Gaston a écrit :Vouloir produire 2,5 kWh par jour le plus mauvais jour de l'année (en hiver avec un ciel très couvert), entraîne immanquablement à avoir une installation très largement surdimensionnée.
On admet généralement que la production d'un panneau chute de 90% quand le ciel est couvert (peut-être 95% sous les nuages d'orage très noirs).
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De toutes façons, il faut bien se dire que l'installation idéale répondant à tous les cas de figures n'existe pas ou couterait très chère.
L'idée est d'avoir l'installation qui réponde au mieux aux paramètres suivants :
- la région
- la saison
- le climat local
- le besoin énergétique du ménage
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Il est vrai que les panneaux PV présentent un vrai paradoxe : quand il fait très chaud avec un fort soleil, les panneaux PV produisent un maximum... mais c'est justement le cas de figure où on a besoin du minimum d'énergie.
Classiquement en été, pas de chauffage nécessaire, pas ou peu de lumière électrique, les journées sont longues et lumineuses et les PV produisent à plein tube... pour rien ! (même les véhicules électriques ont moins besoin de recharge).
et classiquement en hiver c'est tout l'inverse ! (il y a qq années, travaillant dans un écogîte autonome, j'avais ouvert un débat sur éconologie concernant ce problème... resté sans solution).
Bref, aujourd'hui les lacunes du stockage de l'énergie produite (performances, prix, surface nécessaire, risques, ...) font qu'il faut être raisonnable et ne pas s'attendre à tout régler avec une installation PV.
Ma position est de penser qu'une installation PV ne répondra pas au mieux à toutes les situations extrêmes (été très chaud+besoin en nrj très faible/hiver très froid+besoin important), mais si l'installation peut apporter sa contribution à un meilleur confort, pourquoi pas ! (si bien sûr son coût et son montage sont accessibles et en rapport).