Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

Débats philosophiques et de sociétés.
Avatar de l’utilisateur
sen-no-sen
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6875
Inscription : 11/06/09, 13:08
Localisation : Haut Beaujolais.
x 790

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 24/05/16, 18:48

janic a écrit :Ainsi que je l’ai souligné précédemment, lorsque qu’un individu est gravement atteint, la survie de celui-ci, (dans sa globalité c'est-à-dire les parties non atteintes) peut nécessiter l’ablation des parties dégradées (c’est le cas de bien des pathologies actuelles). Selon ton discours, il y a effectivement concurrence entre le viable et ce qui ne l’est plus et nécessite donc « de trancher dans le vif ».


Hop hop hop!
Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit!
J'ai parler de compétition entre un groupe monopolistique et un autre,je n'ai jamais mentionné l'idée que cet autre ne serait pas "viable"!
Cette analogie entre ablation et peuple est tout bonnement inacceptable!
Ici il n'est pas question d'un affrontement entre deux armés,mais du génocide pure et simple d'un peuple.
L'ancien testament à d'ailleurs été repris à sa façon par un certain moustachu fort peu sympathique...durant la seconde guerre mondiale.... :x
A moins d'être complétement idiot,il apparait clairement que ce passage(et bien d'autre) ne reflète nullement l'intention d'une entité spirituelle mais bien la pensée guide d'un groupe d'individus voulant assurer sa domination...
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 20274
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3963

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par janic » 25/05/16, 07:55

sen no sen bonjour
janic a écrit :Ainsi que je l’ai souligné précédemment, lorsque qu’un individu est gravement atteint, la survie de celui-ci, (dans sa globalité c'est-à-dire les parties non atteintes) peut nécessiter l’ablation des parties dégradées (c’est le cas de bien des pathologies actuelles). Selon ton discours, il y a effectivement concurrence entre le viable et ce qui ne l’est plus et nécessite donc « de trancher dans le vif ».
Hop hop hop!
Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit!
J'ai parler de compétition entre un groupe monopolistique et un autre,je n'ai jamais mentionné l'idée que cet autre ne serait pas "viable"!
Je reprends donc ta formulation : « Lors de sa phase d'expansion l'ensemble monopolistique ne laisse guère de chance à la concurrence... » Dans mon analogie il y a bien concurrence entre les parties saines et les parties malades et ce sont les parties malades qui sont considérées comme non viables, (par opposition au monopole de fait des parties saines) d’où les traitements pour les éradiquer. Or tu considères, habituellement, que ce qui se passe localement est aussi applicable à une échelle plus vaste et donc là à la société humaine aussi.
Cette analogie entre ablation et peuple est tout bonnement inacceptable!
Parce que tu es imprégné du discours sentimentaliste qui fait le fond de commerce religieux. Ne dit-on pas le bon dieu , en reprenant cette formule de Jésus : « dieu seul est bon » ce qui en terme biblique n’a rien à voir avec du sentimentalisme, mais avec celle de justice et de miséricorde.
Ici il n'est pas question d'un affrontement entre deux armés, mais du génocide pure et simple d'un peuple.
Parce que l’affrontement entre deux groupes de cellules ce n’est pas une guerre ? Et lorsque l’on donne des anti bio (contre la vie) ce n’est pas un génocide cellulaire ? Faut-il laisser la partie malade l’emporter sur le reste ? Non ! En tout cas ce n’est pas ce que notre système de soins laisse se faire.
Ramené au corps d’un individu, tuer quelques milliards de cellules : ce ne serait donc pas un génocide cellulaire ? Et pourtant, le corps médical considère celui-ci comme justifié et le malade y adhère avec plus ou moins de grâce car se faire charcuter n’a jamais été une partie de plaisir, mais un mal nécessaire (dans l’optique médicale actuelle !)
L'ancien testament à d'ailleurs été repris à sa façon par un certain moustachu fort peu sympathique...durant la seconde guerre mondiale....
Comme l’a fait le catholicisme à une autre époque, mais ni le catholicisme, ni Hitler et ses comparses n’ont été des disciples du christ Jésus ou de Moïse! D’où mon appellation de « pseudo-christianisme » ou plus largement de pseudo-monothéisme biblique.
A moins d'être complétement idiot,il apparait clairement que ce passage(et bien d'autre) ne reflète nullement l'intention d'une entité spirituelle mais bien la pensée guide d'un groupe d'individus voulant assurer sa domination...
Ce n’est pas une question d’idiotie, mais d’ignorance pure et simple du sujet: Qui parmi ceux qui s’en recommandent connaissent les Ecritures qui sont à la base de leurs religions ? Suis ma suggestion et étudies cet ouvrage dont tu extraies des petits passages (façon certains islamistes actuellement) en les isolant de leur contexte pour auto justifier ton point de vue (ça risque de te prendre quelques décennies, mais on n’a rien sans efforts ni assiduité).
A ton crédit, on peut comprendre et adhérer à un discours qui refuse une certaine violence ici, mais la justifiera ailleurs, c’est toute notre contradiction d’êtres humains.
Pour l'anecdote: Lors du film sur le shoah, un commentateur présent sur site montrait l'horreur des camps et les fameuses chambres à gaz et faisait donc le procès d'intention de ces barbares qui ne respectaient pas la vie! Et tout au long du film, on le voit avec la cigarette aux lèvres aspirant voluptueusement ce même gaz qui avait tué des milliers de personnes, mais peu soucieux de tuer des milliers, des millions, de cellules enfermées dans son corps et sans possibilité d'échapper à ce gaz mortel. C'est ça la contradiction en question doublée d'une ignorance (ou refus de savoir d'ailleurs) qui devrait pourtant être d'évidence pour un lettré juif.
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Avatar de l’utilisateur
sen-no-sen
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6875
Inscription : 11/06/09, 13:08
Localisation : Haut Beaujolais.
x 790

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 25/05/16, 11:47

janic a écrit :Parce que tu es imprégné du discours sentimentaliste qui fait le fond de commerce religieux.


