Réforme retraites: le pétrole plus fort que les syndicats?

[Remundo]

Bilan de la situation ce vendredi

100% des raffineries en grève, 10% des pompes à sec

Le 15 octobre 2010 Usine Nouvelle

Alors que certains dépôts de carburants ont été débloqués manu militari ce matin, le mouvement contre la réforme des retraites prend de l’ampleur. Toutes les raffineries sont désormais en grève, l’oléoduc qui approvisionne notamment les aéroports parisiens ne fonctionne plus.

Les CRS sont intervenus ce matin, sur ordre de l'Elysée, pour débloquer quatre dépôts pétroliers à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Bassens (Gironde), Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) et Lespinasse, près de Toulouse (Haute-Garonne). Ces quatre dépôts ont une capacité totale de stockage qui dépasse un million de mètres cubes. « On ne peut pas se permettre une pénurie d'essence, il faut penser à toutes celles et tous ceux d'entre nous qui ont besoin de se déplacer (...), aux entreprises, aux transporteurs routiers, tout ce qui fait la vie de notre pays» a déclaré le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau.

Qu’à cela ne tienne. L'ensemble des 12 raffineries de métropole, dont les six de Total, étaient en grève vendredi, parfois temporairement, avec l'entrée dans le mouvement sur les retraites de celle d'Esso à Gravenchon (Seine-Maritime) et celle de Petroplus à Reichstett (Bas-Rhin).
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Source L'Usine Nouvelle

Je le disais, les raffineries sont le point-clé de la situation. Je crois qu'il est historique que toutes les raffineries françaises soient HS.

Avec l'entrée dans le mouvement des routiers, les rares gouttes des dépôts restants auront bien du mal à s'acheminer...

ça promet pour la semaine prochaine...

[Alain G]

Salut Remondo!

Malheureusement ceux qui ont de la misère à joindre les deux bouts et doivent se rendre au boulot vont écopper de cette grève et feront surement pression contre les gréviste!

[Christophe]

Ah bien Remundo, merci pour l'info donc c'est pas fini
J'ai hâte de voir la suite...

C'est la période du remplissage des cuves de mazout: espérons que cela va en faire réfléchir certains...mais j'ai peu d'espoir...

Malheureusement ceux qui ont de la misère à joindre les deux bouts et doivent se rendre au boulot vont écopper de cette grève et feront surement pression contre les gréviste!

C'est bien le probleme de certaines grèves (dont l'activité tient du service public ou bien commun) : cela emmerde plus les usagers (dont la plupart n'ont rien à voir avec les raisons de la grève) que les responsables de la grève...

[Christophe]

Je crois qu'il est historique que toutes les raffineries françaises soient HS.

Tout à fait, je viens d'entendre sur Euronews que la dernière fois que c'était le cas c'était en...1968...(je présume aux alentours du mois de mai...)

Perso j'en ai marre aussi, j'irais bien dans la rue mais surement pas contre la réforme des retraites...

Les jeunes ont déjà du mal à sortir la tête de l'eau...ne pas réformer c'est encore plus les plomber...et je me considère comme jeune.

Entendu à la TV l'autre jour un truc qui résume bien: "Une génération qui a tout eu (croissance, progrès social, espoir...) contre celles qui suivent qui n'ont rien"...et on est un paquet à le penser:

Comment nous avons ruiné nos enfants



Présentation de l’éditeur
Le mouvement social qui a marqué le début de 2006 est révélateur d'une crise profonde : les nouvelles générations sont plongées dans un grand désarroi et leur soutien au système se délite progressivement. Les jeunes de banlieues constatent qu'ils n'ont rien à en attendre, les étudiants que leurs diplômes ne leur garantissent pas l'emploi, les trentenaires que l'ascenseur social est en panne.

Tout se passe comme si la France avait sacrifié sa jeunesse pour préserver coûte que coûte son « modèle social », lequel profite essentiellement aux baby-boomers. Comment en est-on arrivé là ? C'est à cette question qu'entendent répondre, sans préjugés ni tabous, Patrick Artus et Marie-Paule Virard dans ce livre incisif.

Biographie de l’auteur
Patrick Artus est directeur des études économiques du Groupe Caisse d'épargne et de la Caisse des dépôts et consignations, professeur à l'École polytechnique et professeur associé à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Marie-Paule Virard est rédactrice en chef du magazine Enjeux-Les Échos. Ils ont déjà co-signé Le capitalisme est en train de s'autodétruire (La Découverte, 2005).

Alors ces petits cons de lycéens qui sont dans la rue feraient mieux de lire ce genre de bouquin plutôt que de s'abrutir sur facebook...mais c'est pas les syndicats de l'éducation nationale qui conseilleraient ce genre de lectures et reflexions...Ils préfèrent largement endoctriner et récupérer les jeunes pour leur "cause" car ce qu'il se passe n'est que de la basse récupération politique...à vomir...

[dedeleco]

En 1968 avec d'autres mots c'était similaire avec une société bloquée par des vieux au pouvoir à débloquer !!!

De fait d'une génération à l'autre certains vieux ont plus de pouvoir que des jeunes qui montent à la conquête du pouvoir pour quand il seront vieux !! (voir Sarkozy en 68 bien à droite !!)

