sen-no-sen a écrit :
S.U.V, viande rouge, et pâte à tartiner ne sont que la résultante de l'abondance énergétique.Si il y a moins d'énergie et bien il y aura moins de toute ses choses là.
Le fait est qu'en période de manque les solutions simples sont de mise:on supprime ce qui n'est pas nécessaire.Si le carburant augmente on fait du covoiturage,et si les prix augmente encore et bien on se sépare de sa voiture et ont prend les transport en communs.
Votre solution est donc d'accepter ou provoquer une pénurie orientée. Dans des systèmes totalitaires ça peut marcher. Sinon c'est non-réélection au mieux, révolte au pire.
Ne le prenez pas mal mais je trouve votre pseudo bien peu pertinent,car il n'y a dans vos propositions rien qui ne relève de l'écologie.
L'écologie pour rappel c'est l'étude des interactions au sein des écosystèmes, pas le maintient du libéralisme économique.
Passons de la théorie à la pratique. Pour moi l'écologie c'est tenter de sauver un peu de ce qui reste permettant aux hommes de vivre correctement, l'air, l'eau, les poissons, la terre, la forêt, ce qu'il y a dans les mines, certaines s'épuisent, etc.
Dans votre cas le terme libéralisme réaliste me parait plus juste. Vous ne semblez en effet pas concevoir la mise en place de mesures coercitives à l'égard de pratique de consommation
En effet. J'accepte le jeu démocratique. Si le peuple n'en veut pas, ce ne peut lui être imposé.
Partir du principe que l'on ne pourrait légiférer sous prétexte d'une "liberté de consommation" est peu recevable.
Il ne s'agit pas de libéralisme ni de sacro sainte "liberté de consommation", mais d'accepter la volonté des peuples. En démocratie évidemment, mais même les dirigeants chinois aujourd'hui ne prennent pas leur peuple à rebrousse-poil.
Dans la doctrine libérale "il est interdit d'interdire",toutefois quant la situation met en péril l'ensemble économique les choses changent,et elle vont changer,c'est juste une affaire de coup de pied au cul.
Je suis conscient qu'en effet les choses changent et qu'on va dans le mur. De là à accepter un retour à Staline et Mao, je ne saute pas le pas. Il faut donc trouver un moyen de se donner du temps, et des techniques peuvent en donner un peu (nucléaire contre le réchauffement climatique, OGM contre le défi alimentaire, pilule contre la surpopulation), en espérant que ce répit permettra une prise de conscience plus générale.
En Europe, la prise de conscience qu'il y a des problèmes est assez générale.
Mais il reste à passer à la phase 2 : cesser de rendre les gouvernements responsables et prendre conscience que chacun est responsable par sa propre consommation. Et que donc il faut accepter une baisse des niveaux de vie.
Il faut, pour les pays développés, inventer une autre façon de vivre, plus sobre ; troquer les objets superflus et les gadgets inutiles contre plus de temps libre, plus de passions, d’émotions, d’échanges, de sexe, plus d’appétit de connaissances de soi, des autres, du monde, du présent, du passé, du futur. Croître en sagesse plutôt qu'en richesse... Plus de liens et non plus de biens. Travailler moins pour vivre plus.