Pour comprendre le phénomène de l'économisme, il faut remonter aux origines des mèmes, que l'on peut situer à environ 2,5 millions d'années, semble t-il, c'est à dire bien avant l'apparition d'homo sapiens.
François Roddier, thermodynamique et société
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Pourrait-tu développer le contenu de cette phrase quelque peu énigmatique :
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Ahmed a écrit :Pourrait-tu développer le contenu de cette phrase quelque peu énigmatique :Pour comprendre le phénomène de l'économisme, il faut remonter aux origines des mèmes, que l'on peut situer à environ 2,5 millions d'années, semble t-il, c'est à dire bien avant l'apparition d'homo sapiens.
Et bien, de la même façon qu'il est nécessaire d'étudier le comportement des mammifères, et plus précisément des primates, pour accéder à une plus large compréhension des comportements humains(tels que les rituels par ex),il est nécessaire d'étudier l'historique de la fonction mémétique pour entrevoir celle de l'économisme.
Fondamentalement celui ci est un phénomène lié aux mécanismes d'imitations,c'est donc un mème,mais un mème qui marque la rupture entre la période anthropique de celle de l’anthropotechnique.
Selon les spécialistes,l'apparition des première formes de cultures*chez les hominidés remonteraient à environ -2,5 millions d'années(chez homo erectus),elle coïncide avec l'apparition des premiers outils trouvé dans L'Oldowayen.
Dans la mesure ou la dissipation mémétique c'est développé en favorisant le développement des individus adoptant les méthodes(techniques,puis langages)favorisant leurs expansions,ont peu facilement comprendre comment par la suite l'essor de l'économie c'est développé,notamment par le biais de la puissance qu’elle procurait à ses hôtes,et comment celle ci est devenu hégémonique dans notre société.
*La culture est certainement apparut bien avant chez d'autres animaux sans avoir toutefois permis des retro-actions suffisante à des transformations notable.
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Mardi 18 Octobre à 19h30, je donnerai une conférence à Salon-de-Provence, cinéma « Les Arcades », sur le sujet: « Où va l’humanité? ».
http://www.francois-roddier.fr/
Bonne question,je connais déjà la réponse...
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Petit rajout venant du sujet sur le réchauffement climatique et concernant l'évolution...
Janic tu écrit:
Il existe une énorme erreur de raisonnement sur la position que partage en commun les créationnistes et les évolutionnistes.
Les deux partis s'entendent sur le point que soit l'univers est issue d'une volonté (créationnisme), d'un dessein "intelligent",soit qu'il serait la conséquence d'un ensemble de processus auto-organisés,échappant à une quelconque volonté,quelconque plan...
Par extension, et assez maladroitement ont parle d'un Univers émanant de la pensée divine d'un coté et d'un Univers apparut par "accident",par "hasard" de l'autre.
C'est sur la dichotomie entre ses deux points de vue que s'affronte créationniste et évolutionniste depuis le départ...sauf que ses deux points de vue apparemment aux antipodes ne sont qu'un!
Je m'explique:Lorsque que les créationnistes parle de volonté divine,il ne font en réalité qu'extrapoler leurs points de vue d'humains à un être aux capacités gigantesques(dieu).
Les évolutionniste extrapolent quant à eux leurs points de vus issue de leurs recherches et constatations,ou bien évidemment aucune divinité ou volonté n'apparait.
C'est là que les neurosciences,la thermodynamique et les courants Hindo-Boudhiste viennent nous éclairer:En réalité il n'y a pas de différence entre la pensée humaine,la volonté et l'auto-organisation.
La mésentente réside dans la vitesse de traitement de l'information:plusieurs milliards d'années d'un coté,quelques centièmes de secondes de l'autre.
En faite le processus d'évolution des espèces est du même type que celui de la pensée,une opération qui agit par échec/réussite/mémorisation.
