Manifeste anti-écologiste
La pensée écologiste s’est abattue comme une chape de plomb sur notre société industrielle et ne souffre pas la contradiction, ni au plus haut niveau des administrations centrales, ni dans les diverses sphères de la population d’en bas. Contester les allégations péremptoires des écologistes constitue dès lors un véritable crime (c’est le terme exact employé par les écologistes envers leurs détracteurs) et bien peu de gens se risquent à cet exercice périlleux en ces temps de terrorisme intellectuel sur le sujet. Beaucoup d’entre eux par contre doutent ou se démarquent, en secret ou comité restreint, de cette pensée unique devenue un examen incontournable pour l’obtention du certificat de bon citoyen du monde
Mais la liberté de pensée et d’expression finit toujours par prendre le dessus et c’est la raison de ce Manifeste, dans lequel se retrouveront tous ceux qui ne font pas leur la maxime de Saint Just « pas de liberté pour les ennemis de la liberté». En effet, persuadés qu’ils sont de détenir la Vérité pour la Planète et tels les despotes du Comité de Salut Public, les écologistes ne rêvent que de faire tomber sur le bâti horizontal de la machine de Monsieur Guillotin la tête de tous les zélateurs de la civilisation industrielle.
En réalité ces nouveaux impérialistes de la pensée ne sont que des imposteurs et pas les détenteurs de l’unique paradigme habilité à appréhender notre société actuelle. Leur imposture réside tout simplement dans la confiscation, au profit d’une action politicienne, de l’écologie, science non exacte étudiant les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports avec leur environnement. Les véritables praticiens de cette science, les écologues, se retrouvent ainsi dépossédés de leur expertise par ces charlatans médiatiques dont l’influence auprès des masses est malheureusement proportionnelle à leur niveau d’incompétence. Ainsi, ce Manifeste anti-écologique prendra soin, dans ses propos, de toujours bien distinguer l’écologie, en tant que science objective neutre, de l’écologie en tant que doctrine politique souvent fâcheuse, comme on sépare le bon grain de l’ivraie.
La liste et l’analyse des nombreuses impostures des écologistes fera l’objet d’un recueil séparé intitulé « Les impostures écologistes« , nous nous contenterons ici de d’affirmer et de décliner les droits et principes des anti-écologistes qui ne tarderont pas à se doter d’une dénomination plus positive car nous sommes bien conscient que nous ne pouvons indéfiniment nous déterminer par rapport à une contre-pensée, d’autant que la pensée écologiste est condamnée à être emportée à court terme avec l’eau du bain de la civilisation industrielle déclinante.
Ainsi, nous anti-écologistes actuellement opprimés dans notre libre pensée par la tyrannie intellectuelle des écologistes mondiaux, affirmons solennellement les principes suivants :
1. La Civilisation Industrielle dans laquelle nous vivons depuis 150 ans constitue une parenthèse dans la vie de l’espèce humaine, autant extraordinaire dans ses manifestations que minuscule dans sa durée.
2. La croissance exponentielle à laquelle nous avons été soumis pendant cette courte période est due à l’extraction et l’utilisation massive des énergies fossiles (pétrole, gaz ,charbon) et des ressources minérales non renouvelables.
3. Cette dot terrestre étant bientôt épuisée, rien ne pourra freiner la décroissance de nos sociétés, ni le déclin de l’industrie et de la métallurgie car aucune autre ressource énergétique et minérale ne viendra suppléer le stock consommé
4. Pour l’heure, nous ne partageons pas la conviction des écologistes d’assurer un développement dit « durable » par un système autoritaire d’économie de l’énergie et des minerais. Nous jugeons ce système inégalitaire, injuste, pervers, inutile et de toutes façons voué à l’échec à très court terme.
5. A contrario, nous ne sommes, bien entendu, pas les partisans d’un gaspillage des ressources naturelles. Nous pensons d’ailleurs que les économies d’énergie sont et seront automatiquement guidées, au niveau individuel comme au niveau collectif, par un souci financier au fur et à mesure que le prix de l’énergie augmentera par le jeu mécanique du marché.
