Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

Débats philosophiques et de sociétés.
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par Obamot » 20/05/16, 21:17

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :Je suis désolé, mais l'ouvrage d'Henri Laborit, est une réflexion non scientifique


Lequel?
La moitié des livres de H.Laborit sont de la science pure et dure,les autres (éloge de la fuite,la nouvelle grille) une réflexion de sociobiologie.


"Dieu ne joue pas aux dés".
Il ne suffit pas ce citer les auteurs pour leur faire dire ce que toi tu veux leur faire dire et sans avoir lu leurs ouvrages!
Il n'y a absolument aucun doute que Henri Laborit a écrit de sérieux livres scientifiques: mais que l'on soit scientifique ou non, n'a strictement rien à voir avec le fait de savoir si "quelque chose" non encore découvert/prouvé serait a-scientifique (avec le "a" privatif).

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :
sen-no-sen a écrit :Qu'est ce que dieu?
Définition du dictionnaire: Être suprême, le créateur de la Terre. (pour faire court).
T'es sérieux? Vraiment tu prétends répondre à cette question via la définition du dico? Ou alors tu sous-estimes la capacité de tes interlocuteurs à avoir d'autres hypothèses!


La définition du dictionnaire est on ne peut plus synthétique mais elle donne un aperçus,mon idée ici n'est pas de pondre une thèse sur le sujet,mais d'apporter une réponse elle aussi synthétique.

Merci de ne pas dénaturer le sens de mes propos en tronquant leur pourquoi, c'est à dire tes propres réflexions. Pour ensuite les retourner:

sen-no-sen a écrit :Tiens au fait, donne moi ta définition de dieu?

Oui, je vois... Je note que tu n'es plus tout à fait sûr de ce que tu avances :P puisque tu demandes aux autres LEUR définition, pour que l'on s'engage éventuellement dans le terrain glissant dans lequel tu t'es engagé! :mrgreen:
Ne comptes pas sur moi pour te donner "ma définition" si tant est que j'en aies une! (Mais je vais y réfléchir...)
D'ailleurs comment pourrais-je définir ce que personne n'a encore réussi à cerner: "l'absence de preuve, n'est pas la preuve de l'absence" :mrgreen:


sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :
sen-no-sen a écrit :C'est à partir de ce terme [dieu] que c'est construite notre imaginaire collectif, le terme dieu n'est donc pas un terme masculin par hasard(référence au patriarcat).
L'église par ailleurs fait souvent référence au "père éternel"(sic!)
Non désolé, j'ai été pendant quinze ans dans une radio œcuménique, j'ai souvent suivi les émissions de théologie, mais je ne me souviens pas de description aussi réductrice. Il a surtout été beaucoup question de symbolique, mais c'était surtout pour représenter ce que les humains projettent, là, au travers de leur perception (j'ai jamais dit qu'il n'y avait pas une tendance à la faire, mais en quoi cela présupposerait-il d'une existence ou non-existence de cette "chose" tel que tu l'as exprimé...)

Relis bien ce que j'ai noté:le terme dieu est d'origine masculine parce qu'il est apparu au sein d'une société patriarcale,est ce réducteur?
Avant de débattre d'un terme encore faut il comprendre dans quel cadre historique celui ci est apparu.

C'est pas faux, en même temps ce n'est pas mon interprétation. D'ailleurs le fait que "quelque chose" existe de façon tangible, n'a strictement rien à voir avec "l'imaginaire collectif". «To be or not to be, that's the [real] question!»

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :Mais je ne me prononce pas, je dis juste qu'il est très osé de prétendre qu'il n'y aurait pas "quelque chose" qui nous échappe dans ce puzzle du vivant. Sans vouloir chercher à définir ce que cela serait, ou ne serait pas, force/s spirituelle/s ou non, etc (d'autres s'y sont déjà cassé les dents.)

Je n'ai jamais mentionné le fait qu'il n'y aurait pas "quelque chose d'autre",je ne suis pas du tout positiviste.
Je me suis simplement efforcé d'expliquer que le terme dieu ne mène pas là ou les croyants le pense,c'est un déviation particulièrement subtile de la métaphysique à des fins politiques.

C'est autre chose en effet, tu comprendras dès lors pourquoi je ne me sois pas prononcé :mrgreen:
► Afficher le texte

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :Oui mais c'est toi qui pense ça. On pourrait dire pareil avec les dingos fanatisés par la C!A et envoyés aux casse pipe alors qu'ils croient dur comme fer au conditionnement dont ils ont été l'objet (il faut bien dire que chez certain, il y a un "terrain favorable").
Dans ce cas précis démontre moi l'inverse avec des exemple issus des religions?