C'est uniquement d'un point de vu présentiste* qu'il apparait une apparente (mais illusoire) différence entre la volonté d'un individu et un processus d'évolution agissant sur des milliards d'année...
Maintenant le coup de grâce...la notion de "je" de "moi" considéré comme étant le centre décisionnel de l'humain est une pure illusion(merci Boudha!),en réalité toute les décisions que nous prenons dans la vie sont réalisé inconsciemment via des processus neurologiques,ce n'est qu'a posteriori(quelques centièmes de secondes environ après) que le "moi" s’attribue la dite décision et la traduit narrativement de type: je vais faire ceci ou cela...
Mais en réalité il n'existe qu'un processus inconscient agissant par échec/reussite/mémorisation.
Il n'est pas étonnant que les courants ayant découvert ce mécanisme(il y a plus de 2500 ans!) est abandonné l'idée de dieu.
*Présentisme:courant de pensée qui considère que seul le présent existe.
Janic tu écrit:
constater et uniquement constater que l’on a deux jambes, ça ne ressort pas du domaine de la croyance. Mais si tu fais la confusion alors le monde, l’univers, est le constat de l’existence d’une « volonté » (appelle ça comme tu veux) au-delà de la matière existante tout comme le fil à couper le beurre est un constat d’une « volonté » créatrice, d’une idée qui n’est pas intrinsèque au produit lui- même. Le fil à couper le beurre, comme n’importe quel produit d’ailleurs, ne s’est pas autocréé par hasard ou indéterminisme, et c’est donc la démonstration dont tu te recommandes, ci-dessous.
Il existe une énorme erreur de raisonnement sur la position que partage en commun les créationnistes et les évolutionnistes.
Les deux partis s'entendent sur le point que soit l'univers est issue d'une volonté (créationnisme), d'un dessein "intelligent",soit qu'il serait la conséquence d'un ensemble de processus auto-organisés,échappant à une quelconque volonté,quelconque plan...
Par extension, et assez maladroitement ont parle d'un Univers émanant de la pensée divine d'un coté et d'un Univers apparut par "accident",par "hasard" de l'autre.
C'est sur la dichotomie entre ses deux points de vue que s'affronte créationniste et évolutionniste depuis le départ...sauf que ses deux points de vue apparemment aux antipodes ne sont qu'un!
Je m'explique:Lorsque que les créationnistes parle de volonté divine,il ne font en réalité qu'extrapoler leurs points de vue d'humains à un être aux capacités gigantesques(dieu).
Les évolutionniste extrapolent quant à eux leurs points de vus issue de leurs recherches et constatations,ou bien évidemment aucune divinité ou volonté n'apparait.
C'est là que les neurosciences,la thermodynamique et les courants Hindo-Boudhiste viennent nous éclairer:En réalité il n'y a pas de différence entre la pensée humaine,la volonté et l'auto-organisation.
La mésentente réside dans la vitesse de traitement de l'information:plusieurs milliards d'années d'un coté,quelques centièmes de secondes de l'autre.
En faite le processus d'évolution des espèces est du même type que celui de la pensée,une opération qui agit par échec/réussite/mémorisation.
C'est uniquement d'un point de vu présentiste* qu'il apparait une apparente (mais illusoire) différence entre la volonté d'un individu et un processus d'évolution agissant sur des milliards d'année...
Maintenant le coup de grâce...la notion de "je" de "moi" considéré comme étant le centre décisionnel de l'humain est une pure illusion(merci Boudha!),en réalité toute les décisions que nous prenons dans la vie sont réalisé inconsciemment via des processus neurologiques,ce n'est qu'a posteriori(quelques centièmes de secondes environ après) que le "moi" s’attribue la dite décision et la traduit narrativement de type: je vais faire ceci ou cela...
Mais en réalité il n'existe qu'un processus inconscient agissant par échec/reussite/mémorisation.
Il n'est pas étonnant que les courants ayant découvert ce mécanisme(il y a plus de 2500 ans!) est abandonné l'idée de dieu.
