Il faut saluer tes propos mesurés et hors contexte provocateur!
Cependant, si tu es d'accord avec ce que j'ai dit, tu peux simplement dire que "
tu es d'accord", sans pour autant essayer de m'associer à cet accord, (c'est à moi qu'il appartient d'en juger — si je le souhaite — sans pour autant que cela ne soit pris pour un "
acquis tacite" ...et sans me forcer la main!
(si tu vois ce que je veux dire...) Parce que d'une part nous sommes loin d'un tel accord (de manière générale)... Et d'autre part (mais sans offense aucune, je mets juste le doigt sur un paradoxe) il est un peu curieux pour quelqu'un qui prétend être à ce point tatillon sur
«des phénomènes qu'il décrirait lui-même comme éventuellement sectaires», de tenter ainsi obtenir un aval supposé en le rendant tacite part la bande,
"tel que le pratiquent précisément les sectes qu'il cherche à dénoncer" (je chipote....mais j'y vois une dimension éthique et d'équité qui m'échappe dans ta démarche, peut-être à préciser par la suite...)
Non pas que je veuille à mon tour me mettre en «
position d'arbitre» (que néni), mais parce qu'il y a des éléments dont tu ne tiens pas compte parfois dans tes réflexions (comme ceux que je viens de citer notoirement).
Et pour préciser ma pensée, je vais en donner quelques autres à mon modeste niveau....
Si Pierre, Paul, Jacques ou Jean, dans une démarche de prise en charge de leur propre santé, estiment (et vérifient ensuite par les faits) qu'ils ont été soulagés et guéris par une anamnèse puis un diagnostique corrects ayant conduit à prescrire un traitement adéquat, j'estime que — du moment que la démarche du patient entre grandement en ligne de compte dans le processus de guérison — il ne nous appartient pas de dire si telle ou telle méthode est (ou a été) appropriée ou non. Seul le résultat compte. Je ne vais pas rappeler à quel point les forces de l'esprit sont partie intégrante de la biochimie du corps MAIS C'EST UN FAIT INCONTESTABLE ET VÉRIFIABLE — et c'est à double tranchant, elles peuvent tout aussi bien amener un sujet à contribuer négativement à ce qu'il tombe malade (mais bien sûr ça n'en sera que très rarement la cause exclusive) ou à l'opposé pour le guérir — et ce n'est pas de moi, mais fait partie du vécu de chaque praticien voulant sincèrement exercer de la médecine de prévention dans la vie de tous les jours.
C'est pourquoi — malgré les réserves que tu émets dans tes posts concernant certains types de médecine (car oui, tu as établit des distinctions malgré ce que tu dis dans ton dernier post) — je ne puis exclure que ce soit, contrairement à ce que tu penses même si pas dans tous les cas: une bonne stratégie thérapeutique pour certains sujets,
mais à contrario je ne puis le souhaiter dans les cas ou le patient n'est pas totalement maître du jeu, auquel cas je serais même très réservé (autant pour sa santé mentale que physique), puisque pour que cela fonctionne, encore faudrait-il une interaction positive entre la volonté personnelle bien comprise du patient et soumis à son LIBRE arbitre.
En revanche, si ces conditions sont réunies, et que (à titre purement exemplatif, mais c'est une image) «
un flux d'ondes ∂lpha accompagne le sujet» dans son parcours de guérison» (provenant de méditation, yoga, démarche spirituelle ou autre), ça peut booster sa guérison et être sûrement très bénéfique pour lui (mais je le répète, peu importe le flacon, ça peut tout aussi bien être pour certains simplement une tisane servie avec amour par son conjoint accompagné d'un traitement "standard", non "standard" avec de l'homéopathie ou autre, pour d'autres même un placébo (dans la nouvelle acceptation du terme) qui déclenchera la production d'endomédicaments, ou encore une simple consultation médicale conventionnelle (avec molécule active s'ajoutant éventuellement à d'autres endomolécules soignantes), du moment que c'est BIEN VÉCU et choisit librement, je n'y vois AUCUN inconvénient (tout au contraire).
Et bien sûr hors toute fanatisation, dogmatisation et/ou embrigadement/prosélytisme quel qu'il soit (ou toute chose exercée à l'encontre de la volonté des personnes, de façon directe ou indirecte:
je n'y crois pas et d'ailleurs il n'y a guère de chance que cela "fonctionne"...)
Car comme tu peux le voir, les considérants ne sont pas aussi simples à clarifier que ça (même pour quelqu'un ayant de l'expérience et exerçant dans ce domaine vaste qu'est: "
La culture de prévention"). J'en profite pour te remercier néanmoins pour ta démarche de clarification, en souhaitant qu'elle soit sincère.
Crdt.