Ah mais moi je n'ai pas pris parti, c'est toi qui a pris ce risque, c'est ton boulot de faire ça ^^ (thèse, anti-thèse, synthèse!) :mrgreen:

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :On peut tout aussi bien admettre que le "dieu" dont tu parles serait une projection au travers de l'exercice du pouvoir d'une certaine frange de la population sur l'autre (sans pour autant réussir à prouver que son pendant légitime existerait "autrement" que la symbolique humaine le perçoit: autrement ou pas, je te rappelle qu'il y a l'exemple du règne animal).

Pourrait tu développé la question du règne animal?

Je me suis approché du chat, j'ai essayé d'entrer en communication avec lui, mais il ma vu venir, il est parti en miaulant, d'un air de dire:
— «Inutile de me demander, comme si tu ne savais pas!»

Poli, j'ai pas insisté... :cheesy:

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :Ah non, pas du tout... Pas si on n'a pas tranché sur le fait que dieu existerait (ou n'existerait pas). Désolé.
Viser un concept absolu, serait finalement un choix booléen (c'est bête, je me suis soumis mais j'ai pas choisi: "joke")

C'est complétement l'inverse!

Ok, admettons, et...?

sen-no-sen a écrit :Logique Booléenne=vrai ou faux, donc divalente,dualiste.
Il me semble bien avoir mentionné le terme de tétravalence plus haut?
Hors, l'origine de toute chose ne se définit pas comme un objet matériel.
En somme définir l’origine des origines revient, si je suis ton point de vu, à se demander si les clés sont sur la table ou non(logique divalente).
Hors toutes les spiritualités sérieuses finissent par aboutir à la notion de non dualité,d'unicité...!

Ah, bien, bien... soit.... J'ai pas d'opinion là-dessus, il doit y avoir un fond de vérité si tout le monde aboutit à la même conclusion? Même certains physiciens, biochimistes, chimistes, et jusqu'au niveau des atomes et de leur cohésion: c'est du lourd (mais je ne souhaite pas prendre parti dans ce débat là...J'ai déjà dit pourquoi.)

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :Sans offense aucune, je me fiche un peu de tout ça (même si je respecte les avis des uns et des autres) car ce qui compte c'est pas d'aller se faire voir chez les grecques (antiques), mais bien de discuter ce que l'on en pense ici et maintenant, avec ce que l'on sait (ou croit savoir) aujourd'hui.

Ce qui revient à balayer d'un revers de main l'histoire,les clés du langage et donc de la compréhension... :frown:

Je ne balaye rien du tout, je suis d'accord sur certaines de tes opinions, pas sur tout. C'est mon droit d'essayer de ne pas avoir de position dogmatique (il peut y en avoir dans les deux "camps" si on voit ça de façon booléenne, ce qui semble manifestement ton cas si on analyse ta grille de lecture, mais je peux me tromper). Je me place juste dans "l'ici et maintenant" de la discussion présente (sans regarder le passé ou nous avons dit tour à tour que ce qu'il y avait à en tirer n'était pas satisfaisant, et sans possibilité de se projeter dans le futur...mais pour moi rien ne changera avant longtemps, sauf le jour de sa propre mort, ce qui est difficile à admettre! J'ai eu deux expériences de NDE/EMI dans ma vie, ou pré-NDE, je ne suis donc pas trop inquiet.)

sen-no-sen a écrit :Je remarque également que tu mentionne existence de dieu,pourquoi parle tu de ce terme au singulier?

► Afficher le texte
N'as-tu pas remarqué d'ailleurs, que j'ai chaque fois écris ce terme entre guillemets? Je l'ai fait sciemment. Ce terme ne me convient pas, j'ai tenté à plusieurs reprises d'autres formulations, c'est vraiment pas mon propos. Et toi surtout tu l'as utilisé au singulier et sans guillemets. :cheesy:
alors j'ose la question: si tu ne crois pas en "dieu" au singulier, peut-être crois-tu en "dieux" au pluriel ? :mrgreen: Image
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 20/05/16, 21:48

Obamot a écrit :"Dieu ne joue pas aux dés".
Il ne suffit pas ce citer les auteurs pour leur faire dire ce que toi tu veux leur faire dire et sans avoir lu leurs ouvrages!
Il n'y a absolument aucun doute que Henri Laborit a écrit de sérieux livres scientifiques: mais que l'on soit scientifique ou non, n'a strictement rien à voir avec le fait de savoir si "quelque chose" non encore découvert/prouvé serait a-scientifique (avec le "a" privatif).