*Présentisme:courant de pensée qui considère que seul le présent existe.
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Il n'est pas étonnant que les courants ayant découvert ce mécanisme(il y a plus de 2500 ans!) est abandonné l'idée de dieu.
C’est, à mon avis, prendre le problème à l’envers.
Celui qui deviendra le bouddha fait partie d’une famille princière, c'est-à-dire un milieu où le pouvoir est partagé (aussi) entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux dominant. Lorsque le bouddha abandonne ce milieu et cette culture, il jette à la poubelle autant la notion de domination d’une élite autoproclamée s’arrogeant un pouvoir qu’il soit civil ou religieux.
Ne pouvant s’appuyer sur ce qu’il vient de rejeter, il se doit de reconstruire à partir de zéro (c’est rarement, voir jamais le cas) et donc éliminer les supports anciens et ce qu’ils représentent, c'est-à-dire le où les dieux de son temps. De fait il va devoir trouver en lui-même de nouveaux fondements à sa philosophie (ou religion) sans autres prêtres que lui-même (et la nouvelle prêtrise qui va s'ensuivre aussi) qui va se reconstruire sur d’autres bases.
Donc sa démarche réformiste est compréhensible, comme cela s’est passé ailleurs, mais la nature humaine est ainsi faite qu’elle fini par revenir à ce qu’elle a vomi précédemment.
Ecoutant depuis plusieurs décennies, les divers points de vue des courants religieux, y compris les différents courants bouddhistes, le bouddhisme n’est guère différent des autres quant aux grands principes humanistes, le reste est affaire de sensibilité personnelle ou de vécu (parfois malheureux) qui fait jeter l’eau du bain et le bébé avec.
Pour le reste, n'adhérant pas au discours sur l'évolution comme tu n'adhères pas au discours sur une entité particulière créatrice, cela limite le débat
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
janic a écrit :
Donc sa démarche réformiste est compréhensible, comme cela s’est passé ailleurs, mais la nature humaine est ainsi faite qu’elle fini par revenir à ce qu’elle a vomi précédemment.
Ecoutant depuis plusieurs décennies, les divers points de vue des courants religieux, y compris les différents courants bouddhistes, le bouddhisme n’est guère différent des autres quant aux grands principes humanistes, le reste est affaire de sensibilité personnelle ou de vécu (parfois malheureux) qui fait jeter l’eau du bain et le bébé avec.
Sidharta Gautama ne fut pas le seul,loin s'en faut, à rejeter l'idée de dieu,antérieurement l'hindouisme en a fait autant avant de retomber dans le polythéisme pour des raisons liées aux déterminismes sociaux.
Comme je l'ai déjà expliqué la croyance en dieu(x) est directement corrélé aux flux d'énergie qui traverse une société.
Toutes les philosophies qui se sont axées sur la recherche du vide mental,ont vite aboutit à la conclusion qu'il n'y a avait pas de divinités pour les raisons énoncés supra.
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Sidharta Gautama ne fut pas le seul,loin s'en faut, à rejeter l'idée de dieu,antérieurement l'hindouisme en a fait autant avant de retomber dans le polythéisme pour des raisons liées aux déterminismes sociaux.
Comme dit le texte biblique : « ce qui est, a déjà existé et existera encore ; rien de nouveau sous le soleil !» Même le judaïsme, supposé être uniquement monothéiste, a rapidement versé dans l’adoration des idoles « lié au déterminisme social » comme tu le dis.
Comme je l'ai déjà expliqué la croyance en dieu(x) est directement corrélé aux flux d'énergie qui traverse une société.
C’est cyclique aussi et quel que soit le sujet, pas uniquement pour des divinités religieuses classiques. Aujourd'hui la nouvelle divinité est le matérialisme au travers de la religion du scientisme!
Aujourd’hui favorable à une chose, demain contre et vis et versa, donc là encore rien de nouveau !
