Ahmed a écrit :... le bouleversement actuel nous concerne à deux titres: nous en subirons les conséquences et nous en sommes la cause.
Ce sont là deux aspects radicalement nouveaux qui distingue absolument notre période des précédentes et n'autorise donc aucune assimilation.
Je constate qu'il y a 250 ans, il n'y avait ni pollution atmosphérique, ni réchauffement climatique, ni pesticides, ni plastiques dans des zones océanes, mais qu'un enfant sur deux mourrait en bas âge, qu'on travaillait plutôt 60h que 35 et que l'espérance de vie était environ 28 ans.
Le progrès est donc considérable, et oui, "nous en sommes la cause".
Un progrès n'est jamais parfait et oui, nous subissons les conséquences du revers de la médaille. Normal, on n'a pas le paradis sur terre.
C'est le bilan complet qui compte. Malgré tous les problèmes des sociétés modernes, je pense qu'après avoir replacé les choses dans le contexte historique, on n'a pas à s'en plaindre, on devrait même s'en réjouir.
Le progrès matériel va continuer et doit continuer car l'homme n'a de cesse d'améliorer sa condition.
Se laisser prendre par l'alarmisme ambiant, généralement mercantile ou politique, et complètement outrancier quand on l'analyse objectivement, est contre-productif. Restons raisonnables. Non, un réchauffement global et qui persisterait n'est pas prouvé, son origine anthropique encore moins. La pollution par les particules fait bien moins de morts que la tuberculose n'en faisait chez nous avant les antibiotiques. Même les pesticides, pourtant l'une des priorités à éradiquer, ne se voient pas sur l'espérance de vie. Nous n'avons aucune culpabilité à avoir.
L'écologie est une science. Je ne voudrais pas la voir troquée pour l'écologisme, doctrine que je pressens comme totalitaire et vers laquelle pourraient se reconvertir les enclins à la foi, déçus du communisme, des religions ou d'autres idéologies...
Le terme "econologie" m'a plu car vouloir concilier l'économie et l'écologie dénote un souci pragmatique, ce qui est la méthode que je préconise aussi. Il ne s'agit donc pas de forcer les gens à vivre autrement qu'ils le souhaitent ni de les faire adhèrer à une doctrine sinon "c'est qu'ils se fichent des générations futures au nom desquelles on parle, et qu'ils n'ont pas compris mais on les éduquera", ni de leur faire peur en les culpabilisant et en leur prédisant l'apocalypse par le climat ou la pollution comme on a eu jadis la promesse de l'enfer si l'on s'écartait de la voie chrétienne. Il s'agit de leur proposer de meilleures solutions opérationnelles qu'ils adopteront (ou pas) s'ils les trouvent vraiment meilleures, et eux seuls en seront juges.
C'est peut-être moi qui fait de l'alarmisme ici
. Je ne vise personne. J'ai juste une crainte et je l'évoque seulement pour expliquer le contexte de mes propos précédents, et comme possible alerte.