Sentimentalisme? :shock:
Tué un peuple c'est du sentimentalisme...no comment!
Toute l'histoire de l'humanité est ponctué de massacres de masses liés à la colonisation d'un groupe sur un autre,dans chaque cas l'envahisseur utilise le même stratagème:l'invention d'une justification mensongère pour asseoir sa domination...dans cahque cas se sont des innocents qui sont victimes en premiers...

Parce que l’affrontement entre deux groupes de cellules ce n’est pas une guerre ? Et lorsque l’on donne des anti bio (contre la vie) ce n’est pas un génocide cellulaire ? Faut-il laisser la partie malade l’emporter sur le reste ? Non ! En tout cas ce n’est pas ce que notre système de soins laisse se faire.


La violence est inhérente à la vie sur terre,c'est un fait,mais utilisé des boniments pour déterminé un autre groupe humain comme malade,c'est démontrer a son tour l'aspect pathologique de sa croyance...
Chaque groupe considérera l'autre comme malade,et chaque groupe trouvera des justifications pour maintenir sa dominance.
Généralement les vainqueurs sont assez bien disposés pour trouver de magnifiques histoires pour assujettir le cerveau de leurs descendances(au nom de la liberté,la démocratie,de l'amour, de dieu etc...).

Qui parmi ceux qui s’en recommandent connaissent les Ecritures qui sont à la base de leurs religions ? Suis ma suggestion et étudies cet ouvrage dont tu extraies des petits passages (façon certains islamistes actuellement) en les isolant de leur contexte pour auto justifier ton point de vue (ça risque de te prendre quelques décennies, mais on n’a rien sans efforts ni assiduité).


Je suis bien forcé de prendre de petits passages,nous sommes ici sur éconologie.com pas sur un site sur les religions.
Toutefois la lecture de l'A.T confirme complétement les principe de la thermodynamique appliqué à la sociologie,que cela te plaise ou non!
Cela est valable pour les autres religions bien évidemment...
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 20274
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3963

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par janic » 25/05/16, 13:51

janic a écrit :Parce que tu es imprégné du discours sentimentaliste qui fait le fond de commerce religieux.