6. Le déclin de notre société industrielle est donc tout simplement inéluctable pour cause de raréfaction de l’énergie et des minerais et il n’y a pas lieu de chercher à le ralentir, ni à l’accélérer par des mesures technocratiques autoritaires et despotiques prises au niveau national ou mondial. Ces tentatives regrettables ne sont que l’expression la plus achevée de la suffisance sans limite de l’esprit humain dans sa dérive mégalomaniaque et scientificodépendante
7. Cette certitude de déclin à court terme ne constitue pas pour nous un motif impératif de suicide collectif, ni de déprime planétaire, mais tout simplement un état de fait dépassant le peu de chose que nous sommes et auquel nous aurons à nous adapter en temps voulu
8. En attendant, nous déclarons que la Civilisation Industrielle nous convient telle qu‘elle est, que nous pouvons nous y exprimer à peu près librement malgré le noyautage médiatique des écologistes, que nous pouvons y mener une vie au grand air ou rester confiné au 32ème étage d’un building si cela nous chante, que nous pouvons consommer des produits agro-industriels ou des légumes bio selon nos envies, rouler en 4x4 surpuissant ou en vélocipède à notre gré, passer l’hiver en slip dans un loft surchauffé de 200 m² dans le 18ème arrondissement de Paris ou en veste polaire dans une maison de village au fin fond de la Lozère, passer notre temps scotchés sur des jeux videos débiles les écouteurs du portable rivés dans notre pavillon auditif ou relire inlassablement les œuvres complètes de Pierre-Joseph Proudhon et Piotr Kropotkine.
9. Nous contestons l’utilisation faite par les écologistes du concept de réchauffement climatique. Nous nous rangeons au côté des 31.000 signataires de l‘Oregon Petition, dont la plupart sont Prix Nobel, Ph.D., lauréats de nombreux prix, auteurs d'articles majeurs, déclarant notamment qu‘ « il n'y a pas de preuve scientifique convaincante que l'émission de dioxyde de carbone, de méthane ou de gaz à effet de serre cause ou causera, dans un futur proche, un réchauffement catastrophique de l'atmosphère de la terre et une perturbation du climat terrestre. En outre, il y a des preuves scientifiques conséquentes qui montrent que l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone entraine de nombreux effets positifs sur l'environnement des végétaux et des animaux terrestres». Nous rappelons ainsi dans le même temps, afin que notre position ne soit pas caricaturée, qu’il n’est pas question pour nous de nier l’existence d’un léger réchauffement climatique depuis 100 ans, mais que nous sommes agnostiques sur le sujet de l’attribuer indubitablement à l’activité humaine, d’une part, et de considérer que ce léger réchauffement aurait des conséquences catastrophiques sur la survie de l’espèce humaine au point d’en faire un enjeu crucial pour le 21ème siècle, d’autre part. Bien plus, nous considérons que ce thème du réchauffement climatique est orchestré au niveau mondial par le lobby du green business, dont le leader est Mr. Al Gore et le bras armé l’organisme onusien le GIEC, avec des visées clairement mercantiles et lucratives.
10. Nous nous désintéressons carrément de la polémique sur le nucléaire (pour lequel nous n’avons pourtant aucune sympathie) nous démarquant ainsi de la position ambigüe des écologistes qui naviguent au gré des aléas accidentels entre une acceptation tacitement hypocrite et une interdiction faussement déterminée. Comme pour d’autres thèmes, notre inclinaison antiautoritaire nous oppose résolument aux écologistes fermes partisans de l’application coercitive de mesures prises pour le bien de tous par une machine étatique forte et supposée vertueuse. D’autant que, pour le nucléaire comme pour d’autres thèmes, la nature et l’ordre des choses se chargeront à moyen terme de rectifier le tir et de faire émerger la réalité : celle d’une énergie non rentable sans le subventionnement de l’état, d’un combustible voué lui aussi à la raréfaction, du mirage technique de la surrégénération, et, peut être le plus déterminant de tout, de l’impossibilité de construire, entretenir et démanteler des centrales sans le socle du fossile et de la minéralogie, c’est-à-dire sans engins de chantier à moteur diesel, sans fer pour le béton armé, sans cuivre pour les canalisations, sans aluminium pour les raccordement, sans caoutchouc pour les joints, et sans graphite pour les barres de refroidissement. Alors, laissons faire…… et les centrales s’arrêteront toutes seules, faute de tout. Restera le problème des démantèlements, ce qui constituera notre pain noir. Mais on a rien sans rien!…..
11. Concernant les énergies renouvelables, nous considérons les objectifs des écologistes comme un tissu de chimères à visée mercantile, leur « business model » consistant à opérer un transfert des profits capitalistiques de la filière pétrole vers des profits d’entrepreneur verts et technocratiques subventionnés par des fonds publics. Ces fameuses énergies renouvelables, piteusement nommées « énergies de l’avenir » ne sont en fait que les énergies utilisées basiquement par l’homme depuis des millénaires (l’eau, le vent, le soleil) et si ces énergies sont tellement prometteuses, nous sommes en droit de nous demander pourquoi elles n’ont pas concrétisées leurs promesses bien avant et pourquoi il a fallu attendre de découvrir le charbon et le pétrole pour créer la société développée que nous connaissons.