Les conditions étaient différentes en apparence, plus d'emploi, mais avec bien plus de travaux pénibles avilissants, dangereux encore moins payés (souvenir des poinçonneurs de tickets de métro qui faisaient des petits trous à perpétuité par exemple et de bien d'autres métiers, disparus).

Si on revenait à cette époque (et encore plus avant fin 18xx et début 1900), on serait comme les chinois avec plein d' emplois de travail basique sous payés qui n'existent plus chez nous !!!

Avant 68, bien moins faisaient des longues études, avec une sélection par les moyens et motivations des parents et par l'entrée en 6iéme très injuste avec interdiction de faire des fautes d'orthographes, (même si intelligent), pour peu de lycées (pas de collèges), pour bien moins d'écoles d'ingénieurs que maintenant avec moins de places dans les meilleures actuelles, encore moins de facultés, de sorte que les emplois existaient pour ces diplômés bien plus rares.
Ainsi beaucoup d'emplois étaient avec seulement le certificat d'études alors que les mêmes sont actuellement après études !!!!

Les études n'assurent pas la réussite comme le prouvent des réussites passées sans études et parce que la sélection très faible des études actuelles ne correspond pas à toutes les qualités pour réussir, comme une vraie assimilation des connaissances et de se débrouiller dans des situations non apprises et socialement.


Si on n'avait que les écoles d'ingénieur et les facultés d'avant 1960, les diplômés n'auraient pas de problèmes d'emploi !!

On sélectionne bien plus tard, de fait par la vie et pas par l'orthographe dans l'entrée en 6ième !!!

Donc les baby boomers devenus des papys boomers (nombreux car compensant le déficit énorme de naissances d'avant 1945) ne font qu'avoir le comportement des vieux des années 1968 !!

Les jeunes ne vont pas faire un nouveau mai 1968 contre les vieux car 1968 est du à un trou de faiblesse dans les réactions du pouvoir et Sarkozy qui ne peut pas sentir 1968, y a bien réfléchi.

Enfin en 1968, l'endoctrinement syndical et communiste du travail et des jeunes restait bien plus fort que actuellement.

[oliburn]

boum !!!

y fallait voter pour moi j'aurai mis trois ans de plus....pour l'accession
à la retraite
faut-il vraiment sortir de l'ENA pour trouver des solutions niveau
cours preparatoire, nos politicards de merde ont-ils si peu de cervelle?
eh bien oui !!! et le reste est du même niveau... champagne, petits
gateaux et CRS.
voilà à quoi çà mène d'être petit, frustré et cocu !
on est de nouveau au temps des rois !!!
si çà saigne pas y'aura pas de resultats...

[gébé]

Et si ça saigne y'aura quoi comme résultat?

[oliburn]

c'était juste un rêve !!!
on changera pas la nature humaine !
et pourtant ya du boulot à repenser une nouvelle société
sinon on a aussi la solution de "l'age de cristal"...
ou de "soleil vert"...

[gébé]

Là c'est plus un cauchemar qu'un rêve
Je crois aussi qu'on ne va pas changer en deux générations une nature humaine qui s'est construite sur quelques millions d'années....

[Christophe]

Si on revenait à cette époque (et encore plus avant fin 18xx et début 1900), on serait comme les chinois avec plein d' emplois de travail basique sous payés qui n'existent plus chez nous !!!

En 2010 les chinois sont loin d'avoir nos conditions de 1968...pour avoir des similitudes faudrait pluttôt revenir à la 2ieme moitié du 19ième siècle je pense...après ca dépend des régions de la chine évidement...parlons en moyenne...

l'entrée en 6iéme très injuste avec interdiction de faire des fautes d'orthographes, (même si intelligent), pour peu de lycées (pas de collèges), pour bien moins d'écoles d'ingénieurs que maintenant avec moins de places dans les meilleures actuelles, encore moins de facultés, de sorte que les emplois existaient pour ces diplômés bien plus rares.

Ainsi beaucoup d'emplois étaient avec seulement le certificat d'études alors que les mêmes sont actuellement après études !!!!

Oui, les diplomés qui sortaient avaient la quasi garantie de l'emploi...mais le niveau des diplomes a bien baissé du manière générale...

Si on n'avait que les écoles d'ingénieur et les facultés d'avant 1960, les diplômés n'auraient pas de problèmes d'emploi !!

Pas sur du tout: restrindre le nombre des diplomés n'influe en rien sur la désindustralisation et la (salop€ri€ de put$in) de financiarisation de l'industrie actuelle...

Donc les baby boomers devenus des papys boomers (nombreux car compensant le déficit énorme de naissances d'avant 1945) ne font qu'avoir le comportement des vieux des années 1968 !!

Sauf que c'étaient eux dans la rue en 68...donc ils devraient comprendre...non? Je parle pas des pauv manif actuelles des lycéens mais de la précarité de nos générations...

La plupart des papy boomers refusent de regarder la réalité en face et certains, pire, vont évidement chercher un bouc emissaire de la situation actuelle (les étrangers pour changer...).

Bon c'est vrai que la discrimination positive ressemble quelques fois à de la préférence pour l'origine étrangère...pas très "juste"....

Enfin en 1968, l'endoctrinement syndical et communiste du travail et des jeunes restait bien plus fort que actuellement.

On a au moins 1 contre exemple ici: xaveco