Sentimentalisme?
Tué un peuple c'est du sentimentalisme...no comment!
A ton tour ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit.
Lorsque le lion tue la gazelle, il ne fait pas de sentimentalisme; lorsqu'il se bat pour garder un territoire ou se reproduire, il ne fait toujours pas de sentimentalisme J’ai utilisé cette analogie pour souligner que verser des larmes pour une catégorie d’être vivants et pas d’autres, c’est du sentimentalisme (compréhensible car chacun prêche pour sa paroisse !)
Toute l'histoire de l'humanité est ponctué de massacres de masses liés à la colonisation d'un groupe sur un autre,dans chaque cas l'envahisseur utilise le même stratagème:l'invention d'une justification mensongère pour asseoir sa domination...dans chaque cas se sont des innocents qui sont victimes en premiers...
Effectivement, les sociétés humaines, plus particulièrement, mais comme les autres animaux ont de tout temps utilisé les conquêtes territoriales à coups de massacres pour asseoir leur domination. Stratagème, justification mensongère ou nécessité de survie du groupe ?
Mais dans le cas évoqué, le contexte est différent puisque ce sont d’anciens esclaves tout juste libérés qui cherchent à retrouver et donc reprendre leur ancien territoire (on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs). Ca n’a guère changé dans l’histoire comme avec Israël et la Palestine actuellement.
Parce que l’affrontement entre deux groupes de cellules ce n’est pas une guerre ? Et lorsque l’on donne des anti bio (contre la vie) ce n’est pas un génocide cellulaire ? Faut-il laisser la partie malade l’emporter sur le reste ? Non ! En tout cas ce n’est pas ce que notre système de soins laisse se faire.
La violence est inhérente à la vie sur terre,c'est un fait,mais utilisé des boniments pour déterminé un autre groupe humain comme malade,c'est démontrer a son tour l'aspect pathologique de sa croyance...Chaque groupe considérera l'autre comme malade,et chaque groupe trouvera des justifications pour maintenir sa dominance.
La question est plutôt : comment se détermine la dimension malade des sociétés ? Le nazisme (et son moustachu) était-il le signe d’une société « malade » ou en bonne santé ? La société a cherché à l’éradiquer et pas avec des roses mais plutôt ses épines.
Généralement les vainqueurs sont assez bien disposés pour trouver de magnifiques histoires pour assujettir le cerveau de leurs descendances(au nom de la liberté,la démocratie,de l'amour, de dieu etc...).
Vainqueurs comme vaincus qui chercheront à s’auto-justifier par ces mêmes discours. Tout est bourrage de crâne et sans distinction de catégorie.
Qui parmi ceux qui s’en recommandent connaissent les Ecritures qui sont à la base de leurs religions ? Suis ma suggestion et étudies cet ouvrage dont tu extraies des petits passages (façon certains islamistes actuellement) en les isolant de leur contexte pour auto justifier ton point de vue (ça risque de te prendre quelques décennies, mais on n’a rien sans efforts ni assiduité).
Je suis bien forcé de prendre de petits passages, nous sommes ici sur éconologie.com pas sur un site sur les religions.
D’autant plus ! On reproche à l’islamisme terroriste de prendre des petits passages (qui s’y trouvent effectivement, mais dans un contexte particulier et très précis et donc non applicable, en tant qu’enseignement général, à toutes circonstances) pour auto-justifier leur terrorisme.
Ce qui est dérangeant ce n’est pas seulement de prendre des petits passages, je le fais aussi, mais sans tenir du contexte pour leur faire dire ce que l’ensemble ne dit pas ; ça c’est du fanatisme anti « religieux».
Toutefois la lecture de l'A.T confirme complétement les principe de la thermodynamique appliqué à la sociologie,que cela te plaise ou non!
Je sais ! Ma voiture aussi obéi aux lois de la thermodynamique, mais c’est moi qui la dirige. En clair, il y a ce qui est interne au produit, mais sans libre arbitre (le déterminisme) et l’action extérieure (le conducteur) qui lui impose la route à suivre et ça, ça ne passe pas par la thermodynamique, ni la sociologie, mais par une direction spirituelle externe.
« Ce livre adresse enfin un message aux générations actuelles et futures. L’Histoire montre que chaque fois qu’une société est en crise, elle cherche des coupables et désigne des boucs émissaires. Les civilisations primitives offraient des personnes en sacrifice aux dieux. Les Romains ont torturé les chrétiens. Le Moyen-Âge s’est terminé par des guerres de religion. La monarchie française a décapité son roi et un bon nombre d’aristocrates. Plus récemment l’Allemagne nazie a brûlé des juifs. Aujourd’hui on accuse les immigrés ou les « Roms ». Ce livre désigne le vrai coupable : les lois de la mécanique statistique contre lesquelles nous sommes individuellement impuissants. Howard Bloom parle d’un principe de Lucifer sans savoir qu’il s’agit des principes fondamentaux de la thermodynamique. Nos souffrances sont dues à l’entropie liée à notre méconnaissance des lois de l’univers. Lorsque ces lois seront universellement reconnues et comprises, cette entropie aura été évacuée. L’humanité sera enfin capable de prendre en charge son destin et d’atténuer ses souffrances. » Tu connais, tu y as fait écho! mais ce n'est pas pour demain!
La thermodynamique n’est donc pas un critère applicable à la théologie.
Par contre ce point est particulièrement intéressant :
« L’application de la biologie à l’Homme soulève encore plus de réticences. L’extrapolation un peu trop hâtive de ses lois à l’Homme a, par le passé, conduit à des aberrations. L’idée que notre comportement peut suivre des lois heurte notre sentiment de libre arbitre. Réduire l’Homme aux lois de la physique semble être une approche terriblement matérialiste. Elle parait occulter la spiritualité de l’Homme, qu’on ressent comme essentielle. Nous verrons que loin de l’occulter, elle nous en montre le rôle et l’importance."
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Avatar de l’utilisateur
sen-no-sen
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6875
Inscription : 11/06/09, 13:08
Localisation : Haut Beaujolais.
x 790

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 25/05/16, 14:24

janic a écrit :Lorsque le lion tue la gazelle, il ne fait pas de sentimentalisme; lorsqu'il se bat pour garder un territoire ou se reproduire, il ne fait toujours pas de sentimentalisme J’ai utilisé cette analogie pour souligner que verser des larmes pour une catégorie d’être vivants et pas d’autres, c’est du sentimentalisme (compréhensible car chacun prêche pour sa paroisse !)


C'est une comparaison maladroite.
Le Lion tue pour se nourrir,c'est une nécessité à sa survivance.
De plus celle ci s’opère au sein d'un biotopes,le rapport prédateur/proie est ainsi bien définit et garantit l'équilibre.
Cette notion ne s'applique donc pas au meurtre intra spécifique.

Mais dans le cas évoqué, le contexte est différent puisque ce sont d’anciens esclaves tout juste libérés qui cherchent à retrouver et donc reprendre leur ancien territoire (on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs).


Peu importe,un génocide reste un génocide.
Il n'existe d'ailleurs aucune notion de propriété dans la nature...cette justification est donc tiré d'un chapeau.

La question est plutôt : comment se détermine la dimension malade des sociétés ? Le nazisme (et son moustachu) était-il le signe d’une société « malade » ou en bonne santé ? La société a cherché à l’éradiquer et pas avec des roses mais plutôt ses épines.


