...tout ça c'est bien beau, mais on ne fera jamais boire un âne qui n'a pas soif. Et le drame c'est que l'homme est terriblement individualiste et lâche...
[Edit: mais voici quelques pistes de réflexions modestes, basées sur du vécu. Opinions un peu décousues vue l'aspect vaste du débat... il faudrait étudier ces questions chacune dans leur contexte et plus à fond]
Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'approbation tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu:
Non, il faut s'élever là contre, les régles en société doivent justement être là en tant que rempart contre cette forme d'emprisonnement des esprits, amha.
Par ailleurs, même si ce sont des postulats de faiblesse, nul n'est obligé "d'accepter". Et ceux qui sont sous la contrainte devraient être protégés.
• 1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants.
— C'est exactement le contraire qui se passe aujourd'hui puisque l'on cherche de la "valeur" dans les êtres humains en société et à leur travail. Et alors pourquoi cela marche mal? La première valeur qu'il faudrait protéger, c'est la propriété intellectuelle. La créativité étant le réel moteur de toute organisation progressiste de la société (et non forcément l'argent ou la compétition qui sont des dérives perverses...)
— La compétition? Là je crois que c'est totalement simpliste de vouloir la supprimer vu que ça fait sans doute partie des "besoins fondamentaux" et qu'il vaut mieux la canaliser, la réglementer, que d'essayer de la supprimer (ce qui doit bien être impossible).
— plus loin il faudrait aborder les questions de la "motivation" des individus, ainsi que de l'éducation. Car c'est bien elle qui joue un rôle "social" donc "pacificateur"...puisqu'elle transmet les "valeurs".
— le nouveau management lui, ne s'intéresse pas tant à la compétition, mais projette une compétition fictive de l'individu sur lui-même, qui a des effets destructeurs: par exemple le «sress» (suicide dû au stress)...
• 2) J'accepte d'être humilié ou exploité à condition qu'on me permette à mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.
— toutes les règles de droit existent pour éviter ça. Il faut donner plus de moyens à la justice pour faire appliquer les lois. C'est le seul moyen d'arrêter efficacement les prédateurs qui violent les "règles du jeu" et pour les dissuader de passer à l'acte ou de recommencer. C'est pour ça que ça va MAL. Le droit n'étant pas (ou pas assez, ou mal) appliqué. Ça pose un gros problème. Une année à un avocat pour entrer en matière dans un dossier ...c'est beaucoup trop! Le manque d'assistance au victime est criminelle.
— Un autre truc à faire, ce serait d'arrêter de traiter ledites victimes en tant que responsables (pour ne pas dire coupable) du drame qui leur arrive ...ça ferait beaucoup de place libre dans les hôpitaux psychiatriques qui pourraient alors accueillir ceux qui ont vraiment besoin de "prise en charge" (si tant est que l'on puisse appeler ça comme ça) et notamment ceux qui croupissent en prison et qui n'auraient rien à y faire.
— ceux qu'il faudrait punir le plus sévèrement, ce sont les hommes de pouvoir qui en abusent (et parmi eux des hommes de loi et aussi des psychiatres et des psychologues... si, si j'en connais...)
3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites…."
— La question que je me pose c'est
comment "mesurer" ce qu'on pourrait appeler des atteintes multiples à la personnalité?
— Il faudrait revoir la notion de légitime défense, par exemple en traitant plus légèrement ceux qui se défendent par eux-même des prédateurs (sans qu'ils aient voulu faire justice eux-mêmes, évidement, ou que cela ne débouche sur la loi du Talion ...quoique... mais c'est beaucoup trop dangereux: car la victime dans bien des cas, ne sait pas exactement qui est son "vrai" bourreau). ...si la solution était trouvée, il y aurait déjà beaucoup moins de prédateurs et les services de la justice seraient pas mal déchargés... La "compétition" doit aussi s'appliquer aux prédateurs, non? Mais c'est un sujet très délicat (comment fixer les limites)
Lietseu a écrit :des gifles" salutaires dans la "tronche" de notre monde corrompu jusqu'à l'os !
...nous y voilà
J'en ai fini pour l'instant...