L'écologiste dépossédé

[ABC2019]

...
Evidemment, et à juste raison. La droite aussi a un rôle de régulation du capitalisme pour des questions écologiques. Une régulation de quelque chose n'implique pas de devoir saccager tout le reste. J'ai l'impression que c'est cela que l'écologisme de gauche reproche à celui de droite car il s'oppose de fait au "développement économique".

L' approche dépeinte pour les 2 camps est quelque peu caricaturale. "Saccager tout le reste" ou "s'opposer de fait au développement économique" c'est surtout éviter de parler, que la "régulation" dont tu parles n'est pas définie / concertée par tous les protagonistes concernés du problème polluant. Parfait exemple d'Anti démocratie s'il en est.

Il y a d'un coté, ceux peu nombreux, qui profitent économiquement du "truc qui pollue", qui font des pieds et des mains pour rester seuls maitres des décisions / frein à leurs bénéfices et surtout ignorer qu'ils ne sont pas les seuls concernés par le "truc qui pollue".

sauf que c'est le contraire, quand les trucs polluent, c'est qu'ils se développent à une grande échelle, et c'est justement parce que tout le monde en profite et en veut. Un cas typique c'est le développement récent des téléphones portables ou d'internet. Mais c'est vrai aussi pour les routes, l'essence ou l'agriculture industrielle.

[janic]

sauf que c'est le contraire, quand les trucs polluent, c'est qu'ils se développent à une grande échelle, et c'est justement parce que tout le monde en profite et en veut. Un cas typique c'est le développement récent des téléphones portables ou d'internet. Mais c'est vrai aussi pour les routes, l'essence ou l'agriculture industrielle.

exactement le contraire de la réalité!
Le développement à grande échelle, n'est pas lié à une demande, mais à une quasi imposition. Lorsque les communications internet étaient payantes à la communication leur nombre et durée étaient limités aux plus aisés financièrement et l'on retrouve alors le processus de Ford, produire plus pour que le maximim d'individus y aient accès, non par nécessité, mais en flattant les envies des plus pauvres envers les plus riches. En liberant les tarifs illimités, ces portables ont vu leur demande exploser et donc faisant exploser aussi le fonctionnement des industriels et de leurs profits.
La demande suit la proposition et non l'inverse et les propositions ont explosé dans tous les domaines rendant leurs utilisateurs dépendants de leurs désirs et non plus de leurs besoins.

[ABC2019]

le point n'était pas de discuter si c'était volontaire ou imposé, mais du fait que les grosses pollutions ne venait pas de la petite minorité qui consommait beaucoup, mais de la grande majorité qui consomme peu.

[janic]

ABC2019 » 10/05/21, 12:11

le point n'était pas de discuter si c'était volontaire ou imposé, mais du fait que les grosses pollutions ne venait pas de la petite minorité qui consommait beaucoup, mais de la grande majorité qui consomme peu.

qu(une minorité consommebeaucoup ou une majorité cosomme peu si le résulatat final est le même, peu importe!

[Flytox]

le point n'était pas de discuter si c'était volontaire ou imposé, mais du fait que les grosses pollutions ne venait pas de la petite minorité qui consommait beaucoup, mais de la grande majorité qui consomme peu.

Ben un peu quand même..., c'est imposé de se plier aux dictats des pollueurs qui opèrent comme si leur activité était transparente pour la population / biosphère.
La seule concession à perpétuité qu'ils sont prêt à faire c'est de faire semblant de "réguler", plutôt symboliquement, la pollution qui se voit un peu trop.

[GuyGadeboisLeRetour]

La seule concession à perpétuité qu'ils sont prêt à faire c'est de faire semblant de "réguler", plutôt symboliquement, la pollution qui se voit un peu trop.

Et encore, seulement quand ils ont le couteau sous la gorge et après avoir fait trainer les "affaires" des dizaines d'années. C'est autant de gagné. Quant aux biotopes et aux gens, qu'est-ce qu'ils s'en foutent !!!

[ABC2019]

le point n'était pas de discuter si c'était volontaire ou imposé, mais du fait que les grosses pollutions ne venait pas de la petite minorité qui consommait beaucoup, mais de la grande majorité qui consomme peu.