Je dispose en ce moment même de cet ouvrage...et de bien d'autres de cet auteurs! :P

Oui, je vois... Je note que tu n'es plus tout à fait sûr de ce que tu avances :P puisque tu demandes aux autres LEUR définition, pour que l'on s'engage éventuellement dans le terrain glissant dans lequel tu t'es engagé! :mrgreen:
Ne comptes pas sur moi pour te donner "ma définition" si tant est que j'en aies une! (Mais je vais y réfléchir...)
D'ailleurs comment pourrais-je définir ce que personne n'a encore réussi à cerner: "l'absence de preuve, n'est pas la preuve de l'absence"



Tu m'a rétorqué que la définition du dictionnaire était insuffisante,je te serai donc gré de me faire part d'une définition plus approprié(?)
Si l'on demande à une personne lambda une définition de dieu,je ne pense pas que la réponse apporté serait très différente de celle du Larousse.

Et honnêtement, une bonne partie de ton discours n'est pas évident à comprendre que: «tu admettrais "l'existence de quelque chose", tout en réfutant que l'on appelle cela par le nom qui conviendrait dans son acception populaire: "dieu"...là c'est toi qui chipote, même si t'as mise en garde est extrêmement fondée!


Par quelque chose d'autre,je pensais par exemple aux univers parallèles,à des dimensions cachés,mais pas vraiment à un créateur.
Comme je l'ai expliqué à janic,la possibilités d'êtres dotés d'une super voir d'une hyper-intelligence est tout à fait possible.
Confronté à une telle chose,nous aurions vite fait de qualifier ses êtres de dieux.
Mais je ne base pas mon opinion sur les possibilités offerte par les lois de la nature de voir apparaitre de tel entités,mais sur les textes religieux,leurs structures et leurs rapports à la société,ce qui est très différent.
C'est dommage car j'aurais volontiers voulu abordé la question d'un point de vu exégétique à la lumière du naturalisme...
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par Ahmed » 20/05/16, 21:50

Sen-no-sen, je suis presque déçu par ta réponse sur la question du sacrifice: j'aurais tellement aimé une version opposée à la mienne! :lol:
Il est vrai que ma vision est, originellement, moins imprégnée de thermodynamique, mais elle s'en accommode volontiers.
La question de la violence est absolument fondamentale: chez les autres animaux, des barrières instinctuelles limitent à peu de choses les violences interspécifiques (la plupart du temps des simulacres, quoique très réalistes).
Chez les humains, et c'est sans doute une contrepartie paradoxale du développement particulier de l'intelligence, de tels mécanismes n'existent pas*; ce sont donc, effectivement, des mécanismes culturels qui sont chargés de contenir la violence (au deux sens du terme) à un niveau compatible avec la survie du groupe. En ce sens, je ne comprends pas ta phrase:
La mort d'un humain ou d'un animal représentant la somme maximale à verser pour expier les fautes (principe du bouc émissaire).
et je serais plus enclin à y voir plutôt la somme minimale?
À l'intérieur de groupes humains assez restreints, ce système remplit correctement son office, même s'il faut reconnaître qu'il ne s'agit que d'un pis aller. À l'échelle des nations ou des alliance de nations, les pulsations sacrificielles s'observent toujours, mais leurs extensions toujours plus grandes font dorénavant douter de leur fonctionnalité. La rivalité économique qui prédomine largement aujourd'hui, se résout sporadiquement en grandes conflagrations guerrières que seule la capacité destructive inouïe de la technique contraint au maximum tolérable (équilibre (?) de la terreur). Entre deux guerres, la puissance industrielle destructrice fonctionne "pacifiquement" au détriment de tout ce qui vit, ce n'est que lorsque ce processus rencontre un obstacle que survient ces accès belliqueux dirigés, non vers l'obstacle, mais contre un exutoire; et, là encore, il s'agit de prouver la suprématie techno-industrielle** sur des sociétés économiquement moins avancées: en somme, supprimer ceux qui ont le malheur de ne pas nous ressembler assez, alors que les aspirations qui les animent contre nous sont de même nature! Ces "barbares" ne le sont que parce qu'ils n'ont pas accès à la barbarie "soft" qui est la nôtre.