Parler de maladie me parait relever plus de la figure de style que d'un compte rendu objectif de l'histoire.
Le nazisme est une forme parmi tant d'autre du fascisme.Cette idéologie remplit un cahier des charges particuliers qui résulte d'un ensemble de processus physique.
Les mouvement fascistes sont nés des terribles sanctions mise en place par les alliés,le fascisme s'explique très bien d'un point de vu naturaliste.
La société fasciste n'est donc pas plus malade qu'une autre,elle correspondssimplement à la configuration d'une société au vu des contraintes qu'elle subie.

e qui est dérangeant ce n’est pas seulement de prendre des petits passages, je le fais aussi, mais sans tenir du contexte pour leur faire dire ce que l’ensemble ne dit pas ; ça c’est du fanatisme anti « religieux».


L'ensemble correspond pourtant très bien à ce que j'ai mentionné tout au long de nos échanges:un système de pensée qui évolue et s’étend dans l'espace et le temps.

En clair, il y a ce qui est interne au produit, mais sans libre arbitre (le déterminisme) et l’action extérieure (le conducteur) qui lui impose la route à suivre et ça, ça ne passe pas par la thermodynamique, ni la sociologie, mais par une direction spirituelle externe.


C'est beau la foi!
La pensée est un produit de l'activité cérébrale,celle ci est fondé sur un ensemble de réseaux neuronaux...obéissant eux même aux processus thermodynamique...
Le spirituel quant à lui ne se discute pas et n'est pas fondé sur la domination,l'expansion ou autre.

La thermodynamique n’est donc pas un critère applicable à la théologie.


La théologie n'est pas a proprement parler une discipline scientifique,elle est représenté dans la plupart des cas par des gens issus des dites religions,ce qui ne garantit pas un niveau de neutralité suffisant.
Toutefois la théologie est censé correspondre à "un discours rationnel sur le divin",dans cet optique et par le biais de l'histoire,on peut, comme je l'ai mentionné supra rendre compte de l'évolution des systèmes de pensée à travers les sciences naturelles.Et cela fonctionne a merveille!

Sur le dernier point F.Roddier fait référence à la compréhension des lois naturelles,préalable nécessaire à une émancipation vis a vis de ses déterminismes,c'est ce que la tradition appel la spiritualité,l’Éveil etc...
Défendre bec et ongle les textes religieux en ne voulant pas reconnaitre que ceux ci ne font que reproduire les dits déterminismes sous des formes diverses va à l'encontre de cette remarque... :frown:
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 20274
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3963

