Depuis 10 000 ans la technologie a révolutionné le train-train des chasseurs-cueilleurs. L'agriculture à permis de produire plus de nourriture, et donc de nourrir plus d'hommes.
La médecine a mis fin aux épidémies.
C'est ainsi que nous sommes aujourd'hui 7 milliards de Terriens, bientôt neuf.
C'est dans ces conditions que l'on découvre un problème que l'évolution n'avait pas prévu : les hommes étaient programmés pour rechercher toujours plus d'une façon générale, plus de nourriture en particulier, à s'en gaver quand la chasse avait été bonne. Une adaptation utile, permettant de survivre aux jours où la chasse n'était pas fructueuse et où il fallait vivre sur ses réserves de graisse.
Ces comportements existent encore aujourd'hui, même s'ils ne sont plus nécessaires, même s'ils sont au contraire nuisibles quand ils sont multipliés par 7 milliards.
La technologie est responsable d'avoir permis que le nombre des hommes croisse, et de leur avoir donné de la puissance (puissance de creuser des mines, de pêcher, etc.)
Mais ce sont les hommes qui sont responsables de ne pas savoir contrôler cette puissance, de l'utiliser outre mesure, même sans nécessité.Maintenant que les besoins essentiels sont assurés dans les pays développés il n'est plus nécessaire de vouloir toujours plus, il n'est plus nécessaire pour survivre de changer pour un gros SUV. C'est pourtant ce qui se fait.
Il faudrait changer de logiciel, c'est-à-dire changer les hommes. Mais on ne sait pas faire. Depuis des millénaires, l'histoire montre que ceux qui en avaient les moyens ont toujours recherché plus de nourriture, de sexe, de statut et de puissance sociale.
Faire appel à la bonne volonté des hommes est une illusion. Quant à la contrainte, on a déjà donné (Staline, Mao, Pol Pot...)
Actuellement la mode est de demander de
"changer de système". Mais il faudrait aussi, et d'abord,
"changer de mode de vie", accepter un système produisant
moins de pouvoir d'achat dans les pays développés, freiner la frénésie de consommation des populations développées, en attendant celle des populations émergentes.
On ne sait pas faire.
Il n'est pas possible de revenir en arrière, de diminuer le nombre des hommes. On ne peut que limiter l'accroissement de la population, et espérer même qu'elle diminue. La technologie est une alliée pour cela,via la contraception, en dépit des dogmatismes qui s'y opposent. Un autre levier est l'éducation des femmes.
Il n'est pas possible de revenir en arrière, il faut nourrir le monde, il faut produire plus avec moins de terre, mangée par la bétonnisation. Il faut augmenter les rendements. Les biotechnologies sont le meilleur espoir, en dépit des dogmatismes qui s'y opposent. D'autant que les OGM Bt nécessitent moins d'insecticides.
On ne peut revenir en arrière, il faut continuer à assurer l'approvisionnement en énergie. C'est vital pour nos sociétés et économies où chacun dépend d'une multitude d'échanges avec d'autres. Les énergies fossiles doivent être éliminées, les nouvelles énergies renouvelables n'ont pas la capacité de les remplacer, il reste l'énergie nucléaire, en dépit des dogmatismes qui s'y opposent. D'autant que du point de vue sanitaire c'est l'énergie la moins dangereuse qui soit.
Nous consommons trop. L’illusion de l'homme raisonnable, économe, non gaspilleur