par Christophe » 24/03/23, 09:18
Réflexion du matin :
Tous les textes que je poste ici sont spontanés. Ils ne sont jamais calculés ou calibrés pour entrer dans un moule, faire le buzz ou séduire.
Je vous écris comme je parlerais à une proche connaissance ou à un ami, sans détour, avec sincérité, en prenant le risque de déplaire.
Notre société, paralysée par la peur, est entrée dans une autocensure mortifère qui lui fait perdre son âme. Afin d'éviter le piège du fade et du consensuel, je travaille donc sans filet et cette liberté possède une saveur particulière, très agréable.
Progressivement, je me suis pris au jeu et j'aime désormais ces moments d'écriture qui me permettent d'échanger avec vous dans une humeur parfois, comme cette nuit, très maussade.
Les images des manifestations que j'ai vu sont percutantes, dérangeantes. Elles jettent une lumière crue sur le désarroi, la détresse et la misère de notre société.
Comment sommes-nous donc tombés si bas ?
Ces images me hantent et génèrent chez moi une insupportable sensation de gâchis, une immense colère.
Car, j'éprouve au plus profond de moi l'amère certitude que nous ne devrions pas vivre ces événements pénibles et dangereux. Ils étaient évitables et sont donc anormaux.
La crasse bêtise, la basse lâcheté et la sale hypocrisie de notre personnel politique m'oppressent souvent et j'en veux profondément à tous les responsables qui génèrent nos malheurs et les raisons de notre colère.
Je pense notamment à tous ces élus LR girouettes, lâches, qui ne pensent qu'à eux, ne nous respectent plus et n'aspirent qu'à une seule chose : nourrir sans fin l'épaisseur de leurs avantages et de leurs portefeuilles.
Sarkozyste un jour, Macroniste le lendemain, soi-disant pour l'intérêt supérieur de la France, personne n'est dupe.
Pour une poignée d'euros en plus, dans tous les sens, sur toutes les cases de l'échiquier politique, ces pions peuvent se vendre, se travestir, se renier.
Sur LCI, ce soir, j'ai assisté au numéro, indécent et grotesque, de Manuel Valls, ancien premier ministre, qui semblait prêt à toutes les contorsions, à toutes les danses du ventre, pour décrocher une nouvelle place.
Comment font ces politiciens pour se regarder dans un miroir, soutenir le regard de leurs proches ?
Pensent-ils réellement que la politique est un jeu ? Ne comprennent-ils pas que leurs décisions conditionnent la vie de millions de personnes ?
Comment peut-on être aussi vil, vide, vicieux ?
J'entends les journalistes parler du soutien de Sarkozy, de rumeurs de propositions faites à Rachida Dati et une seule envie me vient, pulsionnelle, animale : hurler à tous ces gens qu'ils me foutent enfin la paix !
#Macron, Le Maire, Dupont-Moretti, Veran, Attal, Bayrou, Lagarde... l'indigestion est là, présente.
Je vomis leurs paroles et leurs mots, car ils n'ont aucune parole et ne savent que parler pour mentir et masquer nos maux.
Notre-Dame en feu, Paris bidonville à ciel ouvert, problème d'immigration, niveau scolaire catastrophique, système hospitalier défaillant, insécurité, crise du logement, misère etc., nos politiques parlent pour ne rien dire, regardent ailleurs et ne font rien.
Gauche, centre, droite, tant de possibilités et si peu de politiciens à sauver !
Et voilà que Elisabeth #Borne vient à grand bruit condamner les violences, la belle affaire !
N'ayez crainte, Madame, tout le monde a bien trop peur qu'on l'accuse d'inciter à la violence pour ne pas les condamner. Mais, pourquoi êtes-vous si sélective ?
Un État qui ferme les yeux sur des travailleurs pauvres, des soignants suspendus injustement, des Gilets jaunes éborgnés etc. n'est-il pas violent, n'est-il pas lui-même responsable ?
"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." disait Jacques Bénigne Bossuet
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