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par janic » 25/05/16, 17:47

janic a écrit :Lorsque le lion tue la gazelle, il ne fait pas de sentimentalisme; lorsqu'il se bat pour garder un territoire ou se reproduire, il ne fait toujours pas de sentimentalisme J’ai utilisé cette analogie pour souligner que verser des larmes pour une catégorie d’être vivants et pas d’autres, c’est du sentimentalisme (compréhensible car chacun prêche pour sa paroisse !)
C'est une comparaison maladroite.
Le Lion tue pour se nourrir,c'est une nécessité à sa survivance.
De plus celle ci s’opère au sein d'un biotopes,le rapport prédateur/proie est ainsi bien définit et garantit l'équilibre.
Cette notion ne s'applique donc pas au meurtre intra spécifique.
Ca ne change rien à l’affaire. Nos notions de bien comme de mal sont très subjectifs, les araignées, les mantes religieuses, les fourmis, les abeilles et d'autres ont recours au meurtre intra spécifique et il n'y est pas question d'équilibre du biotope. Or l'être humain est un animal biologique comme un autre.
Mais dans le cas évoqué, le contexte est différent puisque ce sont d’anciens esclaves tout juste libérés qui cherchent à retrouver et donc reprendre leur ancien territoire (on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs).
Peu importe,un génocide reste un génocide.
Il n’y a pas, bien sûr, d’excuse à trouver dès que la mort frappe aux portes, quel que soit le moyen pour y parvenir, il s’agit d’en comprendre les raisons dans un contexte particulier.
Il n'existe d'ailleurs aucune notion de propriété dans la nature...cette justification est donc tiré d'un chapeau.
Ca c’est inexact ! Les animaux, autres que l’humain, protègent leur territoire, nous on appelle cela la propriété, c’est une question de langage utilisé.
La question est plutôt : comment se détermine la dimension malade des sociétés ? Le nazisme (et son moustachu) était-il le signe d’une société « malade » ou en bonne santé ? La société a cherché à l’éradiquer et pas avec des roses mais plutôt ses épines.
Parler de maladie me parait relever plus de la figure de style que d'un compte rendu objectif de l'histoire.
Le nazisme est une forme parmi tant d'autre du fascisme.Cette idéologie remplit un cahier des charges particuliers qui résulte d'un ensemble de processus physique.
Les mouvement fascistes sont nés des terribles sanctions mise en place par les alliés,le fascisme s'explique très bien d'un point de vu naturaliste.
La société fasciste n'est donc pas plus malade qu'une autre,elle corresponds simplement à la configuration d'une société au vu des contraintes qu'elle subie.
C’est encore jouer sur les mots. Le cancer (comme les autres pathologies) remplit aussi un cahier des charges (Obamot l’a plusieurs fois de suite indiqué) correspondant aussi à des processus physiques. L’analogie est donc tout à fait justifiée.
Ce qui est dérangeant ce n’est pas seulement de prendre des petits passages, je le fais aussi, mais sans tenir du contexte pour leur faire dire ce que l’ensemble ne dit pas ; ça c’est du fanatisme anti « religieux».
L'ensemble correspond pourtant très bien à ce que j'ai mentionné tout au long de nos échanges:un système de pensée qui évolue et s’étend dans l'espace et le temps.
Ca c’est un discours à ta sauce et qui évite la situation citée: Tiens –tu compte du contexte théologique des passages que tu cites ? Oui ou non, pas besoin de tourner autour du pot.
Or tu élimines d’office un paramètre important, fondamental même, qui est l’ « existence » d’un créateur et donc tu attribues cette évolution à la nature humaine seule (éventuellement à dame nature!). Donc nos points de vue(partagé par quelques milliards d'individus de tous niveaux intellectuels et culturels), ne peuvent se rejoindre à cause de cela même.
En clair, il y a ce qui est interne au produit, mais sans libre arbitre (le déterminisme) et l’action extérieure (le conducteur) qui lui impose la route à suivre et ça, ça ne passe pas par la thermodynamique, ni la sociologie, mais par une direction spirituelle externe.
C'est beau la foi!
effectivement c'est beau ta foi aussi!
La pensée est un produit de l'activité cérébrale,celle ci est fondé sur un ensemble de réseaux neuronaux...obéissant eux même aux processus thermodynamique...
C’est une vision réductrice du processus, c’est comme si tu disais que ce qui s’écrit sur cet écran est le produit de l’activité « cérébrale » de l’ordinateur. Or c’est faux, celui-ci n’est qu’une machine mécanique qui permet de faire passer un message, une idée, dont cet ordinateur n’est que le support physique. La pensée procède de quelque chose de plus complexe qu’un simple jeu de neurones (pourtant nécessaire) et qu’on appelle l’esprit qui permet cette pensée justement.
Le spirituel quant à lui ne se discute pas et n'est pas fondé sur la domination, l'expansion ou autre.
effectivement, le spirituel n'est pas que le résultat de la seule pensée!
La thermodynamique n’est donc pas un critère applicable à la théologie.
La théologie n'est pas a proprement parler une discipline scientifique, elle est représenté dans la plupart des cas par des gens issus des dites religions,ce qui ne garantit pas un niveau de neutralité suffisant.
Comme si les autres « sciences » en étaient exempte! L'évolutionnisme est représenté aussi par des gens issus de la religion évolutionniste, ce qui ne garantit, pas plus ni moins, une neutralité suffisante. Pourtant la théologie (pas la religion), est une science à part entière qui obéit à des critères intellectuels comme toute autre discipline.
Toutefois la théologie est censé correspondre à "un discours rationnel sur le divin",dans cet optique et par le biais de l'histoire,on peut, comme je l'ai mentionné supra rendre compte de l'évolution des systèmes de pensée à travers les sciences naturelles. Et cela fonctionne a merveille!
Ca ne fonctionne que vu dans une certaine optique du sujet. Les sciences naturelles rendent justement compte qu’elles sont soumises à des critères déterminés, ordonnés qui ne doivent rien au hasard, ni à l’indéterminisme (autre formulation de la même chose)
Sur le dernier point F.Roddier fait référence à la compréhension des lois naturelles,préalable nécessaire à une émancipation vis a vis de ses déterminismes,c'est ce que la tradition appel la spiritualité,l’Éveil etc...
Cà c’est une vue de l’esprit (tiens ça existe donc ?) Croire échapper à ces déterminismes et y échapper vraiment ce sont deux choses différentes.(il n’est d’ailleurs pas si sûr de lui sur le sujet) C’est d’ailleurs une des sources de division dans ces pseudo-christianismes, sur la seule foi qui sauve (l’éveil) ou sur les œuvres (la loi). D'ailleurs chaque fois que des individus essaient d'échapper à ces déterminismes, c'est la catastrophe. (exple le réchauffement climatique ou les cancers)
Défendre bec et ongle les textes religieux en ne voulant pas reconnaitre que ceux ci ne font que reproduire les dits déterminismes sous des formes diverses va à l'encontre de cette remarque...
Encore un indice d’ignorance volontaire ou pas: les textes ne sont pas religieux au sens habituel du terme. Ils décrivent une relation personnelle comme collective entre ( pour reprendre la formule consacrée), le ciel et la terre. Entre l’humain et son créateur. Le reste, dans l’histoire, n’est que le récit de cette relation avec des hauts et des bas. Mais comme tu nies cette réalité…. !!!!
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Avatar de l’utilisateur
sen-no-sen
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6875
Inscription : 11/06/09, 13:08
Localisation : Haut Beaujolais.
x 790

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 25/05/16, 20:58

janic a écrit :Ca ne change rien à l’affaire. Nos notions de bien comme de mal sont très subjectifs, les araignées, les mantes religieuses, les fourmis, les abeilles et d'autres ont recours au meurtre intra spécifique et il n'y est pas question d'équilibre du biotope. Or l'être humain est un animal biologique comme un autre.


Merci de me donner encore quelques pièces!
Les colonies d'insectes eusociaux partage en effet beaucoup de point commun avec les groupes humains,c'est d'ailleurs à partir des observations sur ses petites bestioles que la notion de super-organismes est née.
Toutefois chez les fourmis les affrontement sont inter-spécifiques.
Chez nos amis mante religieuse, la mort(non systématique) du mâle ne relève pas clairement du "meurtre" mais plutôt de l'amuse bouche facile.
Sachant que madame donnera naissance à des centaines d'œufs,la mort du mâle pour nourrir maman relève donc plus du don de soi! :lol:

Ca c’est inexact ! Les animaux, autres que l’humain, protègent leur territoire, nous on appelle cela la propriété, c’est une question de langage utilisé.


