Ahmed a écrit :...donc continuer à s'attaquer aux conséquences tout en encourageant les causes, c'est bien ce que tu veux dire?
Il faut distinguer deux considérations: on ne peut être opposé à une amélioration ponctuelle, comme l'instauration d'une vaste réserve naturelle visant à restaurer des écosystèmes et des espèces menacés, mais il ne faut pas être dupe de ce que cela cache au niveau global: il s'agit d'un paravent moralisateur* et justificateur de l’interventionnisme et sur ce qu'il dissimule, c'est à dire la possibilité de tout détruire ailleurs...
* Par un étrange mais pas si surprenant tour de passe-passe, la nature aurait besoin de nous, vaste rigolade!
Je ne dis pas "il faut", je constate "on fait". Donc quitte à faire, autant faire bien. Nous avons détruit, nous pourrions réparer, pas pour la nature (elle se fout de nous comme de l'an 40), pour nous.