*Ce qui est facilement compréhensible, puisque la culture qui est liée à l'intelligence (qui n'est pas la raison!) fonctionne par contamination mimétique et, dans ce contexte, toute violence entraîne une violence réciproque... le sacrifice sert à rompre la chaîne des représailles.
**En réalité, cela démontre exactement le contraire: le déni des contradictions internes systémiques poussent à externaliser toute crise.
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par Obamot » 20/05/16, 22:01

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :"Dieu ne joue pas aux dés".
Il ne suffit pas ce citer les auteurs pour leur faire dire ce que toi tu veux leur faire dire et sans avoir lu leurs ouvrages!
Il n'y a absolument aucun doute que Henri Laborit a écrit de sérieux livres scientifiques: mais que l'on soit scientifique ou non, n'a strictement rien à voir avec le fait de savoir si "quelque chose" non encore découvert/prouvé serait a-scientifique (avec le "a" privatif).


Je dispose en ce moment même de cet ouvrage...et de bien d'autres de cet auteurs! :P

Et bien relis-le.

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :Oui, je vois... Je note que tu n'es plus tout à fait sûr de ce que tu avances :P puisque tu demandes aux autres LEUR définition, pour que l'on s'engage éventuellement dans le terrain glissant dans lequel tu t'es engagé! :mrgreen:
Ne comptes pas sur moi pour te donner "ma définition" si tant est que j'en aies une! (Mais je vais y réfléchir...)
D'ailleurs comment pourrais-je définir ce que personne n'a encore réussi à cerner: "l'absence de preuve, n'est pas la preuve de l'absence"


Tu m'a rétorqué que la définition du dictionnaire était insuffisante,je te serai donc gré de me faire part d'une définition plus approprié(?)
Si l'on demande à une personne lambda une définition de dieu,je ne pense pas que la réponse apporté serait très différente de celle du Larousse.

Non, j'ai simplement noté que réfutant la notion de "dieu" tu insistait tellement pour utiliser la définition du dictionnaire.
Je trouve ça étrange de vouloir "piéger" (ou "désambiguer") les gens sur la base de la définition d'un dico (définition à laquelle tu ne crois pas toi-même), alors qu'ici nous essayons d'avoir des discussions un peu plus "élevées"...

Si je décline l'invitation de me prononcer sur un point de division, c'est mon droit.

sen-no-sen a écrit :
Obamot a écrit :t honnêtement, une bonne partie de ton discours n'est pas évident à comprendre que: «tu admettrais "l'existence de quelque chose", tout en réfutant que l'on appelle cela par le nom qui conviendrait dans son acception populaire: "dieu"...là c'est toi qui chipote, même si t'as mise en garde est extrêmement fondée!


Par quelque chose d'autre,je pensais par exemple aux univers parallèles,à des dimensions cachés,mais pas vraiment à un créateur.
Comme je l'ai expliqué à janic,la possibilités d'êtres dotés d'une super voir d'une hyper-intelligence est tout à fait possible.
Confronté à une telle chose,nous aurions vite fait de qualifier ses êtres de dieu.
Mais je ne base pas mon opinion sur les possibilités offerte par les lois de la nature de voir apparaitre de tel entités,mais sur les textes religieux,leurs structures et leurs rapports à la société,ce qui est très différent.

Tu reprends du texte mis en spoiler. Pas envie de développer ça. J'ai déjà dit ce que j'en pensais. D'accord avec l'hypothèse des mondes parallèles toussa, toussa... (j'en ai parlé moi-même)

sen-no-sen a écrit :C'est dommage car j'aurais volontiers voulu abordé la question d'un point de vu exégétique à la lumière du naturalisme...

Je ne suis pas spécialiste, tu peux toujours tenter l'expérience :mrgreen:
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 20/05/16, 22:26

Ahmed a écrit :Sen-no-sen, je suis presque déçu par ta réponse sur la question du sacrifice: j'aurais tellement aimé une version opposée à la mienne! :lol:
Il est vrai que ma vision est, originellement, moins imprégnée de thermodynamique, mais elle s'en accommode volontiers.
La question de la violence est absolument fondamentale: chez les autres animaux, des barrières instinctuelles limitent à peu de choses les violences interspécifiques (la plupart du temps des simulacres, quoique très réalistes).