Une dérive de l'économisme encore une fois!
La notion de propriété est une déclinaison institutionnelle du concept de territoire,il apparait dans l'histoire avec la production des premiers produits manufacturés et de la civilisation.
Mais à proprement parlé,il n'existe pas de propriété dans la nature...rien n'appartient à personne.
Chaque niche écologique est occupé par un ensemble de formes de vies qui s'y développent et y joue une rôle,aucune d'entre elles n'a prétention à détenir un territoire.
La notion de "terre promise" est un bel exemple de surimposition politique sur une notion naturaliste.
C'est d'ailleurs de celle ci que tout le drame Israelo-Palestinien se joue...chacun trouvant une justification divine à une occupation de territoire.

C’est encore jouer sur les mots. Le cancer (comme les autres pathologies) remplit aussi un cahier des charges (Obamot l’a plusieurs fois de suite indiqué) correspondant aussi à des processus physiques. L’analogie est donc tout à fait justifiée.


Non,non et encore non!
Traiter un peuple de maladie,de partie malade, de parasite,d'êtres inférieurs etc...on connait la chanson et les millions de morts qui vont avec,c'est là une une vision complétement fausse utilisé à travers les ages par les fondamentalistes de tout bord.

Tiens –tu compte du contexte théologique des passages que tu cites ? Oui ou non, pas besoin de tourner autour du pot.


Absolument!
Que le peuple Hébreux est du massacré(encore faudrait il trier le vrai du faux) un peuple,c'est une chose terrible mais hélas c'est une réalité triviale et propre à notre espèces.
Je ne juge pas du tout se point là. Juger l'histoire est un exercice bien facile à posteriori.
Ma remarque initiale se base sur l'utilisation d'un concept,a savoir dieu,pour justifier un massacre.
C'est la même chose lorsque qu'un GW. Bush lance une croisade contre le terrorisme pour "délivrer"* des peuples et apporter la démocratie,la paix l'amour....

Entre l’humain et son créateur. Le reste, dans l’histoire, n’est que le récit de cette relation avec des hauts et des bas. Mais comme tu nies cette réalité…. !!!!


Je nie cette croyance,nuance.
Parler de réalité relève de l'affirmation péremptoire.
Un créateur=une chose crée,il y a dualité et non unité...c'est l'inverse pourtant de la notion d'amour(unicité) développé par le Christ.




*Délivrer en réalité des résidus bitumineux de millions d'années d'(op)presion géologique! :lol:
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
janic
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 20274
Inscription : 29/10/10, 13:27
Localisation : bourgogne
x 3963

