janic a écrit :Apparemment tous les futurs existent...il n'y a qu'a choisir.
sous la seule condition que ce choix en soit réellement un. C'est une question de choix philosophique car si le vivant (pas seulement l'humain) est conditionné par une nécessité globale et non individuelle, le choix supposé n'en est pas un.
Que faire du «
besoin de contrainte», dans ce cas là? Non ça n'est pas contradictoire.
C'est un choix, qui en est quand même un somme toute, ça a tout au moins la valeur thérapeutique qu'on veut bien donner à ça (et ça en a une, je confirme).
janic a écrit :Depuis longtemps l'humain se compare à une machine (ce qui est d'autant plus vrai actuellement avec les greffes de pièces détachées comme pour les bagnoles) et c'est assez réaliste puisque la science médicale décrit chaque fonction avec force détails et l'interaction de celles ci, de même ses fonctions psychologiques sont comparées aux programmes d'ordinateurs dont nous sommes friants:
Ce n'est pas tant que l'homme «
se compare à une machine» (encore faudrait-il déterminer
«quel homme dans quel environnement et/ou culture»?) Mais plutôt qu'il fasse des projections. Probablement plus sûrement encore, parce qu'il a voulu échapper autant que possible à ce qu'il définissait comme étant l'irrationnel par crainte (fondée) de ses propres jugements subjectifs (lorsque ce n'est pas les démons qui peuvent habiter certaints «sujets» à l'occasion...) et ce, afin qu'ils ne puissent venir entraver la «bonne marche» de ce qu'il définit comme étant «
la science»...
Par contre, il a voulu étendre ça à beaucoup de domaines sans trop de discernement sur les conséquences (en y enjoignant parfois beaucoup de contraintes à contre-emploi) et (qui plus est) ne relèvent pas d'une démarche scientifique. Là les erreurs sont (ont été) grossières, voire monumentales, certes.
Ici, la question pourrait-être:
«sommes-nous libre de choisir notre culture?» D'y vivre en harmonie? Etc (culture, psychologie, sociologie ou religion qu'importe, je parle du besoin d'appartenance qui nous construit)... Puisque c'est elle (ou son absence voir son rejet quand ce n'est pas ceux qui en sont sujets qui se sentent rejettés... cas Brozevic? Et bien d'autres qui posent problèmes à nos consciences) oui elle, cette culture, qui grandement nous détermine? Quoi qu'on en pense, qu'on en dise ou qu'on fasse! Mais je ne crois pas que ça change grand chose (il y a des fortes convergences communes mêlées de particularismes locaux et individuels, mais qui reviennent tôt ou tard à des conclusions similiaires (bien que pas comparables question ordre de grandeur, ni finalité...). Humble conclusion transitoire: c'est un vrai débat de société, de responsabilité, qui nous renvoie à la détermination des «choix que nous voulons».
janic a écrit :où est la liberté d'une auto ou d'un ordinateur sauf à croire que ces machines déterminent leurs propres fonctionnalités (ce qui n'est pas le cas!) comme les dessins animés humanisés genre CARS.
Pas encore, mais ça vient (ne désespère pas
)
janic a écrit :Mais nous avons besoin de cette illusion pour croire exister ce qui n'est qu'une exploitation de l'égo plutôt que du soi.
N'avons-nous pas toutes sortes de «besoins»? N'est-ce pas nos premières dépendances (ne nous suivent-ils pas jusqu'à la fin)? Encore que ça dépende comment ont le vit!
Et encore heureux que nous en ayons, je ne pense pas que l'homme soit encore assez sage pour s'en passer. (Peut-être qu'au fond c'est là où voulaient en venir les évangiles: «
donne-nous notre pain quotidien» etc => cela dit je ne prends pas position sur ce sujet là.)