, on ne peut pas faire n’importe quoi en son nom.]

nom de quoi ou de qui?

Au nom de «la liberté de penser».

Exemples: la xénophobie. Promouvoir le terrørisme. Manipuler des foules en vue d’une élection, etc