La technologie, moteur du progrès des idées

Débats philosophiques et de sociétés.
janic
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par janic » 20/09/15, 18:20

*Les sociétés qui appliquaient, appliquent ce châtiment extrême reposent sur une structure sociale particulière que l'adultère menace parce qu'elle trouble la transmission parentale;

Tout à fait juste d’où le : « maman sûr, papa peut-être ». Même actuellement, il est peu de mâles acceptant d’élever la progéniture d’un autre sauf pour les couples au mâle stérile (et encore à condition que madame ne se fasse pas baiser par un autre!) et de plus la transmission n’est pas seulement génétique elle est aussi pécuniaire.
Il est à remarquer que seules les femmes, dominées par la gent masculine, étaient considérées comme adultères et susceptibles d’être chatiées
elle ( la société) est donc naturellement tolérante à l'adultère, sans que cela relève d'une élévation morale particulière ou d'un progrès quelconque (autre qu'objectif)

Tolérante à l’adultère des autres, pas de soi (en tant qu’individu concerné évidemment)! :?
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Obamot
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par Obamot » 20/09/15, 19:26

Bonjour à tous,

Les nombreux commentaires de ce fil, démontrent je crois, que d'abord la technologie n'est rien sauf ce que l'on en fait ou l'on en fera, et donc c'est bien "l'intentionalité" qui prévaut (intentionalité pour autant quelle soit positive, éthique et équitable) qui est vectrice de progrès et non la technologie. La "libération" des individus, découle directement de cette intentionalité, ce qui relègue la technologie au rang de simple "outil". C'est pourquoi nous constatons un certain nombre de choses troublantes dans la situation actuelle (au premier plan, c-à-d au plan géopolitique):

La technologie au service de la domination planétaire par la globalisation?
N'est-ce pas au nom de cette «technologie», se voulant «moteur du progrès et des idées» que, par anticipation de scénarios potentiels de guerres (économiques, technologiques et hélas tout autant "militaires"...) sont fomentés par des courants obscurs du monde occidental (principalement outre-Atlantique, mais l'Europe affiche une certaine condescendance) explorant ainsi "de nouvelles façon de dominer le monde" (ou d'en garder la main en cette époque de déclin...) comme on peut le voir actuellement sous différents aspect, en créant de toute pièce des scénario de crise hypothétiques, pour ensuite venir jouer aux pompiers pyromanes et dicter les règles du jeu sur fond d'assassinats politiques et de fondé sur le paradigme créé de toute pièce de "guerre contre le terrorisme"! (Et dont dont d'un côté le canevas semble se juxtaposer étroitement à celui des canons du marketing — ce qui ne peut être juste une coincidence — et d'un autre côté le new-management et la médecine du stress est passée par là (très active en Irak) alors que les pièces du réel "starting point" de toute cette affaire, échappent encore à l'inventaire du dossier alors que tout le reste est assumé et même voté par le Congrès, allez comprendre...)

L'effet domino... lui aussi, "totalement assumé"!
De nombreux exemples se sont affichés ces 20 à 30 dernières années (jusqu'à parvenir au "nouveau" modèle de coercition actuel) dont le paroxisme a été atteint via l'admission du concept de "devoir d'ingérence" (et pas seulement humanitaire) qui cache bien sûr certaines ambitions de domination planétaire, beaucoup moins avouables... C'est un peu comme si nous devions accepter ce qu'a initié Gene $harp et la C!A comme "un nouveau mode de fait accompli" >>> qui téléguiderait les décisions et serait auto-légitimé du moment que ce serait l'Occident qui "passerait à l'action...!" (Mais pas pour ceux dans le camps adverse comme en Russie avec l'Ukraine, qui n'est autre qu'un cas suspect de putsch "à l'occidentale" façon printemps arabe.) Un comble pour des "démocraties" (si on peut encore appeler un appétit d'une telle voracité, ainsi... je ne fais que constater!)

Du "devoir d'ingérence" au concept de "Guerre préventive"!
Précisément cette ingérence parvient même dans les pratiques culturelles telles que le football (extraterritorialité de la justice américaine avec la FIFA) en faisant tomber des régimes qui ne leur plaisent pas (c'est quand même "de la culture", surtout lorsque la religion y est étroitement mêlée... Et je défie quiconque de ne pas trouver d'idéologie derrière la mondialisation via les "lois du marché") je continue toujours les exemples: sans parler de l'établissement des prisons secrètes de la CIA dans... 54 pays >>> là c'est la technologie aéronautique qui l'a permis! Autre exemple, jusqu'à la répression généralement "admise" à l'encontre des Palestiniens d'un côté, alors que l'Occident s'insurge de ce qu'il se passe avec Dae$h! Et là on voit où cette doctrine de deux poids deux mesure à conduit et à servi d'alibi contre des groupuscules menaçant pour Israël... Nous sommes dans une logique d'auto-entretien de la terreur... Israël qui a légitimement le droit de se défendre, mais pas avant d'avoir été attaqué, étandant ainsi ce nouveau paradigme de "guerre préventive" (entendez par là la prétendue guerre contre le terrorisme) à la planète entière fomentée via l'axe Washington-Tel Aviv... Ceci juste afin de continuer la colonisation des "territoires occupés" (euh, comment peut-on encore appeler ça comme ça...)? Nous parlons évidement technologie des drônes ici, qui servent aux basses besognes! Avec la disproportion totale de moyens face à un ennemi totalement imaginaire, mais qu'ils n'ont de cesse que de provoquer (ceci explique peut-être cela...)

