elephant a écrit :Il est un fait que l'empressement des autorités à le coffrer est suspecte. Cette affaire semble trop évidente et sent fort le "préparé"
Les commanditaires possibles:
Les services secrets US à cause du FMI: il va certainement devoir démissionner ou se faire remplacer.
Les même services secrets pour rendre service à Sarkozy, en remerciement de l'intervention en Lybie.
Oui, donc qu'est-ce que ça change? Il est fini
(et on n'en saura jamais rien si tant est qu'il y ait eu un complot).elephant a écrit :Beaucoup de gens sur les foras ne pensent pas que la "victime " soit suspecte. Or, si: d'origine étrangère, elle peut toujours faire l'objet de menaces ou de promesses: carte verte ou libération pour un parent. La direction de l'hotel peut aussi subir des pressions.
D'autre part, quand on dispose de la chambre où a dormi un type, quoi de plus facile que d'obtenir des preuves.
Dans les éléments bizarres: aucune trace d'intervention diplomatique. Généralement, avec un individu de ce gabarit, on met des gants. La presse est beaucoup trop bien informée: ça frise la violation du secret de l'instruction.
Donc, pour moi, à ce jour: 50/50
Cette hypothèse s'est éloignée, dès lors que:
1) une autre femme de ménage aurait été agressée de la sorte par DSK, dans le même hôtel et une autre enquête serait en cours.
2) c'est le garçon d'étage qui lui aurait dit que la chambre était vide et qu'elle pouvait s'en occuper. Si comme cela était suggéré plus haut, une call girl aurait été appelée et à la place un responsable de l'hôtel aurait envoyé une femme de ménage, cela aurait sans doute été mieux «organisé» que ça... Et l'ordre aurait été directif. Parce qu'elle aurait pu le surprendre dans l'entrée de la suite et dire:
«Oh pardon je reviendrai plus tard».
3) l'hypothèse du complot, mais très risquée! Puisqu'on ne peut pas connaître à l'avance les réactions de quelqu'un dans un tel contexte... (à 61 ans, ça ne vient pas forcément ‘comme ça’, ha,ha,ha...)
Et à la veille d'une réunion aussi importante, qui pouvait savoir à l'avance, quelle priorité il fixerait à prendre ainsi un tel risque? Il aurait tout aussi bien pu déceler qu'il y avait anguille sous roche et appeler lui-même la police ou la direction de l'hôtel pour se plaindre...
Bref on ne peut rien écarté... mais...
Mais surtout, je crois à une forme de «tendance psychopathologique» de sa part, parce que voici ce qu'il a dit:
Au pire, si ça avait été le cas, il aurait pu dire
«qu'il ne s'attendait pas à ça, parce qu'il aurait payé pour un "service d'escort"»... Mais là... s'avancer sur la planche glissante du rapport consenti (ayayay) est une reculade qui le culpabilise définitivement, et surtout le discrédite auprès de sa femme, sa plus fidèle alliée, voire de sa fille...
Bonjour la casse, à la sortie du virage!
C'est ce qui me fait dire définitivement, qu'il y a dans le profil du personnage, dans son attitude lorsqu'il se penche vers son avocat "comme un petit enfant"... quelque chose qui touche à la transgression extrême vers une forme de suicide du gamin qui se serait fait prendre la main dans le pot de confiture...!
Par ailleurs il ne faudrait pas sous-estimer le drame de la victime, qui a pleuré durant deux jours...
Au vu de cette réaction, l'histoire d'un complot bien que terriblement plausible au départ devient (amha) tout à fait anecdotique (si tant est qu'elle existe) et tiendrait alors uniquement d'une sorte de situation opportuniste (par ailleurs, le juge est une femme, ce qui peut expliquer sa fermeté).
A moins d'un coup de théâtre, il ne sortira pas de prison avant 15 ans minimum. Sa réponse va toutefois le conduire à une expertise psychiatrique (pire que d'affronter un juge) et ça va prendre du temps...