La question de la violence est très bien expliqué par Konrad Lorenz dans son ouvrage "L'Agression, une histoire naturelle du mal".
Il explique grosso modo...la même chose que toi... :P
Pour résumer: les animaux dotés d'un pouvoir de prédation(envers le genre animal) élevés type crocs,mâchoires puissantes etc...sont dotés d'une "barrière instinctuelles" (comme tu le note très justement) qui empêchent les individus de s'entretuer lors de conflits rituels(territoire,séduction, domination,affrontements etc...).
Cela est constatable chez nos amis chiens et chats.
Hors cas particuliers(territoire trop réduit,famine),ce "pare feu" fonctionne à merveille.

...Par contre dans le cas des animaux dotés de capacités de prédations réduites...tels que les primates par ex(sic!),ses barrières sont très peu développés.
Si l'on rajoute à cela l'apport de la culture et la dichotomie entre nos centres limbiques,il apparait que l'être humain est l'animal le plus dangereux de l'histoire naturelle...
Cette théorie explique également la raison des troubles psychiques,très nombreux, chez homo sapiens.

et je serais plus enclin à y voir plutôt la somme minimale?


Ce que je voulais dire,c'est que la mort d'un être vivant représente l'acte le plus violent qui soit,plus par exemple que l'offrande de grains de riz.

Entre deux guerres, la puissance industrielle destructrice fonctionne "pacifiquement" au détriment de tout ce qui vit, ce n'est que lorsque ce processus rencontre un obstacle que survient ces accès belliqueux dirigés, non vers l'obstacle, mais contre un exutoire; et, là encore, il s'agit de prouver la suprématie techno-industrielle** sur des sociétés économiquement moins avancées: en somme, supprimer ceux qui ont le malheur de ne pas nous ressembler assez, alors que les aspirations qui les animent contre nous sont de même nature! Ces "barbares" ne le sont que parce qu'ils n'ont pas accès à la barbarie "soft" qui est la nôtre.


Cela ne peut pas être mieux formulé!
Dernière édition par sen-no-sen le 20/05/16, 22:34, édité 1 fois.
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 20/05/16, 22:34

Obamot a écrit :Non, j'ai simplement noté que réfutant la notion de "dieu" tu insistait tellement pour utiliser la définition du dictionnaire.
Je trouve ça étrange de vouloir "piéger" (ou "désambiguer") les gens sur la base de la définition d'un dico (définition à laquelle tu ne crois pas toi-même), alors qu'ici nous essayons d'avoir des discussions un peu plus "élevées"...


Je ne piège personne,la plupart des auteurs mettent en bas de page ou en annexe la définition des termes qu'ils vont développés dans leurs ouvrages.
Hors comme tu le note,je ne crois pas au sens profond de cette définition.
La définition du dictionnaire est basé sur l'aspect traditionnel et mythologique de dieu(rappelons que deus est à mettre en rapport avec les dieux Grecques et que deva(même racine indo-européenne) son penchant sanskrit nous provient de la trimurti Indienne).
Hors celle ci ne représente pas fidèlement sa réalité sociologique.
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par Obamot » 20/05/16, 23:00

Tu es un bien meilleur théologien que moi, je ne puis le dire Image


:mrgreen:
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par janic » 21/05/16, 09:14