Si l’on examine les divers courants religieux au travers de l’histoire et donc des croyances qui en découlent, les divinités en tous genres ont été considérées comme des moyens de se défausser de ses sentiments de culpabilité ou comme des entités pouvant accéder à des demandes personnelles comme cela se fait auprès des autorités civiles de toutes cultures. Le polythéisme permettant d’obtenir (ou essayer d’obtenir) ce qu’une autre divinité ne semblait pas accorder. Entre ce système pervers et rien du tout, la question semble réglée, mais en fait n’est que déplacée.
Toutes les philosophies qui se sont axées sur la recherche du vide mental,ont vite aboutit à la conclusion qu'il n'y a avait pas de divinités pour les raisons énoncés supra.
Le vide mental n’est qu’une simple vue de l’esprit, là aussi. La nature ( y compris humaine) a horreur du vide et dès que la place devient libre, elle est aussitôt récupérée par autre chose et pas forcément pour mieux.
Pour les divinités en question, tu n’as pas complètement tort puisque si l’on examine de près ces divinités en question, elles sont si contradictoires qu’il est difficile, voir impossible d’adopter l’idée d’une sans automatiquement, rejeter les autres. La particularité du monothéisme (quel que soit celui-ci d’ailleurs) réduit ce choix à un seul ce qui évite les dispersions et les contradictions.
Pour reprendre une image que j’ai déjà évoqué, le polythéisme c’est comme les ministres d’un gouvernement où chacun peut résoudre un certains nombre de situations afférentes à sa spécialité, mais incompétents (sur le plan décisionnaire) concernant les autres ministères. Le monothéisme c’est comme l’ancienne royauté où le seul et unique patron et décisionnaire était le roi (aujourd’hui le président de l’Etat) qui pouvait créditer ou rejeter les décisions de ses subordonnés.*
Pour autant cela ne veut pas dire que faire le vide ce soit inutile, c’est comme faire le nettoyage de printemps ou faire le vide dans un grenier où l’on a stocké un nombre important de choses dont on ne se servira plus jamais, ou mettre à la corbeille de son ordinateur tous les documents stockés, au cas où, et qui n’ont plus lieu de s’y trouver. Quand à dire que cela aboutisse à la conclusion qu’il n’y a pas de divinités, c’est comme jeter l’eau du bain et le bébé avec, en confondant les cultures religieuses (et leurs divinités) et l’origine de toute choses à laquelle même nos petits cerveaux n’ont que peu accès (c’est plus intuitif qu’autre chose).
Cela signifie-t-il que l’on ne peut conduire sa vie sans se référer à une divinité quelconque ? Absolument pas ! A condition de ne pas confondre les religions avec cette origine qui est la même pour tous croyants ou pas. C’est, pour comparer, comme l’air que nous respirons qui est le même pour tout être vivant sur cette terre et que chacun respire quelle que soit sa démarche philosophique (en espérant qu’il ne soit pas trop pollué par les religions), Sinon c'est comme nier que cet air existe ou bien est inutile en soit et pour cela qu'il suffirait de ne plus le respirer (faire le vide!).
*C’est d’ailleurs pourquoi, dans le monothéisme biblique, leur dieu est comparé à un roi !
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
janic a écrit :C’est cyclique aussi et quel que soit le sujet, pas uniquement pour des divinités religieuses classiques. Aujourd'hui la nouvelle divinité est le matérialisme au travers de la religion du scientisme!
La religion toute puissante à l'heure d'aujourd'hui est sans conteste l'économisme exponentiel:processus de marchandisation de toute chose qui a réussi ce qu'aucun courant,aucune autre idéologie n'avait réussi auparavant:configurer l'ensemble des cerveaux,bouleverser tout les rapports sociaux et transformer une grande partie de la biosphère.
Le matérialisme au sens strict n'a joué quant à lui qu'un rôle subsidiaire de tuteur,permettant l'édification du système sur des bases rationnelle auquelle c'est adjointe l’irrationalité d'une volonté de croissance sans limite.
