Le Monde de l'après Coronavirus

[ABC2019]

ca ne suffirait pas, un confinemennt tous les ans ne ferait que stabiliser les émissions à 7% de moins que maintenant (mais comme il y a de la croissance démographique, elles monteraient quand meme, juste décalé de 10 ans). Ce qu'il faudrait c'est baisser de 7% par an, donc première année : confinement , deuxième année. confinement + autre chose qui baisse encore de 7 % de plus (guerre iran -Arabie Saoudite ?) , troisième année confinement + autre chose qui baisse encore de 7 % de plus + encore autre chose qui baisse de 7% encore en plus (on serait à - 26 % environ), etc, etc ....

le truc qui rendrait surement plein de gens heureux quoi.

[Christophe]

Traduction libre, pour les non-anglicistes: "Veillez à vous lavez les mains et tout ira bien"

Pourquoi le drapeau (à priori) argentin ?

[Christophe]

[Christophe]

Le crash du jour de l'A320 serait-il lié au confinement ? Un avion qui reste au sol pendant des semaines peut s'abimer plus qu'en vol...

[Christophe]

Un article sur l'impact de la crise sur le marché de l'immobilier: https://www.econologie.com/les-conseque ... mmobilier/

[Christophe]

BP supprime 10000 postes dans le monde soit près de 15% de ses effectifs...soit plus de 1 personne sur 7...

https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

[Ahmed]

Bien entendu, il serait ridicule de nier l'influence de cet épisode infectieux, mais il est à craindre qu'il ne serve de paravent pour dissimuler l'antériorité de la dégradation de l'économie. Le (ou la) covid19 va accentuer des tendances déjà à l'oeuvre mais servira de bouc émissaire justificatif.

Dans un autre registre, je viens d'avoir un entretien avec un responsable d'un service administratif, antérieurement très favorable à une certaine proportion de télétravail et qui envisageait une généralisation d'une journée par semaine pour chaque agent (volontaire) et qui s'est aperçu qu'il serait possible, à l'avenir de doubler ce temps, puisque lors de la crise, certains services ont fort bien fonctionnés en totalité avec cette formule (les deux jours tiennent compte du fait que certaines activités, suspendues pendant le confinement nécessitent une présence physique).
Bien entendu, c'est un gain pour ceux qui sont intéressés, à divers titres, par cette forme d'organisation, la contrepartie (car il y en a toujours une) étant une augmentation de l'isolement social et une proximité-dépendance toujours plus grande d'avec la machine. Plane également les évolutions ultérieures (car rien n'est figé) qui se feront dans le sens du "grand remplacement" technologique. En ce sens, cette crise influencera doublement la société, d'une part du fait de la distanciation sociale qui va accentuer l'évolution vers l'atomisme social, i. e. la mort de la société, d'autre part du fait de la prépondérance des solutions machiniques.

[Adrien (ex-nico239)]

Bien entendu, il serait ridicule de nier l'influence de cet épisode infectieux, mais il est à craindre qu'il ne serve de paravent pour dissimuler l'antériorité de la dégradation de l'économie. Le (ou la) covid19 va accentuer des tendances déjà à l'oeuvre mais servira de bouc émissaire justificatif.

Dans un autre registre, je viens d'avoir un entretien avec un responsable d'un service administratif, antérieurement très favorable à une certaine proportion de télétravail et qui envisageait une généralisation d'une journée par semaine pour chaque agent (volontaire) et qui s'est aperçu qu'il serait possible, à l'avenir de doubler ce temps, puisque lors de la crise, certains services ont fort bien fonctionnés en totalité avec cette formule (les deux jours tiennent compte du fait que certaines activités, suspendues pendant le confinement nécessitent une présence physique).
Bien entendu, c'est un gain pour ceux qui sont intéressés, à divers titres, par cette forme d'organisation, la contrepartie (car il y en a toujours une) étant une augmentation de l'isolement social et une proximité-dépendance toujours plus grande d'avec la machine. Plane également les évolutions ultérieures (car rien n'est figé) qui se feront dans le sens du "grand remplacement" technologique. En ce sens, cette crise influencera doublement la société, d'une part du fait de la distanciation sociale qui va accentuer l'évolution vers l'atomisme social, i. e. la mort de la société, d'autre part du fait de la prépondérance des solutions machiniques.