Là aussi, ça va être un peu du vrac
Sen no sen bonjour
janic a écrit : Démonter quoi ? comme qu'il y a de l'information au delà de l'espace temps? Que les interprétations de certains indices sont transformées en fait pour les besoins des causes de chacun ?
Tu toujours fâché avec les faits..
Je suis fâché avec la prétention à donner une seule interprétation aux faits. Les tribunaux doivent trier entre les faits supposés incontestables (voir toutes les erreurs judiciaires qui en témoignent) et entre des indices qui ne sont que des pistes possibles pour aboutir à des faits (toujours supposées incontestables)
J'attends toujours ta réponse sur l'information de guillemant (pas Roddier, j'ai rectifié!)
apporte moi quelques éléments factuel stp...
L’évolutionnisme ! les travaux d'Yvette Deloison évoqué ci dessus
As tu étudié l'animisme et les sociétés primitives?
Oh que non ! On peut se disperser à tout va et en savoir un peu sur beaucoup de chose, ou beaucoup sur peu de chose et j’ai choisi la deuxième voie. Donc le peu que j’en sais est trop superficiel pour émettre une opinion quelconque.
Ou l’inverse ! Le rapport des sociétés humaines et lié à la structure du divin. En effet, dans une optique créatrice, les sociétés humaines sont des produits de la création, justement, au même titre qu’un tableau, qu’une statue ou tout autre œuvre et donc aussi des produits vivants.
Ce qui marche dans un sens ne fonctionne pas nécessairement dans l'autre!
Tout est question de savoir quel est le bon sens :la poule ou l'œuf! Elémentaire mon cher Watson !
Toutes les sociétés humaines ne sont pas déistes.Un certain nombre sont athées comme le Boudhisme,le Taoisme ou l'Hindouisme de l'Advaita Vedanta ou encore animistes:
Bien sûr et heureusement sinon cela ne permettrait aucune possibilité de comparaison, et donc de choix.
84 % de la population mondiale est religieuse
En 2010, huit personnes sur dix s’identifient à un groupe religieux. C’est le principal constat de la dernière étude démographique du Pew Forum on religion & public life, un centre de recherche indépendant basé aux États-Unis. 5,8 milliards d’individus, soit 84 % d’une population mondiale estimée à 6,9 milliards de personnes, se déclarent membres de l’une des cinq grandes religions : bouddhisme, christianisme, hindouisme, islam, judaïsme. 16 % ne se reconnaissent dans aucune, une partie restant cependant attachée à des principes spirituels — la croyance en un dieu, par exemple.
Les chrétiens sont majoritaires : ils représentent 32 % de la population mondiale. Viennent ensuite les musulmans (23 %), les hindous (15 %), les bouddhistes (7 %) et enfin les juifs (0,2 %). (soit plus de 55% monothéistes biblique). Les non affiliés sont donc le troisième groupe le plus important, juste devant les hindous, du point de vue du nombre (16 %). Quelque 400 millions d’individus, soit 6 % de la population mondiale, sont attachés à une religion traditionnelle — africaine, chinoise, amérindienne, aborigène… Un peu moins de 1 % évoque d’autres croyances, comme le sikhisme, le shintoïsme, le taoïsme ou encore le zoroastrisme.
Les chrétiens forment aussi le groupe le plus dispersé. Un quart vit en Europe, un autre en Amérique latine et caribéenne, un troisième en Afrique. 12 % vivent en Amérique du Nord, 13 % dans la région Asie – Pacifique. Les chrétiens d’Orient — quelque douze millions d’individus — représentent moins de 1% du groupe dans le monde. Les autres religions sont plus concentrées. Plus de 90 % des bouddhistes ou des hindouistes vivent en Asie, ainsi que 76 % des non affiliés et 62 % des musulmans. Des chiffres à relativiser : les habitants de cette région sont plus nombreux sur tous les plans.