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par janic » 26/05/16, 09:38

Sen no sen bonjour
Merci de me donner encore quelques pièces!
Les colonies d'insectes eusociaux partage en effet beaucoup de point commun avec les groupes humains,c'est d'ailleurs à partir des observations sur ses petites bestioles que la notion de super-organismes est née.
Toutefois chez les fourmis les affrontement sont inter-spécifiques.
Comme les humains qui ne se reconnaissent pas dans la différence avec l’autre, pour des questions de couleurs, de cultures. Ca reste du génocide que ce soit chez les fourmis , les abeilles et autres.
Chez nos amis mante religieuse, la mort(non systématique) du mâle ne relève pas clairement du "meurtre" mais plutôt de l'amuse bouche facile.
Sachant que madame donnera naissance à des centaines d'œufs,la mort du mâle pour nourrir maman relève donc plus du don de soi!
Ouah, la métaphysique chez les mantes religieuses! Je doute, vu les précautions (parfois insuffisantes) pour éviter de se faire manger, monsieur mante ait la moindre intention de servir de casse croute, même pas d’intention du don de soi.
D'ailleurs monsieur comme madame savent-ils que leur accouplement va donner des centaines d'œufs ou agissent-ils ainsi simplement parce que leurs hormones leur impose ce comportement?
Même chose chez les araignées qui ne se soucient guère du sort de monsieur qui vient s’accoupler, sa survie dépend de sa rapidité à fuir et là encore pas de métaphysique en cause.
Ca c’est inexact ! Les animaux, autres que l’humain, protègent leur territoire, nous on appelle cela la propriété, c’est une question de langage utilisé.
Une dérive de l'économisme encore une fois!
La notion de propriété est une déclinaison institutionnelle du concept de territoire,il apparait dans l'histoire avec la production des premiers produits manufacturés et de la civilisation.
Mais à proprement parlé,il n'existe pas de propriété dans la nature...rien n'appartient à personne.
Tous les humains sont bien conscients que rien n’appartient à personne puisque la mort y met fin. La notion de propriété, que nous partageons tous par instinct, n’est qu’une des formes adaptée à notre spécificité.
Chaque niche écologique est occupé par un ensemble de formes de vies qui s'y développent et y joue une rôle,aucune d'entre elles n'a prétention à détenir un territoire.
La notion de "terre promise" est un bel exemple de surimposition politique sur une notion naturaliste
C'est d'ailleurs de celle ci que tout le drame Israelo-Palestinien se joue...chacun trouvant une justification divine à une occupation de territoire.
Toujours le même refus de considérer que cette terre promise n’est pas qu’une question de territoire non plus, mais d’accomplissement, en son temps, d’une promesse faite. La conquête de l’actuel Israël, n’est pas de cet ordre réellement même si cela en à quelques apparences.
C’est encore jouer sur les mots. Le cancer (comme les autres pathologies) remplit aussi un cahier des charges (Obamot l’a plusieurs fois de suite indiqué) correspondant aussi à des processus physiques. L’analogie est donc tout à fait justifiée.
Non,non et encore non!
Traiter un peuple de maladie,de partie malade, de parasite,d'êtres inférieurs etc...on connait la chanson et les millions de morts qui vont avec,c'est là une une vision complétement fausse utilisé à travers les ages par les fondamentalistes de tout bord.
Il ne s’agit pas de traiter qui que ce soit de malade pour justifier un génocide quelconque, je sais que cela heurte actuellement avec les événements qui font l’actualité et particulièrement après l’holocauste des camps nazis. C‘est notre fibre affective qui s’exprime et on ne peut le reprocher à qui que ce soit. En médecine on considère qu'il y a pathologie par ses caractéristiques spécifiques, pas par fantaisie imaginative. Geneviève Barbier (parmi d'autre) a écrit une bouquin sur "la société cancérigène" montrant que les caractéristiques spécifiques des cancers se retrouvaient, à l'identique, dans nos sociétés par le comportement humain.
Certes on n'en est plus (nous sommes supposés être civilisés (sic)) à éradiquer les populations concernées car il ne resterait quasiment plus personne, même plus des "sages", c'est pourquoi cette maladie sociale continue de ravager l'humanité et risque de se traduire (comme avec le cancer organique) par la disparition du corps tout entier.
L’intervention physique de l’humain pour éradiquer d’autres humains à un sens, une raison particulière qui t’as échappé par manque de connaissance des textes en référence. La puissance de dieu n’en a pas besoin comme le soulignent l’épisode de Sodome et Gomorrhe, comme les plaies sur l’Egypte, appelées à bras fort et étendu, comme la conquête même de ces territoires de façon bizarre, inhabituelle, pour des conquêtes guerrières.
Tiens –tu compte du contexte théologique des passages que tu cites ? Oui ou non, pas besoin de tourner autour du pot.
Absolument!
J’en doute vu le peu de travail d’exégèse qui ressort de tes quelques citations hors contexte !
Que le peuple Hébreux est du massacré(encore faudrait il trier le vrai du faux) un peuple,c'est une chose terrible mais hélas c'est une réalité triviale et propre à notre espèces.
Je ne juge pas du tout se point là. Juger l'histoire est un exercice bien facile à posteriori.
Ma remarque initiale se base sur l'utilisation d'un concept,a savoir dieu,pour justifier un massacre.
C’est là, une nouvelle fois que tu es à coté de la plaque. Il ne s’agit pas de SE justifier par rapport à un concept, mais par rapport à une relation métaphysique réelle expérimentée pendant des milliers d’années sur des millions (milliards ?) d’individus. C’est loin d’une hallucination collective.
C'est la même chose lorsque qu'un GW. Bush lance une croisade contre le terrorisme pour "délivrer"* des peuples et apporter la démocratie,la paix l'amour....
Tu as raison sous cet angle ! N’importe qui peut se recommander de n’importe quoi sous des prétextes fallacieux et ce qui peut paraitre surprenant c’est ce coté indifférence, non interventionniste de ce dieu dit tout puissant. Mais c’est parce que nous raisonnons à vue, à court terme et que nous souhaiterions que cette paix, cet amour, soit effectivement une réalité. Sauf que, c’est dans la nature humaine, nous voudrions que cela se fasse selon NOS critères réducteurs soit en priant dieu qu’il accomplisse NOS désirs, soit en niant cette possibilité en se raccrochant à la fatalité, à la nature si cruelle, car il faut bien, en ce cas, trouver une cause extérieure pour se dédouaner des conséquences de nos actes.
Entre l’humain et son créateur. Le reste, dans l’histoire, n’est que le récit de cette relation avec des hauts et des bas. Mais comme tu nies cette réalité…. !!!!
Je nie cette croyance,nuance.
Croyance pour certains, réalité concrète pour d’autres, c’est juste une question de foi, d’expérience et de vécu*. Il va de soi que sans expérience personnelle, n’importe qui peut être dans la négation.
Parler de réalité relève de l'affirmation péremptoire.
Une affirmation peut être péremptoire lorsqu’elle s’appuie sur l'expérience, le vécu de millions, etc… de personnes de part le monde, sans liens directs ou indirects.
Un créateur=une chose crée,il y a dualité et non unité...
Il n’est nullement question d’unité de « structure», mais d’esprit.
En musique un LA est le même pour le piano et le musicien, mais le piano n’est pas un avec le musicien.
c'est l'inverse pourtant de la notion d'amour(unicité) développé par le Christ.
Là encore tu devrais étudier plus attentivement les textes concernés et traités par l’évangile de Jean. Il y s’agit d’unité d’esprit, d’harmonie autant avec leur compagnon qu’est Jésus, dit le christ, qu’avec la source de cet amour qu’est dieu exprimé dans les dix paroles.
C’est d’ailleurs une exégèse trop superficielle et surtout récupératrice de ceux-ci qui ont donné la prétention à l’incarnation divine, niée par ces mêmes textes qui attribuent cette négation au christ lui-même.

