louphil a écrit :
Après, les "Nuits Debout", de quoi vont-elles accoucher, je n'en sais fichtre rien, et je ne vois même pas ou elle veulent en venir . Par contre, y a un truc qui m'échappe, c'est la différence de traitement entre les manifs quelque peu réprimées, et ces premières, qui semblaient, du moins jusqu'à hier, beneficier d'une relative tranquilité d'action ...
De quoi va accoucher
nuit debout? Mais de rien du tout,comme pour le mouvement des
indignés,ou
d'Occupy Wall street...
C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on parle de ce "mouvement",si il présentait un quelconque sérieux il serait ignorer...
Globalement, le mouvement devrait faire référence à...1663,(la bière bien-sur!),plutôt qu'a 1789!
Il s'agit d'une énième récupération
anarcho-troskyste --composé essentiellement de la petite Bourgeoisie,de quelque
punks à chien,de fêtards-- ayant emprunté le concept aux
"veilleurs" (mouvement de la droite catholique lors des manifs anti-mariage homo):rester debout la nuit et refaire le monde...
Lors de la première "représentation" de "nuit debout",l'économiste
Frédéric Lordon avait pourtant clairement posé le débat:
"Nous ne revendiquons rien"...
De toute façon ses mouvements ne peuvent aboutir nulle part sinon que dans le caniveau car il ne relève que de la catharsis populaires,de plus ils sont immédiatement infiltrés,récupérés et déviés par des groupes qui les mènent à l'échec systématique en évidant ses regroupements de ses forces citoyennes sérieuses.
Tout comme pour le
NPA ou le
front de gauche la revendication est la suivante:"le capitalisme pour tous"...prendre aux riches pour donner aux pauvres,afin que les pauvres deviennent riches...sauver la planète en postant des selfies...bref de la puérilité sans fondements scientifiques...ce qui arrange bien le pouvoir,car de tels mouvements,évidemment tolérés, malgré les nombreux débordements (dégradations,bagarres etc...) constitue un excellent paravent démocratique...
Depuis les année 2000 ont à ainsi vu apparaitre une nouvelle formes de manifestations:
les manifestations auto-répressives.Le système est maintenant si bien huilé que l'intervention de "briseurs de manifs"(comme dans les années 60/80) n'est plus nécessaire,désormais tout les mouvements s'auto-régules,car les fondements qu'il défendent sont complétements viciés,ne laissant dans l'esprit citoyens qu'une idée de représentation théâtrales.
« Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la suppression du révolté par la généralité anormale qui se croit détentrice de la normalité. Il ne reste plus que la fuite »Henri Laborit.
La fuite dont il est question,c'est la fuite vers d'autres horizons de la pensée,l'en dehors du parc de la pensée actuelle ou nous nous enfermons,sans cela toute forme de révolte est inutile...
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.