Le monde
Pas à imaginer, ce qui n’est que de la science fiction, mais à croire que cela puisse réellement exister!
On as dit la même chose des robots,tu veut des vidéos pour te rafraichir la mémoire?
Pas la peine c’était mon métier !
Je réagissais par rapport au terme imaginer que tu as utilisé. Imaginer n’est qu’une abstraction de l’esprit ; C’est le lot des poètes, des artistes, des écrivains et autres. Au delà, ça devient une croyance qui est plus précise que d’imaginer de façon abstraite.
Cette tendance presque pathologique à ne pas anticiper les événements est des plus tristes.
Faudra t-il que tu soit la cible d'un robot tueur pour croire à l'imminence d'un tel futurs?
Tu vois, là c’est de la croyance pure et dure!
le terme dieu n'est donc pas un terme masculin par hasard(référence au patriarcat).
L'église par ailleurs fait souvent référence au "père éternel"(sic!)
Non désolé, j'ai été pendant quinze ans dans une radio œcuménique, j'ai souvent suivi les émissions de théologie, mais je ne me souviens pas de description aussi réductrice.
Tout à fait, Obamot, c’est extrêmement réducteur en plus d’être inexact. Dans le judaïsme (qui théologiquement pose les bases du monothéisme biblique) dieu n’est ni masculin, ni féminin. Le masculin est utilisé comme une analogie entre la culture de la société concernée et la nature même de dieu.
Des mots comme échelle, pompe, etc… sont au féminin et d’autres comme le temps (mais la durée) sont au masculin, ça n’en fait pas un sexisme pour autant.
L’utilisation de père (qui dans la culture judaïque désigne autant la partie « féminine » que « masculine » attribuée à dieu) sert donc à donner un sens aux choix et comportements des individus par comparaison avec leur vécu (en tant qu’adultes) vis-à-vis de leur progéniture (donc créée).
Pour l'anecdote, là aussi c'est réducteur que d'utiliser le terme l'église comme si il n'y en avait qu'une, alors qu'elles sont des centaines et pas toujours (pas souvent) en accord entre elles. (c'est comme dieu au singulier ou dieux au pluriel: de qui parle-t-on?)
sen-no-sen a écrit :Maintenant,si l'on se base sur les texte religieux de différentes sources(polytheiste,monolatres,monotheiste),il apparait,bien curieusement que dieu(x) prenne le partie pris de certain...
ex:“ Vous détruirez complètement les Hittites, les Amorites, les Cananéens, les Perizites, les Hivites et les Jébusites, comme le SEIGNEUR votre Dieu vous l’a commandé. ” — DEUTÉRONOME 20:17
Déjà la citation n’est pas polythéiste, mais bel et bien biblique.
Cette citation est typique de celles que choisissent les terroristes pseudo musulmans pour se justifier. Ici comme pour toute exégèse, un texte perd sa signification lorsqu’il est coupé de son contexte et c’est malsain.
J’ai déjà donné un avis, compte tenu du contexte, par une analogie.
Lorsque une personne est atteinte d’une pathologie gravissime, la corps médical « impose » de trancher dans le vif et découpant le corps en morceau, irradiant, empoisonnant pour détruire tantôt un appendice, tantôt une prostate, un rein, un sein, etc… considérant que détruire une partie, pour sauver le tout, en vaut la chandelle. C’est une solution extrême liée au contexte.
Obamot :
Mais qui a dit que la caractéristique de dieu serait sa faculté d'intervenir dans le "ici et maintenant"?
Rien ne l’empêche pour autant. De nombreux témoignages le soutiennent.
Sen no sen
Je n'ai jamais mentionné le fait qu'il n'y aurait pas "quelque chose d'autre",je ne suis pas du tout positiviste.
C’est déjà un pas de fait vers la reconnaissance d’un « autre chose » que culturellement les gens appellent dieu (il faut bien donner un nom aux choses !)
Je me suis simplement efforcé d'expliquer que le terme dieu ne mène pas là ou les croyants le pense,
Ca c’est un présupposé de savoir ce que les croyants pensent justement.
sen-no-sen a écrit :Qu'est ce que dieu?
Définition du dictionnaire: Être suprême, le créateur de la Terre. (pour faire court).
Pour faire court, c’est court.
La définition du dictionnaire est culturelle, pas théologique ; car réduire ce « dieu » à la création de la terre (seulement) c’est comme considérer que l’inventeur du véhicule roulant s’est limité à la roue.
Ensuite la notion, culturelle toujours, d’Être renvoie à une conception anthropologique et morphique que l’on retrouve dans les tableaux, images ou représentations par commodité d’enseignement. Sa réalité est plus subtile puisqu’elle renvoie, théologiquement, à être « je suis celui qui est » (comme chacun d’entre nous d’ailleurs) et donc impossible à définir, sinon par la foi en cet autre chose qui n’est d’ailleurs pas non plus une chose.
Ce que je voulais dire, c'est que la mort d'un être vivant représente l'acte le plus violent qui soit, plus par exemple que l'offrande de grains de riz.
Spirituellement, il n’y a pas de différence puisque c’est l’intention qui compte, pas le choix de l’objet du sacrifice. Sur le plan biologique, c’est la même chose, il y a destruction d’une vie pour se l’approprier (à une nuance près qu’est la fruitarisme). Reste ce que l’on appelle aujourd’hui l’éthique qui est plus proche d’un sentimentalisme que d’une véritable éthique (par exemple le refus de considérer les autres animaux comme des êtres sensibles pendant des générations). Par la mise à mort d’un autre être humain, chacun se sent véritablement concerné par la fragilité de notre vie et devrait inciter à y réfléchir. Malheureusement, cela n’agit, le plus souvent, qu’avec la mort d’un très proche ou lorsque l’on est soit même en danger.
Gandhi avait bien compris que la violence qui est au cœur de l’homme ne disparaitrait pas tant que l’humanité continuerait de tuer d’autres êtres vivants à commencer par les autres animaux, juste pour satisfaire leurs désirs morbides.
Tu es un bien meilleur théologien que moi, je ne puis le dire
En théologie générale, c’est possible ! En théologie biblique, c’est une catastrophe (mais pas pire que tous ceux qui n’ont pas étudié le sujet, évidemment!) :|
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 21/05/16, 11:42

janic a écrit :J'attends toujours ta réponse sur l'information de guillemant (pas Roddier, j'ai rectifié!)