Après le racket politique, le racket économique (ou avant?)
C'est selon... Puisque sans compter au plan économique le contrôle absolu des flux financiers mondiaux passe par la SWIFT (donc la C!A) voire par le racket de certaines places financières sous prétexte de fraude fiscale (alors qu'ils ne s'agissait que "d'évasion fiscale" ce qui n'est pas du tout pareil, et puisque même l'Amérique pratique ça dans au moins deux états...) Je n'ose pas parler des pétrodollars... Et bien sûr de l'achat des matières premières à vil prix, des bourses, de la spéculation outrancière et de tout ce qui en découle...

Assiste-t-on alors à une dérive totalitaire et paradoxale de l'Occident?
Grâce et par delà l'hémoragie de ses "moyens" technologiques? Bref, à ce jeu de barbichette, le but étant éventuellement de déstabiliser des états jugés "voyous" (entendez par là ne répondant pas aux "critères" du modèle théorique occidental actuel) de façon sélective et même au plan continental...

Car si vous pensiez qu'en suivant ce modèle vous étiez du côté des "gentils" et bien vous aviez tout faux!

Voir ceci >>> et cela >>> ça décoiffe...

Et si Dae$h n'existait pas et n'était qu'une "création" du FB!? (Comme le fut A! Qu@eda)
Dans la presse aussi >>>
Dae$h est avant tout une immense machine à faire du pognon et justifier la continuation de dépenses militaires insensées! (Si on raisonne de façon triviale, car il n'y a aucune preuve d'une intentionalité de nuire, ouverte et orientée tout azimut... Mais il faut bien titiller le Congrès pour qu'il évalue la "dangerosité" et vote les budgets militaires pour y répondre: alors qu'à contrario la technologie se voudrait être "la rationalité extrême": il y a là un gouffre, dans une main tout est ultra-optimisé, dans l'autre on dépense des fortunes parfois sans compter au nom de la "sécurité" que la technologie serait supposée apporter... C'est bien le comble de la croyance en celle-ci comme vecteur de "progrès"). Bien avant Dae$h, j'avais donné également les liens qui démontraient que la C!A avait admis être derrière le supposé spontané "Printemps Arabe" en le finançant à coups de mios de dollars (on apprendra plus tard que ce sont des milliards...). J'en arrive là où je voulais en venir. Si le FB! a les moyens d'organiser le transfert de 50'000 à 100'000 "combattants", collectés dans les banlieues pour aller servir de chair à canon en Syrie, alors il ne faut plus s'étonner de rien! Et surtout pas de la vague migratoire actuelle en Europe, dont le but est sans doute de mettre plus avant le doigt de la CEE dans l'engrenage du paradigme de "guerre totale contre le terrorisme" et contre lequel elle résiste tant bien que mal et à des degrés plus ou moins marqués.

Des flux de réfugiés «commandités»?
Alors tous ces flux migratoires qui foncent vers l'Europe, peuvent très bien avoir été organisés par les mêmes réseaux ou leur connexion (j'imagine bien une machine de guerre bien huilée pour y être parvenu, les malheureux probablement par mios, qui sont morts dans les tréfonds de la Méditerrannée, devenue vaste sanctuaire, ne pourront plus témoigner, là la technologie mise en œuvre était des bateau en tant que cerceuils à des boat-people fuyant la misère, oui mais il ne faudrait pas prendre des effets pour des causes!). Car toute cette vague de réfugiés ne s'est pas fabriquée toute seule d'un coup de baguette magique... (Il vaut mieux ne pas en parler, tellement ce serait gênant... en Europe...) Ainsi, on ne m'enlèvera pas l'idée que tout ça est issu d'une diabolique machination (tout comme 9/11, mais après avoir visionné les liens ci-dessus, on n'est plus si sûr de "qui" sont les commenditaires ou impulseurs de tout ce bazar, ça commence vraiment à puer...)

Bref, tous ces exemples très "actuels" et innombrables, démontrent que la "technologie" peut servir le progrès autant que son contraire!