* toujours dans mes analogies et parce que c'est aussi dans l'actualité; la technologie cherche à rendre nos véhicules automobiles autonomes, c'est à dire qu'à terme, il n'y a aura plus besoin de conducteur et même plus, plus besoin de passagers (le transhumanisme en question?). N'importe quel observateur, actuellement, peut témoigner que nos tas de ferraille mobile ne sont pas autonomes, mais conduits par un individu qui décide de la direction à suivre, de la vitesse, etc...il y a donc dualité. Demain, (c'est déjà le cas actuellement avec la conduite autonome, le freinage à distance, le retour sur axe lorsque le véhicule dévie de sa route, etc...) sans conducteurs, il y aura UNE APPARENCE d'un non interventionnisme extérieur et la machine ne fera plus qu'un avec elle même, décidant tout ce qui hier était le privilège du conducteur. (les mange bitume "prophétiques" de la BD de Lob et Bielsa)
0 x
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Avatar de l’utilisateur
sen-no-sen
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 6875
Inscription : 11/06/09, 13:08
Localisation : Haut Beaujolais.
x 790

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par sen-no-sen » 26/05/16, 12:34

janic a écrit :Comme les humains qui ne se reconnaissent pas dans la différence avec l’autre, pour des questions de couleurs, de cultures. Ca reste du génocide que ce soit chez les fourmis , les abeilles et autres.


Le génocide est une référence à la volonté d'extermination d'un peuple,ce terme est donc inapproprié chez des insectes.

Même chose chez les araignées qui ne se soucient guère du sort de monsieur qui vient s’accoupler, sa survie dépend de sa rapidité à fuir et là encore pas de métaphysique en cause.

Tu as ignoré le smiley accolé à ma remarque,c'était bien évidemment une boutade!
Toutefois compte tenu des hautes capacité reproductives des insectes,il apparait que la pratique d'un cannibalisme opportun ne présente pas de risque pour la survie de l'espèce.

Toujours le même refus de considérer que cette terre promise n’est pas qu’une question de territoire non plus, mais d’accomplissement, en son temps, d’une promesse faite. La conquête de l’actuel Israël, n’est pas de cet ordre réellement même si cela en à quelques apparences.


Là tu ne fait que réciter un sermon...
Un terroriste de Daesh utilisera le même type d'argument pour s'affranchir de ses crimes...texte à l'appui!

C‘est notre fibre affective qui s’exprime et on ne peut le reprocher à qui que ce soit. En médecine on considère qu'il y a pathologie par ses caractéristiques spécifiques, pas par fantaisie imaginative. Geneviève Barbier (parmi d'autre) a écrit une bouquin sur "la société cancérigène" montrant que les caractéristiques spécifiques des cancers se retrouvaient, à l'identique, dans nos sociétés par le comportement humain.


Ne comprends tu pas? :frown:
Que le cancer soit la résultante d'une mauvaise pratique est une chose,mais procéder par analogie comme tu le fait relève de l'imposture intellectuelle.
Si le cancer corresponds effectivement à une anormalité,l'existence d'un peuple quant à elle ne l'ai pas. Et je suis loins d'être un "droitdel'hommiste"en disant cela!
Ici il n'est pas question de considérer une institution,ou une catégorie bien précise d'individus comme malade(Les SS,Daesh,les gardes rouge ou que sais je),non,ici il est question d'un peuple,c-a-d enfants,femmes et hommes. Hors il me parait bien difficile d'affubler des nouveaux nés d'une quelconque corruption.
Si la pratique génocidaire à touché tout les âges,c'est tout simplement dans une logique de pragmatisme sordide=éviter que les futurs générations ne se vengent!
Chaque peuple pourra en fonction de ses déclinaisons considérer autrui comme étant inférieurs,et inventer toutes les justification nécessaire à l'extermination de celui ci....
Hors c'est exactement ce subterfuge qui fut utilisé par les Hébreux(selon les textes)...entre autres!


J’en doute vu le peu de travail d’exégèse qui ressort de tes quelques citations hors contexte !


Cela serait en l'occurence plutôt à moi de te faire cette remarque.
Ton analyse est "biblico-testamentaire",elle ne prend absolument pas en compte l'histoire des religions à travers les âge,et encore moins l’anthropologie et la sociologie...
En somme tu raisonne en système fermé,logique donc que ton argumentation soit fixiste... 8)
j'ai toujours été sidéré de voir comment des individus se prévalant des plus hautes qualités morale,pouvaient, au nom de leur croyances valider des thèses aussi effroyables!
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
Ahmed
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 12770
Inscription : 25/02/08, 18:54
Localisation : Bourgogne
x 3464

Re: Influence de l'anthroposophie aujourd'hui ?

par Ahmed » 26/05/16, 12:41

Tous les humains sont bien conscients que rien n’appartient à personne puisque la mort y met fin. La notion de propriété, que nous partageons tous par instinct, n’est qu’une des formes adaptée à notre spécificité.

Il y a une contradiction entre ces deux affirmations...
D'autre part, la première fait référence à une conscience qui ne s'observe guère dans la pratique et la seconde ontologise indûment le concept de propriété.
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."

Revenir vers « Société et philosophie »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 296 invités