J'ai déjà répondu à cette question,je réitère donc:L'information hors espace temps corresponds à la notion de multivers.
Multivers,Meta-Univers,Univers en Puissance,Au delà...c'est une question de terminologie.
De nombreuses expériences de physique quantique ont démontrés que notre Univers était non locale(expérience d'A.Aspect ,de A.Zellinger etc...),il ne s'agit pas de spéculation ni d'hypothèses(j'insiste!):
Une non localité dans l'espace,mais également dans le temps (logique puisque ses deux notions ne font qu'une: l'espace temps).
En somme ce que nous appelons le "présent" n'a de valeur que pour un observateur donné....nous ne sommes pas encore nés dans notre passé et déjà morts dans le futur,ce qui relativise complétement la notion d'existence tel qu'elle est présenté classiquement!
Selon Guillemant(qui n'a fait reprendre des travaux d'autre scientifiques tel que Juan Maldacena,Anton Zellinger,Richard Gott,LI-Xin Li),il existerait des bouclages temporelles:
Image

Certaines informations* d'un des futurs de notre univers déboucheraient dans notre "présent",ce qui permettraient des bouclage retro-causaux(influence du futurs sur le présent).
Je ne dispose pas des compétences (loin de là!) pour dire si de tels phénomènes se produisent effectivement,toutefois cela pourrait expliquer certains phénomènes qualifier de paranormaux, comme la précognition par ex...en tout cas c'est la position de Phillipe Guillemant.


*Ses informations circuleraient d'une zone à l'autre ou d'une période à l'autre par ce que les physiciens appels le Bulk ou encore l'hyperespace....donc hors espace temps.


Déjà la citation n’est pas polythéiste, mais bel et bien biblique.
Cette citation est typique de celles que choisissent les terroristes pseudo musulmans pour se justifier. Ici comme pour toute exégèse, un texte perd sa signification lorsqu’il est coupé de son contexte et c’est malsain.
J’ai déjà donné un avis, compte tenu du contexte, par une analogie.
Lorsque une personne est atteinte d’une pathologie gravissime, la corps médical « impose » de trancher dans le vif et découpant le corps en morceau, irradiant, empoisonnant pour détruire tantôt un appendice, tantôt une prostate, un rein, un sein, etc… considérant que détruire une partie, pour sauver le tout, en vaut la chandelle. C’est une solution extrême liée au contexte.


Je n'ai pas mentionné que cette citation était polytheiste...mais bon...(?)
Le Deutéronome correspond à la période Moisaïque,et donc le passage entre monolatrisme et monotheisme.
Monotheisme=phase de monopolisation,ce qui historiquement colle parfaitement avec ce qui est mentionné dans ce passage de l'Ancien Testament;c'est la phase expansionniste du champ culturel,d’où la nécessité comme tu le mentionne de "trancher dans le vif" de ceux qui ne partage pas les mêmes "mèmes".

Spirituellement, il n’y a pas de différence puisque c’est l’intention qui compte, pas le choix de l’objet du sacrifice. Sur le plan biologique, c’est la même chose, il y a destruction d’une vie pour se l’approprier (à une nuance près qu’est la fruitarisme). Reste ce que l’on appelle aujourd’hui l’éthique qui est plus proche d’un sentimentalisme que d’une véritable éthique (par exemple le refus de considérer les autres animaux comme des êtres sensibles pendant des générations). Par la mise à mort d’un autre être humain, chacun se sent véritablement concerné par la fragilité de notre vie et devrait inciter à y réfléchir.


Le sacrifice d'humains ou d'animaux est une aberration totale.
Tous les authentiques maitres de sagesses étaient unanime:la seul chose à sacrifier c'est notre égo...
La pratique de rite sacrificiel démontre par A+B que les divinités n'existent pas au sens stricte(êtres surnaturelle) mais que celles ci correspondent bien à la volonté du groupe,c-a-d :un concept anthropomorphique qui symbolise l'unicité au sein d'un champ culturel...
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Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par Ahmed » 21/05/16, 12:53

Tous ces soubresauts de violence liés à des blocages temporaires de la reproduction capitaliste* sont en train de passer de l'état temporaire à celui de permanent. C'est ce qui explique les politiques d'austérité actuelles, et le fait qu'environ 4/5 de la masse d'argent en circulation ne provient plus de sa source habituelle, mais de l'industrie financière fictive. Le sacrifice qui est en train de s'accomplir, au nom de l'accumulation de la valeur abstraite dépassera ce qui a eu lieu le siècle précédent et qui n'avaient fait qu'accélérer le présent processus de décomposition.

*L'impossibilité d'accomplir la circulation du capital en vue de son accroissement.
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