Réflexions sur l'écologie, la consommation et le bonheur

[Did67]

Did67 : tu lis pas tes messages PV ? J'ai répondu depuis longtemps à ton message !
:

Je yeutais mon compteur. Toujours à zéro. Mais Christophe m'avait bien expliqué qu'il y avait un bug... J'y vais !!!

[Christophe]

Il est clair qu'on est de plus en plus matérialiste (j'appele ca la "CONSOMLATION") mais on était surement plus heureux dans les années 50 car on sortait de la guerre et de sombres années!

Ce qu'il manque le plus à NOTRE GENERATION (je parle de la 2ieme génération après le Baby Boom) c'est simplement l'ESPOIR!

Regardez un JT suffit pour déprimer...

Tout ceci est peut être lié c'est une tactique marketing bien connue: celui qui a peur, consomme plus...pour se rassurer!

C'est évoqué je crois dans le film: https://www.econologie.com/societes-de-c ... -4124.html

[Lietseu]

+1 Tophe !

J'applaudis à deux mains, et plusoie de même

ESPOIR est un maître mot dans cette histoire, mais aussi CRÉATIVITÉ et FRATERNITÉ...

Miaou

[Ahmed]

Le seul grand projet qui avait uni la société était un élan jamais vu de production de marchandises.

Les avantages qui en ont résultés ont permis de supporter les inconvénients qui allaient avec (d'autant plus facilement que ce n'était pas forcément les mêmes qui bénéficiaient des premiers ou souffraient des derniers!).

Bien que ce projet n'ait jamais fait l'unanimité et qu'il fut subit par beaucoup, il était riche de promesses futures encore plus alléchantes: c'est ce qui justifiait d'accepter les contraintes "temporaires".

Aujourd'hui la régression sociale et sociétale montre bien que les promesses ne seront jamais tenues, qu'il ne s'agit pas d'une "pause" dans l'accomplissement du processus, mais qu'une étape historique s'achève, que la "société de consommation" roule encore sur sa lancée, mais que dorénavant nous entrons dans une nouvelle ère.

Toute la représentation mentale qui s'était forgée durant toutes ces années n'est plus valide désormais.
L'outil industriel qui s'était lentement "civilisé" fait peu à peu retour à la sauvagerie de ses débuts: il est surprenant d'entendre des propos, ici et là, qui semblent décalqués sur certains discours du XVIII et XIX ème siècle.

Encore, à ces époques terribles y avait-il un minimum de solidarité entre les salariés; aujourd'hui, chacun est renvoyé à une solitude qui est la conséquence de la dissolution de la société.

Jamais la liberté individuelle vis-à-vis des groupes constitués (village, corporation, église, classe...) n'a été si grande (ce qui est plutôt bien), mais jamais la concurrence inter-individuelle n'a été si intense, la solidarité si faible.

C'est à un point, que les individus ne sont pas simplement dévalués, CAD considérés comme peu de chose, ils sont carrément déclarés inutiles dans un système économique devenu fou car parvenu a son troisième stade: (le 1- l'économie au service des hommes; le 2- les hommes au service de l'économie; 3- l'économie sans les hommes(?)).

Lorsque Christophe s'attaque aux "banksters", il se trompe de cible et cède à une facilité d'analyse, peu importe que ce soit un Madoff ou un autre qui se livre au racket, ce délit relève moins de la responsabilité individuelle que de la position qui permet le délit.
Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas une espèce "voleur" (à quelque niveau que ce soit, d'ailleurs), (pas plus qu'il n'y a des "pauvres"), mais simplement un affaiblissement ou même une absence du minimum de règles intériorisées permettant la vie en commun.

Dès lors que chacun est renvoyé à son individualité, l'inégalité devient acceptable et il n'y a pas lieu d'invoquer un quelconque "complot" pour expliquer son expansion...

[lejustemilieu]

Toute la représentation mentale qui s'était forgée durant toutes ces années n'est plus valide désormais.
L'outil industriel qui s'était lentement "civilisé" fait peu à peu retour à la sauvagerie de ses débuts: il est surprenant d'entendre des propos, ici et là, qui semblent décalqués sur certains discours du XVIII et XIX ème siècle.

Encore, à ces époques terribles y avait-il un minimum de solidarité entre les salariés; aujourd'hui, chacun est renvoyé à une solitude qui est la conséquence de la dissolution de la société.

En effet, je constate ce genre de choses dans mon usine...

[Christophe]

D'après: http://www.slate.fr/lien/47837/declin-b ... er-heureux

Le déclin du bonheur selon Twitter

Le bonheur est en baisse depuis trois ans. C'est ce qu'il ressort d'une étude sur Twitter menée par une équipe de chercheurs de l’université du Vermont aux Etats-Unis, et publié dans la revue PloS ONE, comme le rapporte The Huffington Post.

Mais sur quoi se sont fondés ces scientifiques pour affirmer une telle chose? Ils ont étudié 46 milliards de mots, contenus dans 4,6 milliards de tweets postés par 63 millions d’usagers de Twitter, sur une période exacte de 33 mois à partir de septembre 2008. «Les milliards de mots utilisés pour exprimer ce que les gens ressentent ont donné un aperçu de l'humeur relative dans le monde», indique l’étude.

Ainsi, les chercheurs ont mesuré «la joie ou la tristesse» des mots contenus dans les tweets. Pour cela, ils ont demandé à un groupe de volontaires d’attribuer une «note de bonheur» sur une échelle de 1 à 9, à plus de 10.000 mots: le mot «rire» obtient une note moyenne de 8,50, «nourriture» 7,44, «avidité» noté 3,06 ou encore «terroriste» avec 1,30. Et ont ensuite étudié leur fréquence d'utilisation sur le site de micro-blogging.

Comme les tweets sont datés et que l’on peut déterminer la position géographique des utilisateurs, on peut cibler les moments et les lieux où les gens sont les plus heureux, explique Psychcentral. Les pics de bonheur se trouveraient en premier le samedi, suivi par le vendredi et le dimanche puis retomberait le mardi. «L’heure la plus joyeuse» de la journée oscillerait entre 5h et 6h du matin puis on constate une baisse tout au long de la journée, atteignant son point le plus bas entre 22h et 23h.



Sur une période plus longue, les chercheurs ont observé des pics de bonheur lors des périodes de fêtes (vacances de Noël) ou lors de la Saint-Valentin. Au contraire, les jours les plus négatifs coïncident avec des événements dramatiques à l’échelle mondiale comme le tsunami au Japon.

Peter Dodds, professeur à l’université de Vermont, affirme néanmoins qu’«en mesurant le bonheur, nous ne sommes pas en train de dire que le maximiser est le but de la société. Et d’ajouter «qu’il se pourrait bien que nous ayons besoin d’un peu de mauvaise humeur pour s’épanouir».

Facebook a également tenté de sonder l’humeur de ses utilisateurs en lançant l’indice Gross National Happiness pour suivre l’évolution du moral des gens au cours de l’année et en chercher les causes.