Le polythéisme permettant d’obtenir (ou essayer d’obtenir) ce qu’une autre divinité ne semblait pas accorder. Entre ce système pervers et rien du tout, la question semble réglée, mais en fait n’est que déplacée.
Le polythéisme apparait avec les premières civilisations et donc de concert avec les premières modifications environnementale.
C'est pour cette raison que l'on remarquera la pluralité de divinités à forme mi-humaine/mi-animale et d'une forme d'administration des divinités, chacune d'entre elle étant doté d'une tache particulières.
Le monothéisme c’est comme l’ancienne royauté où le seul et unique patron et décisionnaire était le roi (aujourd’hui le président de l’Etat) qui pouvait créditer ou rejeter les décisions de ses subordonnés.*
Le monothéisme n'est qu'une adaptation des croyants à un élargissement du domaine culturel afin d'éviter une fragmentation de l'ensemble:un seul dieu, un seul référent,tu as donc tout juste lorsque tu compare dieu à un roi,c'est le même phénomène qui en est à l'origine(phénomène de monopolisation).
Il d’ailleurs logique que le capitalisme est été porté par des monothéisme:courant protestant et judaïque.
Monothéisme=monopole divin.
Le vide mental n’est qu’une simple vue de l’esprit, là aussi. La nature ( y compris humaine) a horreur du vide et dès que la place devient libre, elle est aussitôt récupérée par autre chose et pas forcément pour mieux.
Absolument pas!
Les courants de pensée de type non dualistes ont très vite découvert ce que les sciences contemporaines n'ont démontré que depuis quelques décennies:le mental,le "moi","je",n'est qu'une description narrative postérieur à la prise de décision inconsciente du cerveau.
Il n'y a donc pas de libre arbitre possible* tant que le mental fonctionne.
Dieu étant un concept entièrement déterministe lié aux flux d'énergie qui traverse une société,et dieu n'étant qu'une représentation mental subjective,il était dès lors parfaitement logique que ses courants abandonne un concept aussi erronée.
Maintenant, et tu as raison de le mentionner,la nature(humaine surtout!) à horreur du vide.
Dans la mesure ou le vide mental,l’Éveil, n'est possible que par des entrainements très strictes (limitant drastiquement de fait le nombre de pratiquants),il était en soi logique que ses courants retombent dans l'oubli à causes des déterminismes sociaux(cas de l'hindouisme) ou s'habille d'une vision folklorique (cas du bouddhisme) sous peine d'être écrasé par d'autres religions.
*Libre arbitre qui reste toutefois théorique...
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
Le monothéisme n'est qu'une adaptation des croyants à un élargissement du domaine culturel afin d'éviter une fragmentation de l'ensemble:un seul dieu, un seul référent,tu as donc tout juste lorsque tu compare dieu à un roi,c'est le même phénomène qui en est à l'origine(phénomène de monopolisation).
JE ne compare pas dieu à un roi ; cette image n’est utile que parce que le phénomène est connu dans la civilisation de l’époque. Mais l’image n’est qu’une image justement, pas un modèle, ni une véritable correspondance.
Lorsque le peuple hébreu est réuni en « nation » ce peuple RECLAME un roi comme les nations environnantes car un dieu « éthérisé » ne leur convient guère. D’où la mise en garde que justement les rois de toutes les nations ont apporté plus de malheurs que de bonheur et que la facture risque d’être salée.
Il d’ailleurs logique que le capitalisme est été porté par des monothéisme:courant protestant et judaïque.
Monothéisme=monopole divin.
Ce n’est pas le capitalisme qui est porté par l’un et l’autre (au-delà des déviances inévitables) mais la notion de propriété liée au travail où alors tout salaire est de fait du capitalisme.
