Sen no sen bonjour
Merci de me donner encore quelques pièces!
Les colonies d'insectes eusociaux partage en effet beaucoup de point commun avec les groupes humains,c'est d'ailleurs à partir des observations sur ses petites bestioles que la notion de super-organismes est née.
Toutefois chez les fourmis les affrontement sont inter-spécifiques.
Comme les humains qui ne se reconnaissent pas dans la différence avec l’autre, pour des questions de couleurs, de cultures. Ca reste du génocide que ce soit chez les fourmis , les abeilles et autres.
Chez nos amis mante religieuse, la mort(non systématique) du mâle ne relève pas clairement du "meurtre" mais plutôt de l'amuse bouche facile.
Sachant que madame donnera naissance à des centaines d'œufs,la mort du mâle pour nourrir maman relève donc plus du don de soi!
Ouah, la métaphysique chez les mantes religieuses! Je doute, vu les précautions (parfois insuffisantes) pour éviter de se faire manger, monsieur mante ait la moindre intention de servir de casse croute, même pas d’intention du don de soi.
D'ailleurs monsieur comme madame savent-ils que leur accouplement va donner des centaines d'œufs ou agissent-ils ainsi simplement parce que leurs hormones leur impose ce comportement?
Même chose chez les araignées qui ne se soucient guère du sort de monsieur qui vient s’accoupler, sa survie dépend de sa rapidité à fuir et là encore pas de métaphysique en cause.
Ca c’est inexact ! Les animaux, autres que l’humain, protègent leur territoire, nous on appelle cela la propriété, c’est une question de langage utilisé.
Une dérive de l'économisme encore une fois!
La notion de propriété est une déclinaison institutionnelle du concept de territoire,il apparait dans l'histoire avec la production des premiers produits manufacturés et de la civilisation.
Mais à proprement parlé,il n'existe pas de propriété dans la nature...rien n'appartient à personne.
Tous les humains sont bien conscients que rien n’appartient à personne puisque la mort y met fin. La notion de propriété, que nous partageons tous par instinct, n’est qu’une des formes adaptée à notre spécificité.
Chaque niche écologique est occupé par un ensemble de formes de vies qui s'y développent et y joue une rôle,aucune d'entre elles n'a prétention à détenir un territoire.
La notion de "terre promise" est un bel exemple de surimposition politique sur une notion naturaliste
C'est d'ailleurs de celle ci que tout le drame Israelo-Palestinien se joue...chacun trouvant une justification divine à une occupation de territoire.
Toujours le même refus de considérer que cette terre promise n’est pas qu’une question de territoire non plus, mais d’accomplissement, en son temps, d’une promesse faite. La conquête de l’actuel Israël, n’est pas de cet ordre réellement même si cela en à quelques apparences.
C’est encore jouer sur les mots. Le cancer (comme les autres pathologies) remplit aussi un cahier des charges (Obamot l’a plusieurs fois de suite indiqué) correspondant aussi à des processus physiques. L’analogie est donc tout à fait justifiée.
Non,non et encore non!
Traiter un peuple de maladie,de partie malade, de parasite,d'êtres inférieurs etc...on connait la chanson et les millions de morts qui vont avec,c'est là une une vision complétement fausse utilisé à travers les ages par les fondamentalistes de tout bord.
Il ne s’agit pas de traiter qui que ce soit de malade pour justifier un génocide quelconque, je sais que cela heurte actuellement avec les événements qui font l’actualité et particulièrement après l’holocauste des camps nazis. C‘est notre fibre affective qui s’exprime et on ne peut le reprocher à qui que ce soit. En médecine on considère qu'il y a pathologie par ses caractéristiques spécifiques, pas par fantaisie imaginative. Geneviève Barbier (parmi d'autre) a écrit une bouquin sur "la société cancérigène" montrant que les caractéristiques spécifiques des cancers se retrouvaient, à l'identique, dans nos sociétés par le comportement humain.
Certes on n'en est plus (nous sommes supposés être civilisés (sic)) à éradiquer les populations concernées car il ne resterait quasiment plus personne, même plus des "sages", c'est pourquoi cette maladie sociale continue de ravager l'humanité et risque de se traduire (comme avec le cancer organique) par la disparition du corps tout entier.
L’intervention physique de l’humain pour éradiquer d’autres humains à un sens, une raison particulière qui t’as échappé par manque de connaissance des textes en référence. La puissance de dieu n’en a pas besoin comme le soulignent l’épisode de Sodome et Gomorrhe, comme les plaies sur l’Egypte, appelées à bras fort et étendu, comme la conquête même de ces territoires de façon bizarre, inhabituelle, pour des conquêtes guerrières.