Ahmed a écrit :...
Comment explique tu, alors qu'une minorité d'humains se soient décidés à améliorer leur conditions de vie, que la majorité choisissait de croupir dans l'insalubrité, l'inconfort et les maux divers; surtout, après la réussite des premiers, comment justifier la passivité des seconds, alors que tout indique que notre "modèle" suscite l'envie (Cf. émigration)?

Ça tient au moins à "la nature sociale" de l'être humain et à son instinct grégaire qui conditionnent aussi ses "besoins" (ou ce qu'il estime être les priorités valables pour lui dans ceux-ci).
Il faut parfois des dizaines, voir des centaines des milliers ou des millions de morts (c'est très variable selon les situations...) avant que la communauté commence à réagir!
Des flux de réfugiés "commandités", car première vague depuis le sud via, la Méditerrannée, puis deuxième vague par l'Est qui ne cesse de croître... A ce niveau, avec un tel volume, et avec au départ de simples revendication populaires: ce ne peut plus être considéré comme le fruit de "simples coincidences"! Il faut remonter aux causes réelles et en chronologies juxtaposées.

Ceci amène à se questionner sur:
— «Qu'est-ce qui peut être "meilleur" que la technologie en tant que vecteur de progrès...?»

Cordialement.
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par Exnihiloest » 22/09/15, 12:38

@Obamot

Je suis d'accord, la "technologie n'est rien sauf ce que l'on en fait ou l'on en fera". C'est un outil.

Sur le reste, je le suis beaucoup moins. Mise à part la question de l'ingérence, trop de théories du complot et manque de faits probants à l'appui de ce que tu dis (Daech produit du FBI, technologie au service de la domination planétaire, mondialisation programmée, flux de réfugiés «commandités...).
C'est un raisonnement du type "à qui profite le crime ?", lequel ne prouve pas que celui à qui il profiterait serait le coupable, et encore faudrait-il que le profit soit réellement démontré et que tous les profiteurs possibles soient passés en revue, ce qui n'est pas le cas. Sans arguments circonstanciés, ces affirmations restent vaines, même pas réfutables.
Concernant le devoir d'ingérence, probable qu'il soit parfois détourné, mais d'une part ce n'est pas systématique, d'autre part le reproche inverse est fait aux gouvernements quand ils ne font rien (se rappeler par exemple la non-ingérence concernant les massacres Tutsis/Hutus).
Si les peuples ont le libre droit de disposer d'eux-mêmes, sans que d'autres ne s'ingèrent, il ne faut alors pas demander à l'Occident de faire le gendarme en dehors de chez lui. Donc il y a une clarification à faire sur ce droit à l'ingérence par ceux qui l'invoquent de façon contradictoire au gré des circonstances.

«Qu'est-ce qui peut être "meilleur" que la technologie en tant que vecteur de progrès...?»

et relativement à qui ?

That's the question... :|
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Obamot
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par Obamot » 22/09/15, 21:46

Oui tout à fait, ça soulève beaucoup de questions.

Sur le fond, je me suis laissé emporté sur des critères "anti-idéologiques" (je veux dire, que dans le concept: la "technologie moteur du progrès", y'a un peu de ça si on voit les comportements de type "geek's", certaines branches érigées en tant que religion par des technophiles) s'en est suivi toute une série de contre-exemples pour tenter un débunking un peu maladroit (sur le thème, de ce que "la technologie en tant qu'outil aux mains d'idéologues voulant refaçonner le monde à leur image" peut donner)

J'en ai dressé une sorte de caricature façon Big Brother à la Orwell :cheesy: en est-on vraiment si loin?
J'aurais tout aussi bien pu prendre l'exemple des travers de l'industrie informatique, avec l'obsolescence programmée, la même intrusivité dans la sphère privée (curieusement, on y retrouverait certains des acteurs que je citais plus haut, en y ajoutant la N$A...)
Ou encore plus spéculatif, les "armes démographiques" (avec en toile de fond des crimes contre l'humanité), mais j'ai pas voulu verser directement dans la "Théorie du complot" façon Wikile@ks... Puisque du coup, toute clarification...

Pour conclure, bien mal acquis ne profite jamais, nous sommes dans des société en déclin. Suggérer que la technologie pourrait être à elle seule la panacée, ressemble au "rêve annoncé" un peu brisé de la "révolution industrielle" (Ahmed sait se montrer plus sévère sur ce point et j'estime qu'il a raison). Paradoxalement, c'est cette technologie qui pourra "sauver" la société des problèmes énergétiques qu'elle traverse, mais elle ne la sauvera pas de l'homme lui-même si il ne change pas le modèle théorique dominant actuel.

