Obamot a écrit :(...) En effet, je ne crois pas que nous soyons "meilleurs" que les animaux. (...)
Non seulement nous ne sommes pas meilleurs,mais en réalité nous sommes bien pire!
Il n'y a
aucun animal qui arrive à la cheville de l'homme en ce qui concerne la cruauté.
Ce qui caractérise l'homme dans son animalité, c'est qu'il fait preuve d'autant de raffinement pour le bien de ses semblables que pour l'inverse.
Exact!
Ce qui est primordiale à comprendre, ce que ça n'est
ni notre animalité,ni notre intellect, qui sont dangereuses,mais la combinaison de ses deux aspects.
Pour reprendre l'exemple du viol, le "viol" existe(à première vu) dans la nature chez certains animaux:dauphin,chimpanzé,éléphant de mer.
Une fois de plus, des guillemets sont nécessaires, car il est difficile d'introduire une notion légale conforme au code pénale:à savoir l'intention coupable de l'auteur,l'absence de consentement de la victime,difficile en effet d'invoquer l'intention coupable chez un animal...
Pourtant de l'avis des spécialiste du comportement animal, ce type de pratique aurait pour but de permettre à un mal de féconder une femelle afin de pérenniser ses gènes.
Ce type d'explication peut être employé chez l'être humain(preuve de reste de l'évolution), à cette différence près, que pour l'homo sapiens,la finalité n'est pas la reproduction,mais le plaisir pervers,d'autant plus, que celui ci est souvent accompagné de violence voir de mort pour la victime...
Cela accrédite la théorie de l'animalité exacerbé par l'intellect.
Par contre, si le viol ou des pratique similaire existe dans la nature,le meurtre intra-spécique non légitime(hors famine et cas particulier*) est typiquement humain.
Si l'affrontement guerrier est particulièrement meurtrier du fait de l'efficacité des armes,que dire de la pratique du sacrifice rituel d'humain qui existe depuis la nuit des temps et ce de part le monde?
A tel point que certain religions(Judaisme,Islam)l'on ritualisé pour la remplacer par un sacrifice d'animaux(mais encore du sacrifice...)
Le problème central que je vois, c'est qu'une partie de notre animalité, dev(r)ait nous permettre de nous préserver de nos agresseurs: or cela nous est parfaitement interdit (encore heureux pour ce que nous avons d'humanité), alors même que dans le même temps, le système judiciaire est déficient à jouer le rôle pour lequel il a été créé aussi => substituer notre animalité par des mesures coercitives en rapport avec les actes violents perpétrés... Eux-mêmes vecteurs de pathologies...
C'est le cercle vicieux de la violence, dont notre société n'arrive pas à s'extirper.
Oui mais tu ne fait là que souligné les problèmes actuelle de la criminalité vs Justice,hors le caractère criminogène de notre espèce remonte aux origines(voir l'épisode de Cain et Abel dans la Bible).
Il s'agit donc d'un problème fondateur lié à Homo sapiens.
Dans une émission genre "Complément d'enquête", un procureur avait été amené à dévoiler le fait ahurissant que plus de 80% de la population pourrait très bien être amenée à tuer si les circonstances dans lesquelles ils se trouverait s'y prêteraient
En effet, mais tuer dans une situation de légitime défense peut s'expliquer,par contre d'autre études parle de 20% de possible "psychopathe endormis".(Corroborer par l'actualité,notamment lors du passage du cyclone Katrina sur la Nouvelle Orléans).
Il apparait clairement qu'un cas d'absence d'ordre sociale suite à un événement grave(guerre,crise,catastrophe naturelle) une portion d'être humain non négligeable peut basculer du coté obscur.
*Certaine forme de meurtre existe chez le lion(qui tue les lionceaux pour que la femelle retombe en chaleur,le viol n'existant pas chez les félins).
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.