Dans des posts sur econologie, j'ai répondu déjà plus ou moins, en me basant sur les lois physiques de diffusion de la chaleur et les tables thermiques.
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Il y a 30 ans j'avais prévu d'enterrer une grosses citerne bien isolée pour stocker de calories
est une solution classique mais qui stocke pour un temps limité à quelques jours croissant comme sa taille physique pour une épaisseur donnée d'isolation.
Son prix est énorme par rapport à la terre gratuite à part des forages, pour la même capacité thermique (l'eau égale environ 4 fois celle de la terre usuelle).
Or la question est qu'elle taille faut il pour la citerne d'été pour hiver ??
Christophe, lui, a une sorte de grand réservoir de stockage sous sa maison.
avec 70m3 d'eau Christophe constate que ce n'est pas suffisant d'été pour hiver et qu'il faudrait environ 5 à 10 fois plus environ 400 à 1000m3, fonction des pertes thermiques de la maison.
Néanmoins il diminue avec ce tampon sa consommation de chauffage.
De plus isoler à très long terme un ballon est difficile et demande une épaisseur de bon isolant de l'ordre du mètre au moins, sur un réservoir de forme la plus sphérique possible, avec en plus la difficulté de maintenir ce réservoir très lourd sur un isolant mou sans avoir des pertes excessives par les supports costaux (500 à 1000 tonnes) et tuyaux, pour de longues durées.
Donc dans la terre ou la roche, inchangée juste avec des forages on stocke la chaleur sur 1000m3 et on retrouve cette chaleur dans ce volume agrandi de la longueur de diffusion de l'été pour l'hiver.
On perd en température, mais on retrouve tout à température plus basse (dans le rapport du volume de stockage initial sur le volume après diffusion) si les forages d'extraction thermiques englobent un volume plus grand que volume initial chauffé par les forages au centre qui ont servi à stocker la chaleur d'été.
Un stockage de calorie permet évidemment d'éviter de consommer de l'électricité pour du chauffage, mais il faut aussi de l'électricité pour la force motrice.
L'énergie motrice totale de circulation est très inférieure à celle thermique de chauffage et elle peut être fournie par un panneau photovoltaïque alimentant la pompe (environ 100W si bien choisie).
Et qu'en est-il pour la production d'électricité (sujet de l'analyse de JP PETIT) ?
Pour un système bien plus grand assez isolé géographiquement pour ne pas perturber les habitats trop proches, on doit pouvoir chauffer la terre ou la roche à haute température avec une phase de dessèchement évacuant l'eau en vapeur vers la périphérie (on copie un petit peu un volcan) et récupérer plus tard à température élevée si le volume est assez grand (milliers de m3 de plusieurs dizaines de mètres en dimension), cette chaleur pour faire marcher un moteur Stirling ou turbines générant de l'électricité avec un alternateur.
Le sol roche ou argile étanche, doit être bien étudié géologiquement surtout si très chauffé, protégé des eaux extérieures, pour un résultat valable.
Mais ce ne doit pas être plus complexe que de réaliser de grands récipients à sel fondu, et surtout moins cher.
Le point essentiel est que cette forme de stockage n'est pas assez envisagé et étudié.