On est d'accord.

Le Covid bien mal négocié plus ou moins à dessein et en tous les cas dans l'impréparation et la panique du lapin pris dans les phares va effectivement être utilisé dans le seul et unique but poursuivi depuis le début : conserver le Pouvoir total.

Pour le télétravail on voit bien le danger.
Si un salarié peut télétravailler chez lui il peut également le faire depuis .... New Delhi.

CECI DIT...

Quel est le niveau à partir duquel les possédants ne peuvent plus se satisfaire d'une situation dégradée.
J'ai coutume de dire que plus les pauvres sont riches et plus les riches sont riches.

À l'inverse trop de chômage, même s'il a l'avantage de produire de bons esclaves prêts à travailler à «n'importe quel prix», peut aussi générer des pertes même pour les possédants.

Pas forcément les gros possédants mais les moyens et les petits.

Tout le monde est dans le même bateau d'une crise de 100 ans
Les banques sont prêtes à arroser sans dead line pour le moment.
La reflation semble inévitable
L'inflation ne semble guère à craindre.

On en arrive même à annoncer des dons d'argent.
Une mesure qui tombe à pic avec toujours pour le même objectif : conserver le Pouvoir le plus total possible et à tous prix.

On a peut-être basculé dans un monde surréaliste à la faveur de cette crise.

Le drame, ou tout le «talent cynique» des dirigeants va consister dans leur capacité à faire gober au peuple qu'il va devoir se serrer encore plus la ceinture (à cause du Covid) tout en engrangeant dans le même temps des milliards.

D'ailleurs la réforme des retraites va aller à son terme.
C'est un des signes du cynisme (voire de la folie) total de cette engeance.

[Ahmed]

Je commente quelques-unes de tes remarques:

Pour le télétravail on voit bien le danger.
Si un salarié peut télétravailler chez lui, il peut également le faire depuis .... New Delhi.

Dans un premier temps, puis une IA pourra peut-être s'en charger...
J'ai visité récemment un centre industriel de soins (appelé plus communément hôpital) et, interrogeant un employé chargé de déplacer la "matière première" vers les "centres d'usinages" appropriés, celui-ci me confia, très fier, que toute son activité était guidée par l'ordinateur qui le traçait, ainsi que ses collègues, pour évaluer qui était le mieux placé pour optimiser le temps de déplacement: le logiciel était la fierté de l'établissement et les autres convoitaient ce système. Il ne se rendait pas compte que lorsque serait effectué le rapprochement entre cette IA et des fauteuils ou lits téléguidés, son activité (et donc son droit à survivre) serait condamnée...
Puis:

À l'inverse, trop de chômage, même s'il a l'avantage de produire de bons esclaves prêts à travailler à «n'importe quel prix», peut aussi générer des pertes, même pour les possédants. Pas forcément les gros possédants, mais les moyens et les petits.

La tendance antérieure était déjà à la concentration des fortunes, elle ne fera que s'accentuer en vertu d'un "ruissellement" du bas vers le haut! Ceci se comprend d'ailleurs aisément, puisqu'en période récessive la déroute des entreprises ordinaires vient abonder les plus grosses qui disposent en outre de puissants moyens de préservation au niveau politique.
Et:

On a peut-être basculé dans un monde surréaliste à la faveur de cette crise.

Il y a sans doute déjà longtemps que c'est le cas, mais c'est peut-être effectivement l'occasion pour certains de le découvrir...

[Petrus]

Des fois je me demandes si la crise sanitaire n'a pas été sciemment gérée d'une façon aussi catastrophique pour justifier une crise économique qui allait de toute façon éclater imminemment (les "quantitative easing" et autres taux négatifs ont eu lieu bien avant la crise sanitaire).
Quoi de mieux qu'une pandémie pour justifier des mesures d’austérité et garder le pouvoir, en accusant un virus.

On entends déjà parler d'accords de performance qui permettent aux entreprises de baisser les salaires "pour maintenir l'emploi" et si t'est pas d'accord, tu dégages! On devine que les baisses de salaires ne concerneront pas ceux qui peuvent se permettre de dire non.