
Bin Laden, fusse-t-il le pire criminel de tout les temps (ça ne l'était pas, mais un type animé d'une idéologie dogmatique, voire fanatique ou quelque chose... A moins qu'il fût victime de la pire des trahison, puisqu'ancien de la CIA et qu'il voulu en découdre à cause de ça...) cet homme ne devait pas être exécuté, mais traduit devant un tribunal: s'agissant d'une oppération menée par un état démocratique. Etat qui avait — à n'en pas douter — tous les moyens technologiques et logistiques pour endormir les résidents de la planque d'Abbottabad, sans faire une seule victime! Et ce même si à l'issue d'un procès il méritait la peine capitale (eu égard à la juridiction des États-Unis). Sans compter que Ben Laden aurait dû être arrêté par les autorités pakistanaises, puis extradé, selon le droit international...

D'ailleurs le fait d'avoir engagé cette mission selon la façon dont elle a été emmanchée, ne faisait aucun doute sur l'issue de cette "mission". Il fallait que cette opération fasse grand fracas pour justifier cet assassinat politique (en quelque sorte...).
Donc exécution sommaire sur ordre d'un Prix Nobel de la Paix... Oui en effet, c'est une farce ou tout au moins d'une naïveté incroyable que de lui avoir dédié ce prix sous forme d'un «chèque en blanc..!».
D'un autre côté, c'est aussi la preuve qu'ils n'étaient pas complètement dupes, puisque par ce biais, ils savaient à la fois qu'il avaient potentiellement à faire à un "faucon" (malgré les apparences, mais l'Amérique nous a déjà déçu au point que désormais on doive se méfier de tout la concernant) et le but était – si tant est de le réfreiner dans une éventuelle action guerrière – tout au moins de l'aider par un soutient affiché tout en lui forçant un peu la main (ou au minimum d'envoyer un "message fort" aux "commanditaires" (là la liste peut être longue: les Skull & Bones, des membres du complexe militaro industriel sans oublier des financiers ripoux de Wall Street, voir même un autre état que les USA) [à titre d'hypothèses] En faire l'ostentation était aussi un moyen de leur montrer qu'ils étaient relativement démasqués (bien qu'agissant dans l'ombre). On pouvait en effet craindre à l'époque — l'Amérique étant aux abois — une récidive des scénarios délirants du type de ceux de l'ère Bush [le fait qu'Obama soit démocrate n'a pas changé grand chose, on a pu hélas que le constater]. Force est de constater aussi, que ces milieux "occultes" n'ont pas réagit, et pour cause... Donc c'était quand même relativement habile et bien pensé (ooooops, non, je voulais dire: une autre façon de faire encore de la politique

Voir aussi comment Goldman & Sachs a «lâché» Obama:
http://www.courrierinternational.com/ar ... ache-obama
Étonnant non?