Mais je partage ton avis, ça mérite des clarifications (mon texte n'en était pas exempt, explorer les liens postés en dit long, France2 c'est quand même une "chaîne nationale", le Nouvel Obs confirme...) ce sont certes des spéculations de ma part, assemblées façon Légo, mais sur base de recoupements, de vérification de sources, puis de vérifications de terrain à posteriori. D'ailleurs ce n'était pas le sujet direct de ton fil.

Crdt.

PS: je reviendrai plus tard sur certains points, qui le sont plus directement. Ton fil est très intéressant, il ouvre les yeux sur certains aspects du monde.
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par Exnihiloest » 10/10/15, 15:22

Obamot a écrit :...nous sommes dans des société en déclin. Suggérer que la technologie pourrait être à elle seule la panacée, ressemble au "rêve annoncé" un peu brisé de la "révolution industrielle" (Ahmed sait se montrer plus sévère sur ce point et j'estime qu'il a raison)...

Je pense que ce "rêve" n'a jamais été un rêve que pour les croyants recyclés, ceux qui ont troqué leur rêve du paradis éternel après la mort, pour un possible paradis sur terre sans attendre.
Le progrès matériel n'a jamais été une clé pour le bonheur, mais une façon de réduire les "emmerdements" de tous les jours, lesquels ne participent que plus ou moins au bonheur.

Je préfère un lave-vaisselle et un lave-linge plutôt que perdre mon temps dans ces tâches ingrates pour moi sans intérêt. Je préfère prendre de l'aspirine quand j'ai mal à la tête, plutôt que souffrir en attendant que ça passe et avoir mes activités handicapées. Je préfère tourner le bouton de mon chauffage, plutôt que cailler ou devoir aller couper du bois pour le mettre dans le poêle. Je jubile de pouvoir utiliser Internet pour accéder à un savoir et des bibliothèques qui il y a seulement 20 ans, n'étaient pas encore à ma portée.
Et parmi ces "emmerdements de tous les jours", il y en a aussi de graves quand il s'agit de santé. Voir un proche sauvé par la médecine participe bien du bonheur.

Ceux qui en attendent tout sont évidemment dans l'erreur. Mais le pire, c'est que parmi eux, beaucoup prétendent que c'est ce qu'on leur aurait promis, "on" étant ceux qui pourtant ne voient dans le progrès matériel que le progrès matériel, pas le bonheur de l'humanité, et qui le promeuvent seulement comme tel.

Alors par dépit d'enfants gâtés, les premiers crachent maintenant dans la soupe, accusant les autres de scientisme et refusant de prendre la relève pour le bien-être matériel des générations suivantes, tandis qu'ils profitent des avantages matériels acquis grâce aux générations précédentes. C'est qu'ils s'expriment par Internet, réseau écologiquement coûteux pourtant, et pas par nuages de fumée à l'indienne ! :-).

Si encore ils crachaient dans la soupe pour la raison qu'ils en auraient une autre bien plus délectable, on les comprendrait. Mais c'est qu'ils n'ont strictement rien à nous montrer de concret comme alternative, alternative qu'ils suivraient. Même les voies écologiques sont souvent à base de high-tech qui nécessite des moyens technologiques, et humains (en recherche et enseignement par exemple, donc technologiques aussi), considérables, ce qui montre que l'écologie est une méthode parmi d'autres, peut-être meilleure mais toujours avec des avantages et inconvénients à pondérer par rapport aux autres méthodes. Ce n'est pas une panacée non plus.

Ceux qui prétendent parler au nom des générations futures et nous indiquer des voies pour tous pour le bonheur de l'humanité, qu'eux-mêmes souvent ne suivent même pas, sont de dangereux criminels par l'illusion qu'ils créent (toujours d'actualité aussi dans les religions et les sectes). Comme si une recette générale allait rendre tout le monde plus heureux, alors que le bonheur est un état d'esprit individuel, avec des attentes et des solutions différentes pour chacun, souvent une recherche de ce qu'on n'a pas et qui change quand on l'a, avec une atteinte globale impossible en pratique à cause des contingences matérielles, et certainement pas un produit de masse !
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Ahmed
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par Ahmed » 10/10/15, 16:36

C'est un avantage incontestable des scientistes que de suivre la voie qu'ils préconisent pour tous, soit par hypocrisie, soit par inconscience et les "générations futures" leur sont d'autant plus précieuses (mais ils ne sont pas les seuls sur ce créneau!) qu'elles ne peuvent exprimer leur opinion.
C'est aussi pourquoi ils se montrent généralement moins préoccupés du sort de leurs contemporains, de ceux qui se trouvent du côté obscur et qui pâtissent de leurs "succès"...