Tiens –tu compte du contexte théologique des passages que tu cites ? Oui ou non, pas besoin de tourner autour du pot.
Absolument!
J’en doute vu le peu de travail d’exégèse qui ressort de tes quelques citations hors contexte !
Que le peuple Hébreux est du massacré(encore faudrait il trier le vrai du faux) un peuple,c'est une chose terrible mais hélas c'est une réalité triviale et propre à notre espèces.
Je ne juge pas du tout se point là. Juger l'histoire est un exercice bien facile à posteriori.
Ma remarque initiale se base sur l'utilisation d'un concept,a savoir dieu,pour justifier un massacre.
C’est là, une nouvelle fois que tu es à coté de la plaque. Il ne s’agit pas de SE justifier par rapport à un concept, mais par rapport à une relation métaphysique réelle expérimentée pendant des milliers d’années sur des millions (milliards ?) d’individus. C’est loin d’une hallucination collective.
C'est la même chose lorsque qu'un GW. Bush lance une croisade contre le terrorisme pour "délivrer"* des peuples et apporter la démocratie,la paix l'amour....
Tu as raison sous cet angle ! N’importe qui peut se recommander de n’importe quoi sous des prétextes fallacieux et ce qui peut paraitre surprenant c’est ce coté indifférence, non interventionniste de ce dieu dit tout puissant. Mais c’est parce que nous raisonnons à vue, à court terme et que nous souhaiterions que cette paix, cet amour, soit effectivement une réalité. Sauf que, c’est dans la nature humaine, nous voudrions que cela se fasse selon NOS critères réducteurs soit en priant dieu qu’il accomplisse NOS désirs, soit en niant cette possibilité en se raccrochant à la fatalité, à la nature si cruelle, car il faut bien, en ce cas, trouver une cause extérieure pour se dédouaner des conséquences de nos actes.
Entre l’humain et son créateur. Le reste, dans l’histoire, n’est que le récit de cette relation avec des hauts et des bas. Mais comme tu nies cette réalité…. !!!!
Je nie cette croyance,nuance.
Croyance pour certains, réalité concrète pour d’autres, c’est juste une question de foi, d’expérience et de vécu*. Il va de soi que sans expérience personnelle, n’importe qui peut être dans la négation.
Parler de réalité relève de l'affirmation péremptoire.
Une affirmation peut être péremptoire lorsqu’elle s’appuie sur l'expérience, le vécu de millions, etc… de personnes de part le monde, sans liens directs ou indirects.
Un créateur=une chose crée,il y a dualité et non unité...
Il n’est nullement question d’unité de « structure», mais d’esprit.
En musique un LA est le même pour le piano et le musicien, mais le piano n’est pas un avec le musicien.
c'est l'inverse pourtant de la notion d'amour(unicité) développé par le Christ.
Là encore tu devrais étudier plus attentivement les textes concernés et traités par l’évangile de Jean. Il y s’agit d’unité d’esprit, d’harmonie autant avec leur compagnon qu’est Jésus, dit le christ, qu’avec la source de cet amour qu’est dieu exprimé dans les dix paroles.
C’est d’ailleurs une exégèse trop superficielle et surtout récupératrice de ceux-ci qui ont donné la prétention à l’incarnation divine, niée par ces mêmes textes qui attribuent cette négation au christ lui-même.
* toujours dans mes analogies et parce que c'est aussi dans l'actualité; la technologie cherche à rendre nos véhicules automobiles autonomes, c'est à dire qu'à terme, il n'y a aura plus besoin de conducteur et même plus, plus besoin de passagers (le transhumanisme en question?). N'importe quel observateur, actuellement, peut témoigner que nos tas de ferraille mobile ne sont pas autonomes, mais conduits par un individu qui décide de la direction à suivre, de la vitesse, etc...il y a donc dualité. Demain, (c'est déjà le cas actuellement avec la conduite autonome, le freinage à distance, le retour sur axe lorsque le véhicule dévie de sa route, etc...) sans conducteurs, il y aura UNE APPARENCE d'un non interventionnisme extérieur et la machine ne fera plus qu'un avec elle même, décidant tout ce qui hier était le privilège du conducteur. (les mange bitume "prophétiques" de la BD de Lob et Bielsa)
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré