par GuyGadebois » 12/02/20, 14:36
Je crois qu'au lieu de chercher dehors, de scruter la réaction superficielle des autres, il faut d'abord plonger en soi, creuser jusqu'à toucher la racine, la source. C'est de là que quelque chose d'unique jaillit, tout comme, encore une fois, la beauté chez la femme qui doit toujours venir de l'intérieur et qui n'est pas une question de maquillage.
La main, ce digne organe de la caresse, ce qu'elle caresse ici n'est pas seulement une autre main, mais la caresse même de l'autre. Caressant réciproquement la caresse, les deux partenaires basculent dans un état d'ivresse qui a peut-être été rêvé dans l'enfance, ou alors dans une avant-vie. Les veines entremêlées irriguant le désir se relient aux racines profondes de la vie ; les lignes enrecroisées qui prédisent le destin tendent vers le lointain, jusqu'à rejoindre l'infini des étoiles.
J'ai pu mesurer combien un vrai dialogue entre les êtres et, a fortiori, entre les cultures est difficile. S'il ne se contente pas de propos superficiels, un dialogue exige des intervenants qu'ils dépassent les apparences – lesquelles n'offrent le plus souvent que des différences de surface -, et qu'ils acceptent de plonger dans la profondeur de leur être, là où résident les quelques questions fondamentales, donc universelles, qui se posent aux humains.
François Cheng (L'éternité n'est pas de trop)
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