Exnihiloest, jusqu'à présent, sur ce point particulier et important, tu n'expliques que par l'orientation culturelle la partition que tu considères assez "étanche" entre les deux monde (il n'y en a plus trois, désormais), ceci n'étant pas vérifié par l'attraction (mélangée de répulsion, il est vrai, mais par dépit!) qu'y inspire l'occident. Par ailleurs, le goût pour une vie pénible pourrait mieux s'expliquer si aucune alternative spectaculaire (au sens originel) n'existait: il est bien difficile d'innover, mais copier ne devrait pas être difficile si ces deux types de sociétés fonctionnaient, comme tu en fait l'hypothèse, de façon relativement autonomes. Il y a donc une réelle difficulté à expliquer la persistance de ce masochisme.
Par ailleurs, l'existence de sociétés duale, sociologiquement parlant, s'observe à une échelle plus petite à l'intérieur de chaque pays occidental et dans le même contexte culturel... donc, là aussi il faudrait trouver d'autres explications à ce goût tenace pour la précarité et l'exclusion...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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par Obamot » 10/10/15, 19:31

Exnihiloest a écrit :
Obamot a écrit :...nous sommes dans des société en déclin. Suggérer que la technologie pourrait être à elle seule la panacée, ressemble au "rêve annoncé" un peu brisé de la "révolution industrielle" (Ahmed sait se montrer plus sévère sur ce point et j'estime qu'il a raison)...

[...] Le progrès matériel n'a jamais été une clé pour le bonheur, mais une façon de réduire les "emmerdements" de tous les jours, lesquels ne participent que plus ou moins au bonheur.

Avant de "réduire les emmerdements" il vaudrait peut-être bien commencer par ne pas s'en créer de nouveaux....: une bonne partie des produits (biens de consommations) mis en vente sont entachés d'obsolescence programmée (à plus où moins brève échéance) avant nous vivions très bien sans également, l'amélioration des conditions de vie n'est pas dû aux "biens" en tant que tels, mais à la capacité de l'industrie d'avoir réussi à les produire à bas coût! C'est deux choses séparées (une capacité et le résultat produit par cette capacité).

Quelques exemples
En essayant de rebondir sur cette matérialisation des deux mondes telle que décrite par Ahmed, cette espèce de dualité entre apport et dérives perverses de ce que l'on fait de la technologie.

Dans l'informatique par exemple, c'est bien pire, cette obsolescence est assumée et nichée dans une fuite en avant qui à son tour engendre une obsolescence du large part du parc informatique encore parfaitement opérationnel. L'informatique se singularise encore par le fait que nous ne serons bientôt plus propriétaire des biens que nous aurons acquis . La valse des changement de licences a déjà commencé dans cette direction durant les années 90 — sans aucune possibilité pour les utilisateurs de s'y soustraire, ceux-ci étaient invités à accepter les nouvelles restrictions, systématiquement après avoir acquis leur bien — voir par exemple Adobe qui conditionne la possession de ses softwares à un abonnement permanent au "Clouds" (depuis CS6, le "Clouds Computing" devient de plus en plus de rigueur, cela avait déjà commencé il y a plus d'une dizaine d'années avec le "net-boot"), connexion au "Clouds" qui lui permet de contrôler les licence et de forcer ses gogos de clients à faire des mises-à-jour permanentes... Et ce qui permet également de rendre ces gogos captifs et même d'être en mesure de contrôler les contenus! Mieux que la N$A on paye pour se faire espionner!

Et tout ce qui est à base ou connecté à de l'informatique, comme idem pour les voitures que l'on ne pourra progressivement plus réparer soi-même (ordinateurs de bords bloquant les fonctions si on n'a pas fait tel ou tel service et j'en passe et des meilleurs...) Idem avec tous les produits "connetctés". Bref la technologie est non-seulement pas un moteur de progrès mais souvent le pied en dehors de la barque qui ralentit la progression de l'esquif.

L'obsolescence programmée, une sorte d'impôt privé?
En ce sens je dirais que la technologie telle qu'on la voit aujourd'hui parée de toutes ces chausse-trappes déguisées en atours, ressemble de plus en plus à une sorte d'endettement permanent pour acquérir la "nouvelle version", voire même une forme de chantage par la menace de ne plus être en mesure d'utiliser le bien si on n'acquiert pas la "nouvelle version", donc si on n'a pas payé "l'update" qu'il faut (sous peine de frustrations et de ralentissements), le tout s'apparentant fortement à une sorte "d'impôt sur le développement des affaires" ou "impôt sur le bien-être" c'est selon. Puisque si vous souhaitez sortir de la spirale, vous vous exposez à être éjecté du système. Pour les entreprises ça devient alors une sorte de racket légal: elles ne peuvent se passer des mises-à-jour (la frénésie de disposer de la "nouvelle version" le plus rapidement possible, pour conserver l'avantage concurrentiel...) et sont donc contraintes à une escalade de frais allant croissants avec le développement du business. Et il faut être de plus en plus habile pour échapper à cette "fiscalité privée souterraine" d'une industrie de plus en plus intrusive.

Pour le moment, faute d'avoir trouvé un autre idéal, l'homme ne sait guère faire d'autre que détruire pour construire ou re-construire.

Exnihiloest a écrit :Je préfère un lave-vaisselle et un lave-linge plutôt que perdre mon temps dans ces tâches ingrates pour moi sans intérêt. Je préfère prendre de l'aspirine quand j'ai mal à la tête, plutôt que souffrir en attendant que ça passe et avoir mes activités handicapées. Je préfère tourner le bouton de mon chauffage, plutôt que cailler ou devoir aller couper du bois pour le mettre dans le poêle.

Même les chaudières n'échappent plus à l'intrusion de l'informatique et de l'obsolescence programmée.

Exnihiloest a écrit :Je jubile de pouvoir utiliser Internet pour accéder à un savoir et des bibliothèques qui il y a seulement 20 ans, n'étaient pas encore à ma portée.

Internet est devenu LA véritable mascarade de tout ce système. Il suffit de voir — lorsque vous vous connectez à des pages — l'explosion des requêtes de toutes sortes à n'en plus finir, sur des pages au départ ultra-simple à gérer en HTML (mettez-vous en console sur un navigateur qui le permet et vous verrez ce qu'il se passe, effarant...), requêtes qui désormais vous proposent (à votre insu) toutes sortes de liens et d'actualisation vers des réseaux sociaux, des moteurs de recherches des "états de pages en cours ou réactualisées" et... et.... et...... réactualisation permanente à n'en plus finir, comme les y.timig.com et autres requêtes Ajax, et/ou encore via le langage Java, lui-même vous demandant constamment des mises à jour vers de nouvelles versions (qui à leur tour sont obsolètes en un rien de temps pour des "failles de sécurité"), sans compter Adobe Flash etc, qui transforment le tout du web en "une machine à ralentir sans fin" telle une histoire sans fin (et s'en est une). La preuve en est qu'avec les machines rapides d'aujourd'hui aussi bien les processeurs que leur bus arrivés à des vitesses fulgurantes, nous devrions en être déjà à du "real-time-editing" (et même avec des photos et des vidéos, toutes les technologies de streaming mémorisation temporaires de pages web sur les serveurs et j'en passe et des meilleurs existent déjà et sont parfaitement fonctionnelles et opérationnelles: elles sont DÉJÀ implémentées mais simplement rendues inopérantes pour le but pour lesquelles elles ont été prévues, en raison des multiples télescopages voulus...).

Si on compte les milliards d'années hommes perdues dans ce paradigme, le web en l'état est aussi à considérer comme «une sorte de machine à tuer passive»!, le plus grand holocauste de tous les temps en fait... (tout le temps que vous ne passerez jamais en famille avec vos amis, à vous instruire, à vous cultiver à avoir une activité sociale utile, etc. Finalement le contraire de ce que le web suppose à priori. Ou en tout cas très amenuisé pour cette part là.)

Une facilité d'usage inversement proportionnelle à son intensité
Tout ceci est donc savamment organisé et fait exprès pour que les plus puissants ordinateurs, deviennent très vite (aussi vite que possible et "admissible" par l'utilisateur) des lavettes n'arrivant pas à gérer tous ces flux de données via des "cookies" et autres joyeusetés, qui vous ralentissent de plus en plus le bazar au fur et à mesure de l'augmentation de vos connexions (tout ce bal est totalement et volontairement nuisible et inutile et ceci dans le but de ralentir votre machine pour vous pousser à la changer, ou l'a réinstaller en espérant un "mieux" pour que le bal recommence un peu plus loin...). Le réseau est même capable de s'adapter au type de périphérique auquel il a affaire et "d'adapter la lenteur volontaire induite et infligée en conséquence". Pour ce faire il y a notamment des instructions requêtes de ce type:

connectionTypes:
=> [ '0', _('Slow')],
=> [ '1', _('Mobile')],
=> [ '2', _('Fast')]

C'est donc tout à fait intentionnel et volontaire...;

Vous êtes immédiatement "identifié" en vous connectant, et le bazar s'adapte à vous en vous ralentissant plus ou moins selon "l'état de mise-à-jour" que vous avez payé. Le jeu est de créer des frustrations, juste assez admissibles pour que cela soit considéré comme "normal" et juste assez intrusive à un moment du crescendo, pour vous pousser à prendre une "nouvelle génération" (qui sera à son tour soumise à une nouvelle escalade sans fin...).

Exnihiloest a écrit :Et parmi ces "emmerdements de tous les jours", il y en a aussi de graves quand il s'agit de santé. Voir un proche sauvé par la médecine participe bien du bonheur.

Là il faut que je sorte mon joker pour parler de l'agro-pharma, y'a des bouquins à écrire sur ce sujet (heureusement que d'autres l'ont déjà fait), sans offense mais c'est ce à quoi mène la croyance en la technologie salvatrice. Il faut y faire attention, car quelle vision idyllique et complètement biaisée! >80% sont des maladies dites "de civilisation", précisément engendrées par ces formes de "progrès" infléchissant les habitudes "culturelles" et modifiant le cognitivo-comportemental autour de la nourriture, rendant les victimes (c'est-à-dire presque nous tous) vulnérables à une pathogenèse qui n'existe pas à l'état naturel! A ce stade, ça frise l'idéologie de faire "reposer le progrès sur la technologie" (en omettant le paradigme essentiel "demande VS offre", qui pourrit les branches solides de l'arbre, jusqu'au tronc) et on en comprend mieux les implications mais seulement ensuite, implication que l'on retrouve éventuellement connexe à cette sorte d'engouement pour les nouveautés (quête autour des "énergies libres" et consort...). C'est du "techno-geekisme" à ce stade! La métaphore du fruit défendu.

Exnihiloest, j'espère que tu comprends bien que ce n'est pas une fronde contre toi, tu as créé ici un débat très intéressant, j'amène à mon modeste niveau, quelques expériences et constatations. Rien de personnel. Mais je suis il est vrai assez "remonté" contre ce système que j'essaye d'expliquer à ma façon.

Exnihiloest a écrit :Ceux qui en attendent tout sont évidemment dans l'erreur. Mais le pire, c'est que parmi eux, beaucoup prétendent que c'est ce qu'on leur aurait promis, "on" étant ceux qui pourtant ne voient dans le progrès matériel que le progrès matériel, pas le bonheur de l'humanité, et qui le promeuvent seulement comme tel.

Là j'ai beau me pincer, je n'ai pas bien saisi, sauf à décoder qu'il y est dit tout et son contraire? A développer.

Exnihiloest a écrit :Alors par dépit d'enfants gâtés, les premiers crachent maintenant dans la soupe, accusant les autres de scientisme et refusant de prendre la relève pour le bien-être matériel des générations suivantes, tandis qu'ils profitent des avantages matériels acquis grâce aux générations précédentes. C'est qu'ils s'expriment par Internet, réseau écologiquement coûteux pourtant, et pas par nuages de fumée à l'indienne ! :-)

Je dis précisément le contraire et c'est étayé par des faits concrets.
Ceux qui ont craché dans la soupe furent les politiciens corrompus qui ont rendu ce grand foutoir de supermarché planétaire possible (il faut dire que le financement des campagnes électorales par les milieux d'affaires, a bien aidé leur schmilblick, mais maintenant on passe tous à la caisse...)

Exnihiloest a écrit :Si encore ils crachaient dans la soupe pour la raison qu'ils en auraient une autre bien plus délectable, on les comprendrait. Mais c'est qu'ils n'ont strictement rien à nous montrer de concret comme alternative, alternative qu'ils suivraient. Même les voies écologiques sont souvent à base de high-tech qui nécessite des moyens technologiques, et humains (en recherche et enseignement par exemple, donc technologiques aussi), considérables, ce qui montre que l'écologie est une méthode parmi d'autres, peut-être meilleure mais toujours avec des avantages et inconvénients à pondérer par rapport aux autres méthodes. Ce n'est pas une panacée non plus.

Les "vrais cracheurs dans la soupe" sont aussi ceux qui encouragent la dilapidation les matières premières... (C'est donc pas à ce stade des industriels, mais des grattes papier) Puisque c'est sur elles que reposent ce jeu de l'avion et la rédemption salvatrice du désendettement qui doit passer par la frénésie de la perspective de leur épuisement.... Car à ce stade si je comprends bien, "les cracheurs dans la soupe" pour toi, seraient éventuellement ceux qui crachent sur les technologies?! Ce n'est pas mon propos, j'ai dit que "les technologies étaient ce que l'on en faisait", exemples à l'appui ci-dessus. J'ai strictement rien contre les techno en tant que telles, mais je ne me laisse pas attirer aussi facilement par le mirage de leur apologie.)

Exnihiloest a écrit :Ceux qui prétendent parler au nom des générations futures et nous indiquer des voies pour tous pour le bonheur de l'humanité, qu'eux-mêmes souvent ne suivent même pas, sont de dangereux criminels par l'illusion qu'ils créent (toujours d'actualité aussi dans les religions et les sectes). Comme si une recette générale allait rendre tout le monde plus heureux, alors que le bonheur est un état d'esprit individuel, avec des attentes et des solutions différentes pour chacun, souvent une recherche de ce qu'on n'a pas et qui change quand on l'a, avec une atteinte globale impossible en pratique à cause des contingences matérielles, et certainement pas un produit de masse !