Pour le monopole, c’est plus difficile puisque cela n’a rien à voir avec la propriété industrielle. Le monopole divin, c’est comme le monopole de la femme sur ses enfants parce qu’elle en est la génitrice de fait, ELLE SEULE l’est (même avec le bricolage génétique actuel)
Le vide mental n’est qu’une simple vue de l’esprit, là aussi. La nature ( y compris humaine) a horreur du vide et dès que la place devient libre, elle est aussitôt récupérée par autre chose et pas forcément pour mieux.
Absolument pas!
Les courants de pensée de type non dualistes ont très vite découvert ce que les sciences contemporaines n'ont démontré que depuis quelques décennies:le mental,le "moi","je",n'est qu'une description narrative postérieur à la prise de décision inconsciente du cerveau.
Je n’ai pas parlé de moi, de je ou d’ego, pas plus que de psychanalyse ; mais simplement qu’un espace laissé vide se rempli immédiatement d’autre chose comme c’est le cas pour l’air, l’eau, etc… maintenant ce qui s’y substitue est-ce mieux ou pire ?
Il n'y a donc pas de libre arbitre possible* tant que le mental fonctionne.
Si tant est que ce que nous appelons le libre arbitre ne soit, justement, que l’effet des diverses influences qui nous entourent! N’est-ce alors qu’une simple illusion d’un mental qui croie s’en être défait ?
dieu n'étant qu'une représentation mental subjective,il était dès lors parfaitement logique que ses courants abandonne un concept aussi erronée.
Parce que l’erreur c’est justement de vouloir se représenter ce qui ne l’est pas. D’où l’interdit (constamment contourné par les religions) de tenter même de le faire et aux autres dans la même incapacité de le faire, et donc en tirer la supposition que ce qui n’est pas représentable, n’existe pas.
Pour reprendre l’exemple précédent, il ne sert à rien de vouloir se représenter l’inventeur du fil à couper le beurre (hormis flatter un ego qui ne demande que ça) ce qui importe c’est l’objet en soi à cause de son utilité pratique adaptée et reconnaitre de fait qu’il y a bien « quelqu’un » qui l’a conçu, puis réalisé. Le reste c’est du bla, bla inutile.
Maintenant, et tu as raison de le mentionner, la nature(humaine surtout!) à horreur du vide.
Dans la mesure ou le vide mental, l’Éveil, n'est possible que par des entrainements très strictes (limitant drastiquement de fait le nombre de pratiquants),
C’est ce qui distingue, en apparence, certaines religions qui prêchent que l’Eveil (la sainteté dans un autre langage religieux) n’est pas le résultat d’un entrainement particulier, mais relève du don. Ce n’est pas tout à fait juste dans la mesure où les deux sont liés comme dans le domaine sportif par exemple.
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Re: François Roddier, thermodynamique et société
100 – Gaïa ou l’éveil d’une conscience
1 novembre 2016Général
C’est le titre de l’exposé que j’ai fait (en anglais) le 7 octobre dernier au siège de l’ESA (European Space Agency) à Paris. J’ai été invité à faire cet exposé à l’occasion du lancement d’un livre intitulé: « SOS Treaty. The Safe Operating Space Treaty ». Écrit en coopération par des scientifiques et par des juristes, ce livre montre l’urgence de développer des accords internationaux pour la protection de l’environnement.
Le mot « Gaïa » fait référence ici au concept par lequel James Lovelock exprime le fait que l’ensemble des structures qui dissipent sur Terre l’énergie solaire se comporte comme un même être vivant. Cerveau de Gaïa, l’humanité prend conscience qu’elle est en charge des écosystèmes et de l’atmosphère terrestre, comme un individu prend conscience qu’il est en charge de son propre corps pour se nourrir et se maintenir en bonne santé.
Le lecteur intéressé trouvera ci-joint les projections à l’aide desquelles j’ai illustré mon exposé (format pdf ou diaporama). Mon intervention du 18 octobre à Salon de Provence et ma prochaine intervention à Toulon ne sont que des versions françaises pour grand public de ce même exposé.
http://www.francois-roddier.fr/
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