Production d'eau chaude en courant continu photovoltaïque

[pasc]

Je sais que certains considèrent que le photovoltaïque n'est pas adapté à la production d'eau chaude et que la production directe est mieux adaptée, rendement direct etc.... Mais si l'on considère l'ensemble du problème et particulièrement la difficulté à intégrer des réseaux fluides dans du bâti ancien , alors la production photovoltaïque l'emporte sans difficulté. Chez moi j'ai pu intégrer un cumulus électrique alors que le coût d'une installation à échangeur aurait été bien supérieur .

En ce qui concerne le MPPT , il permet de rester sur le point de puissance maximale du panneau , mais il est en général utilisé comme régulateur / optimiseur de charge de batterie. A ma connaissance, mais je ne connais pas en détail ces matériels, ils ne sont pas utilisés sur charge résistive. Par ailleurs ce sont des dispositifs à découpage , ce qui pourrait rebuter certaines personnes sensibles aux champs , les électrosensibles. La tension variable ne fait pas office de MPPT mais elle s'en approche à moindre coût.
L'alimentation directe en courant continu variable reste simple à mettre en oeuvre , son inconvénient majeur est surtout qu'elle ne permet pas l'utilisation des équipements de chauffage sans les modifier.

Pour contourner ce problème ,dont je me suis dit qu'il risquait d'être insurmontable pour certains, j'ai réalisé un onduleur à tension variable aussi que j'ai testé sous 1 KW en attendant d'avoir plus de puissance sur mes panneaux.

[pasc]

Par rapport au débat sur l'autoconsommation , le chauffage de l'eau et de l'air c'est aussi de l'autoconsommation. Mais cette autoconsommation présente comme particularité d'être aussi l'élément de stockage ( dans l'eau ou dans l'inertie thermique du bâti). Elle s'affranchit donc complètement de l'exigence d'absence d'interruption exigée d'un réseau électrique , mais ne rentre pas du tout dans une logique d'autoconsommation totale, d'ailleurs un peu utopique avec du solaire. Une coupure d'un panneau à cause d'un nuage qui passe n'a aucune incidence sur du chauffage et le coût d'investissement dans des batteries est aussi évité. C'est donc une démarche d'autoconsommation qui exclut les besoins de tension régulée de certains appareils. Mais dans le bilan global la consommation de tension régulée est finalement très minoritaire, c'est la consommation de chauffage qui domine.

[enerc]

Pour contourner ce problème ,dont je me suis dit qu'il risquait d'être insurmontable pour certains, j'ai réalisé un onduleur à tension variable aussi que j'ai testé sous 1 KW en attendant d'avoir plus de puissance sur mes panneaux.

J'ai aussi fait du chauffage avec du PV sur convecteur avec une simple électronique Capacité/Comparateur de tension/MOSFET.
Un pont diviseur sur la tension panneau et une tension de référence en entré d'un comparateur de tension pour la partie commande.
Ce qui revient un peu cher dans le montage, ce sont les condensateurs de filtrage (2 kW à 50 kHz max dans mon cas). Mais bien moins cher qu'un onduleur

[pasc]

C'est très intéressant mais comment régulez-vous la température de la charge , sur le MOS ?
Sinon, si je suis passé dans une solution sinus c'est surtout pour éviter de rayonner , j'ai prévu des filtres et un blindage soigné dans la version finale.
Vous parlez de la capacité d'entrée, c'est un problème en monophasé ( de prix surtout) où le panneau est un dispositif à puissance crête et où le monophasé fonctionne en puissance efficace.

[eclectron]

J'ai aussi fait du chauffage avec du PV sur convecteur avec une simple électronique Capacité/Comparateur de tension/MOSFET.
Un pont diviseur sur la tension panneau et une tension de référence en entré d'un comparateur de tension pour la partie commande.
Ce qui revient un peu cher dans le montage, ce sont les condensateurs de filtrage (2 kW à 50 kHz max dans mon cas). Mais bien moins cher qu'un onduleur

Je ne pige pas bien, as tu un schéma de ton principe ?

[izentrop]

Par ailleurs ce sont des dispositifs à découpage , ce qui pourrait rebuter certaines personnes sensibles aux champs , les électrosensibles.

[sicetaitsimple]

Excusez moi de poser une question certainement très bête, mais une réponse "simple" (compréhensible?) me suffirait. U=RI ne me suffit pas à comprendre.

Mettons un chauffe-eau avec une résistance qui délivre 2kW de puissance sous 230V alternatif.

Vous l'alimentez avec du PV qui va produire sous quelques dizaines de Volts, selon le branchement des panneaux, en courant continu.

Ca donne quoi, en puissance de chauffage?

[pasc]

Pour un chauffe-eau de 2 kW sous 230 V alternatif , alimenté par exemple en 115 V continu ( soit 230V divisé par 2), la puissance fournie sera 2 kW divisé par 2 au carré ( soit 4) donc 500 W

[sicetaitsimple]

Pour un chauffe-eau de 2 kW sous 230 V alternatif , alimenté par exemple en 115 V continu ( soit 230V divisé par 2), la puissance fournie sera 2 kW divisé par 2 au carré ( soit 4) donc 500 W

Oui, là c'est U=RI, je comprends....Mais alors dans ton cas , avec 6 panneaux de 270W, comment tu fais pour obtenir mettons 115V? Et mieux 230V?

[pasc]

Les panneaux font 30 V à l'unité environ , je les ai groupé par 3 en série soit 90 V , avec une résistance nominale de 2 KW sous 230 V efficace, j'ai donc une puissance de chauffe de 306 W. En hiver avec une journée d'ensoleillement plus courte je les grouperai par 6 soit 180 V et j'aurai une puissance de chauffe de 1.22 kW. En utilisant la résistance en dessous de sa valeur nominale , j'espère la faire durer plus longtemps.