C'est marrant cette prédisposition d'esprit, qui serait à cheval entre "l'avoir" et "l'être"! A ne pas confondre avec le "pouvoir" et le sens éventuellement perdu du "devoir" face aux générations futures ;-) Ça reflète assez bien ce qui s'est éventuellement substitué à toute quête spirituelle (remplacé par le "dieu technologie" ou que sais-je?) Je dis ça à titre purement personnel et privé, ce n'est pas une critique, plutôt une question sociologique voire humaniste qui peut s'en dégager: qui sommes nous et où voulons-nous vraiment aller...?

(Et encore merci pour ce fil.)
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par Ahmed » 10/10/15, 19:59

Obamot, concernant les théories complotistes, nul besoin d'y recourir pour comprendre que le consensus interne d'une nation se fait plus facilement sur une menace externe servant de bouc émissaire; en somme, c'est d'un dissensus que la possibilité d'un consensus est la plus aisément réalisable*, d'où la nécessaire "Fabrication de l'ennemi" (Pierre Conesa). Il n'y a donc pas complot, mais volonté délibérée...

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par janic » 10/10/15, 20:06

Le progrès matériel n'a jamais été une clé pour le bonheur, mais une façon de réduire les "emmerdements" de tous les jours, lesquels ne participent que plus ou moins au bonheur.
Je préfère un lave-vaisselle et un lave-linge plutôt que perdre mon temps dans ces tâches ingrates pour moi sans intérêt. Je préfère prendre de l'aspirine quand j'ai mal à la tête, plutôt que souffrir en attendant que ça passe et avoir mes activités handicapées. Je préfère tourner le bouton de mon chauffage, plutôt que cailler ou devoir aller couper du bois pour le mettre dans le poêle. Je jubile de pouvoir utiliser Internet pour accéder à un savoir et des bibliothèques qui il y a seulement 20 ans, n'étaient pas encore à ma portée.

Tes exemples sont symptomatiques de l’enfant qui a de nombreux jouets et développe une insatisfaction toujours croissante car ceux –ci ne répondent plus au désir et au plaisir d’obtenir, ce n’est qu’une constatation d’ailleurs. Les générations d’après guerre avaient peu et s’en satisfaisaient, par obligation évidemment ! L’augmentation des revenus a permis de passer de l’essentiel à l’accessoire, voire l’inutile. Alors, évidemment l’on cite comme progrès le lave linge qui a réduit la pénibilité de la tâche de la lessive. Mais l’on ne mentionne pas le coût que cela a engendré en terme d’achat, de lessive, d’électricité, etc… en clair au lieu de laver, les ménages doivent travailler un peu plus à chaque acquisition et sont devenus les esclaves (et non plus les maitres) de ces bienfaits du progrès : payer les traites de la voiture, du lave linge, du lave vaisselle, de la télé, du chauffage, d’internet et la liste est longue, longue. Les parents et plus encore les femmes ont une charge sur les épaules qui ne se limite pas à passer le balai ou programmer le lave vaisselle, mais aussi porter des enfants, les nourrir d’aliments mais aussi de leur présence. Tout cela se paye en stress, en pathologies dépressives et d’usure précoce. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
Je préfère prendre de l'aspirine quand j'ai mal à la tête, plutôt que souffrir en attendant que ça passe et avoir mes activités handicapées.

Là aussi, cela évite de se poser les bonnes questions : pourquoi ce mal de tête ? Et cette consommation d’aspirine conduit à des hémorragies, ce qui fait dire à certains toubibs : « Si l’on avait connu tous les dommages de ce produit, il n’aurait pas obtenu son AMM » et il reste en vente libre! Tout à un prix car on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre en même tempos !
Et parmi ces "emmerdements de tous les jours", il y en a aussi de graves quand il s'agit de santé. Voir un proche sauvé par la médecine participe bien du bonheur.

A de rares, mais réelles, exceptions, ces emmerdements sont patiemment construits chaque jour par leur auteur. Il va de soi que lorsque la coupe est pleine, elle déborde, et cette médecine (mais laquelle ?) est appelée au secours pour rectifier (à notre place) nos erreurs de comportement : où est l’avantage là encore ?
Inspires-toi aussi du principe yin yang: tout ce qui se gagne d'un coté se perd de l'autre.
je ne fais ici que confirmer l'intervention d'Obamot!
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par Ahmed » 10/10/15, 20:55

Bien entendu, tout ne fonctionne (je ne parle pas sur un plan strictement technique, mais la technologie n'existe pas en apesanteur, dans le ciel des idées) qu'avec des externalités négatives, certaines bien évidentes, mais la plupart plus dissimulées et les pires sont exportées, ce qui fausse la balance...
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