Peut-être, mais c'est une pensée d'une grande profondeur, dite par quelqu'un qui a forcément dû «expérimenter» pour l'écrire...
Mettre une telle distance montre qu'il avait compris beaucoup de choses. C'est marrant parce qu'en ce moment je n'arrête pas de penser à ça!
De plus si tu verses dans «la révolte», il y a un énorme risque que tu passes du statut de victime à celui de bourreau! Et là tu fini par être en tort dans l'incompréhension générale...
Car ceux qui n'ont pas été victime de prédateurs, ne savent pas ce que c'est, il ne peuvent donc pas imaginer qu'on se révolte, ni qu'on passe à l'acte. Dans un cas comme celui-là (hors fait de guerre) on est jugé puis enfermé, parce que le sociét suppose que l'on représente un danger pour elle... Peu résistent en se réfugiant dans la philosophie (je n'ose pas dire dans la religion..) beaucoup sombrent dans la folie...
J'avais une suggestion particulièrement audacieuse qui allait en sens inverse soit d'essayer de «pactiser» après avoir réussi à «raisonner» l'adversaire... Ça demande beaucoup d'abnégation, et je ne suis pas sûr que cela soit à la portée d'un «despote»! Comme disais mon voisin, on tire et on discute ensuite (c'est pour rire...) ^^
Au final, la question fondamentale est une réflexion sur son statut d'être humain, de son origine à son impuissance, de sa piété à son impermanence ...
it's a long run... souvent le combat d'une vie, qui côtoie des situations de perdition... Le drame de l'existance dans son expression dantesque...
En même temps une révolution qui réussi, c'est une délivrance... une espérance... une renaissance !