12. Nous considérons la pollution comme étant un point de détail du processus économique avancé et non pas une catastrophe pour l’écosystème comme le prétendent les écologistes. Les images choc déversées par les medias procèdent d’une exagération manifeste de ce phénomène avec une visée encore une fois mercantile au service du business antipollution. La pollution industrielle ou ménagère ne menace en rien la planète dont la survie est largement indépendante de nos misérables expectorations, il s’agit tout au plus d’un problème d’hygiène collective et de simple propreté comme l’homme en a connu à toutes les époques mais qu’il maîtrise encore plutôt mieux aujourd’hui que durant certaines années sombres où la peste bubonique emportait des villes entières ou, plus près de nous, les épidémies de choléra ravageaient New York et Londres. Malgré cette pollution réelle, visible ou invisible, l’espérance de vie des humains n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies, et, comme pour le réchauffement climatique, nous pouvons affirmer qu’il n’existe aucune preuve scientifique convaincante que la pollution a dégradé la santé de l’espèce, car pour ce qui est de celle de la Planète, nous l’avons déjà affirmé : elle s’en fiche!
13. Nous considérons que les thèmes relatifs à la science écologique doivent être traités par des praticiens reconnus de cette science et que certaines conclusions de leurs travaux ne peuvent être traduites au plan politique que par des personnes ayant, en addition de leur détermination idéologique, une connaissance minimale effective de la problématique de l’environnement, notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’énergie, acquise par une pratique professionnelle réelle. Or nous constatons une incompétence flagrante de la quasi-totalité des leaders écologistes et nous dénonçons par là même une utilisation artificielle des thèmes et du discours environnemental par des professionnels de la politique politicienne ou des arrivistes saisissant au vol l’écologisme à des fins de marketing d‘opinion. C’est ainsi nous ne reconnaissons pas la légitimité de MMmes. Daniel Cohn Bendit, Nicolas Hulot, Cécile Duflot, Eva Joly, Laurence Wichniewski, Dominique Voynet, pour s’exprimer sur des thèmes liés à l’écologie car ils ne possèdent strictement aucune connaissance ni expérience dans ce domaine. Seuls MM. Yves Cochet pour les problèmes d‘énergie, José Bové pour ceux de l’agriculture et Michèle Rivasi pour les questions nucléaires nous paraissent habilités à représenter un courant politique prenant en compte certaines interprétations de la science écologique.
14. Nous pensons que l’écologisme est appelé à disparaitre rapidement pour au moins trois raisons :
1°. Dès que la demande mondiale de pétrole deviendra supérieure à l’offre tous robinets ouverts, les carburants amorceront une hausse continue et définitive qui deviendra le souci majeur des populations et éclipsera du même coup la crainte d’un hypothétique réchauffement climatique privant ainsi les écologistes de leur meilleur fonds ce commerce.
2°. La raréfaction, puis la disparition des produits fossiles remettra en question le machinisme agricole, ainsi que la fertilisation et les traitements phytosanitaires replaçant du même coup la problématique alimentaire au premier plan des besoins humains et jetant aux oubliettes les préoccupations des écologistes trop bien nourris.
3°. Le secteur nucléaire se dirigera tout seul au fond de son impasse annoncée pour les raisons déjà décrites dans le point 10, sans que les écologistes, d’ailleurs ralliés à cette énergie après que le fossile aura amorcé son déclin et que les énergies renouvelables auront montré leurs limites, ne puissent le moins du monde en être tenus pour responsables.
15. En conclusion, nous affirmons vivre dans la plus fabuleuse civilisation que l’homme ait jamais érigée, la plus libre et la plus opulente. Cette civilisation relativement tolérante permet même à tout un chacun de vivre selon les principes écolos, c’est à dire manger bio, se déplacer en vélo, se chauffer au bois et s’éclairer à la bougie. Nous ne nions pas les quelques dégâts collatéraux crées par cette civilisation, mais estimons qu’ils sont peu de chose par rapport aux désastres engendrés par les inutiles boucheries napoléoniennes ou les massacres des invasions barbares. L’Histoire nous a appris que l’homme n’avance jamais sans casser du petit bois. Nous contestons fermement la légitimité des écologistes à détenir la vérité sur la planète et les rangeons résolument dans la catégorie, bien connue dans tous les âges, des individus nantis (ou fils de nantis) crachant dans la soupe familiale par inconséquence ou désœuvrement. La preuve en est que les écologistes sont plutôt rares dans les pays pauvres, alors qu’ils pullulent dans les pays riches. Les temps qui arrivent seront ceux de l’action adaptative à la décroissance subie et non pas de l’application autoritaire de lois et de taxes pour imposer un quelconque développement durable. Les écologistes se trompent de combat!
Source: http://www.lepost.fr/article/2011/08/21 ... giste.html
Rassurons nous, l'auteur ne convainc guère voir le nombre de lecture de ses torch...euh articles http://www.lepost.fr/perso/christian-laurut/