Le Partage, qu'est-ce que c'est ?

[dede2002]

On doit partager un bien avec autrui avant même d'en avoir en excès.

La structure économique des pays industrialisés est basé sur la croissance économique exponentielle,dans un tel cadre, comment est il possible d’envisager un partage,puisque ce système est naturellement configurer vers le déséquilibre?
Par exemple,le fait que les pays industrialisés versent des aides (plusieurs centaines de milliards ses dernières décennies)au pays en voie de développement démontre à quel point l'idée de partage à la façon occidentale est aberrante:Un pillage même redistribué reste un pillage,il n'y a donc rien à attendre d'un tel système.
C'est pour cette raison que la politique de la redistribution des richesses et de la moralisation du capitalisme (si cher à la gauche de la gauche) est un échec cuisant.

Un système économique dois donc être configurer dès l'origine pour qu'il n'y est pas d'excès,et pour se faire il dois être orienter vers une croissance zéro.
Dans nos pays nous avons dépassé ce cap depuis 40 ans...

Les pays industrialisés versent environ 100 milliards par an en "aide publique au développement", mais les migrants travaillant dans les pays "riches" envoient environ 400 milliards par an.

Les 100 milliards serait-ils payés par les impôts que paient ces migrants (qui pour une bonne part préfèreraient être chez eux)

[janic]

exemple de partage:
http://www.journaldunet.com/economie/ma ... ministres/

Au total, le cumul des enveloppes accordées aux 21 ministres au titre des ISP 2012 s'élève à plus de 20 millions d'euros. © Parti socialiste/JDN

[sen-no-sen]

Les pays industrialisés versent environ 100 milliards par an en "aide publique au développement", mais les migrants travaillant dans les pays "riches" envoient environ 400 milliards par an.

Les 100 milliards serait-ils payés par les impôts que paient ces migrants (qui pour une bonne part préfèreraient être chez eux)

D'un certain point de vu oui,mais cela n'est pas aussi simple et équitable que cela!
Pour garantir leurs soif de croissance,les pays industrialisés on un recours massif à "l'extractivisme",ce qui garanti --à très court terme--une augmentation de la richesse...chez eux!

Comme cela ne suffit pas,les pays industrialisés ont généralement recours à une main d’œuvre étrangère,histoire d'avoir le maximum de bénéfices.
Cela se traduit pas une immigration massive qui mets en concurrence l'ouvrier Français(le cas échéant) contre l'ouvrier immigré...
Ses derniers ont tendance à envoyés des fonds vers leurs pays d'origines,ce qui entraine une perte de revenu pour les pays "d'accueil"...mais ne garantit nullement une relance du pays spoilié,c'est un modèle perdant/perdant!
Il s'ensuit alors un processus vicié:plus les pays industrialisé pillent les pays émergents,et plus l'immigration de misère augmente,entrainant une perte de richesse dans les deux camps,selon ce bon principe de "la privatisation des bénéfices et de la mutualisation des problèmes".

A terme, quant la croissance ce tarit,le pays d'accueil" (sic) se retrouve avec une population étrangère généralement peu intégré et privé de ses emplois,la suite nous la connaissons...chômage,pauvreté,délinquance,monté du racisme(des deux cotés) et des extrémismes en tout genre...

Plus récemment dans l'histoire, le système c'est "reconfiguré",il est désormais question de délocalisation vers des pays de plus en plus pauvre(exemple récent de délocalisation du Vietnam vers l’Éthiopie!!!)
Cette fois ci on "invite" plus les travailleurs immigrés,ils fuient d'eux même aux périls de leurs vies!

[dede2002]

Je pense que ce n'est pas aussi simple ni équitable du tout!

[Ahmed]

Il n'y a pas à proprement parler de "perte" lorsque le travailleur émigré transferre des fonds dans son pays d'origine puisque l'extraction de plus-value a déjà eu lieu, simplement il n'y a pas de recyclage total de la part qui revient au travailleur.

...il est désormais question de délocalisation vers des pays de plus en plus pauvres...

La violence de l'économie ne fait que traduire des rapports de force; une unité de valeur peut mieux se valoriser lorsque celui qui est en face n'est pas en mesure de discuter (car cette unité à une plus grande valeur relative dans sa poche que dans celle de son donneur d'ordre).

C'est une des facettes de l'extractivisme.

C'est également l'illustration de la "baisse tendancielle du taux de profit" qui conduit à rechercher à incorporer dans la marchandise, à la fois moins de travail (plus-value relative) et un travail moins rémunéré (plus-value absolue).

[Ahmed]

Pour faire suite à mon premier message dans ce fil, je dois préciser que le partage ne correspond pas seulement au désir d'entretenir avec l'autre une autre relation que dans le rapport marchand, mais que c'est aussi une nécessité qui résulte de l'incapacité du marché à répondre à des besoins non-rentables, e.i. ceux de nos concitoyens desquels il n'est pas possible d'extraire un profit.

Ainsi, les "restaux du cœur" (censés restés provisoires) supplaient à l'industrie alimentaire dont la vocation n'est pas de nourrir la population...