Ben un peu quand même..., c'est imposé de se plier aux dictats des pollueurs qui opèrent comme si leur activité était transparente pour la population / biosphère.
La seule concession à perpétuité qu'ils sont prêt à faire c'est de faire semblant de "réguler", plutôt symboliquement, la pollution qui se voit un peu trop.

ouais enfin je suis allé dans pas mal de pays pauvres où il y a plein de sacs en plastiques qui trainent dans la nature et se retrouvent dans les fleuves puis dans la mer, bien plus qu'en Occident. C'est aussi le résultat de comportements collectifs de gens "simples" , mais qui s'en foutent tout simplement. On peut toujours se déculpabiiiser et disant que c'est la faute des autres, mais le comportement collectif c'est ce qui a le plus d'impact.

[Ahmed]

Dans les sociétés occidentales, une prise en charge des nuisances et pollution devient indispensable à un certain niveau, puisque ces conséquences nuiraient par leur accumulation au processus même qui les cause (et, cerise sur le gâteau, cette lutte génère de la valeur abstraite, même si c'est souvent de façon indirecte!). C'est ce que l'on a observé aussi en Chine, avec un tournant assez radical, mais qui ne relève là non plus aucunement de la vertu, mais de la nécessité la plus pragmatique (je place ce dernier adjectif, parce que je sais que vous l'aimez bien ).
Dans les pays qui sont les perdants de la concurrence internationale, cette nécessité ne s'exprime évidemment pas et les moyens nécessaire manquent, sauf probablement (je n'y ai jamais mis les pieds!) dans les zones touristiques, pour des raisons qu'il n'est pas besoin d'expliquer. Il existe toutefois des initiatives de collectifs locaux qui essaient de se colleter avec ce problème...

[GuyGadeboisLeRetour]

ABC, globe trotter nous annonce maintenant qu'il est allé dans "pas mal de pays pauvres". On le croit, ah pour ça on peut le croire.... Moi aussi et ce que j'ai constaté en Inde, c'est qu'à mon premier voyage, les gens balançaient tout par les fenêtres des trains (par exemple), balançaient tout dans la nature mais ce qu'ils balançaient était biodégradable à 100%. Les bouteilles étaient en verre et consignées, la nourriture s'achetait et se mangeait dans des récipients jetables en feuille de bananier ou autre. Quand j'y suis retourné 30 ans plus tard, les mœurs étaient exactement les mêmes, seulement les bouteilles étaient en plastique et la bouffe se servait dans des récipients en plastique également, le tout emballé dans des sacs de la même matière... Bien entendu, leur façon de vivre n'avait pas changée mais son impact lui, était totalement différents et en prenant le train, je pouvais voir des feus de plastiques un peu partout le long des vois.

[Flytox]

le point n'était pas de discuter si c'était volontaire ou imposé, mais du fait que les grosses pollutions ne venait pas de la petite minorité qui consommait beaucoup, mais de la grande majorité qui consomme peu.

Ben un peu quand même..., c'est imposé de se plier aux dictats des pollueurs qui opèrent comme si leur activité était transparente pour la population / biosphère.
La seule concession à perpétuité qu'ils sont prêt à faire c'est de faire semblant de "réguler", plutôt symboliquement, la pollution qui se voit un peu trop.

ouais enfin je suis allé dans pas mal de pays pauvres où il y a plein de sacs en plastiques qui trainent dans la nature et se retrouvent dans les fleuves puis dans la mer, bien plus qu'en Occident. C'est aussi le résultat de comportements collectifs de gens "simples" , mais qui s'en foutent tout simplement. On peut toujours se déculpabiiiser et disant que c'est la faute des autres, mais le comportement collectif c'est ce qui a le plus d'impact.

Ouais, qui a bien put apprendre (à l'insu de leur plein grès) à toutes ces populations que tout était jetable sans distinction....à part le sacro-saint modèle de société de consommation à l'occidentale où chacun ne s'occupe que de ses intérêts à court terme sans jamais regarder les interactions délétères avec l'environnement humain et biosphérique.