Ca sent le technicien qui parle !
En tant que père de famille, j’ai toujours accordé la priorité à pourvoir
d’abord à subvenir aux besoins fondamentaux de mes enfants, et lorsque mon budget le permettait je consacrais le surplus à des « besoins » secondaires.
Notre pays est surendetté de façon abyssale pour avoir voulu «
péter plus haut qu’il n’a le trou du cul » avec ces dépenses somptuaires pour faire cocorico auprès des autres pays, comme le Concorde, à l’unique usage des friqués et que les plus pauvres ont payé avec leurs impôts, pendant qu’on refusait de leur rembourser leurs frais dentaires ou de lunettes.
Etant plus humaniste que technophile, toutes ces dépenses secondaires, voire inutiles au bonheur des populations, auraient dues leur être prioritairement consacrées.
Combien de Ph. D (Docteur en Physique) se retrouvent au smic ou presque? Quand ils arrivent à avoir un boulot rarement durable...bref c'est un gâchis de "cerveaux" monstrueux et assez honteux (pour la France)! C'est également un gâchis économique puisque la formation coute cher...
C’est un gâchis tout court lorsqu’on forme des individus pour des secteurs où l’on n’a pas besoin d’eux. Je me souviens qu’il y a 50 ans déjà, des ingénieurs ne trouvaient pas de place à leur niveau de qualification et devaient se rabattre sur des métiers non saturés, et donc à des niveaux de salaire (pour ne voir que cet aspect) largement inférieur à ce qu’ils auraient pu en attendre (selon les miroirs aux alouettes que l’on avait agités devant leur nez.)
Bref un ministère de la valorisation de la recherche serait peut être le bienvenu
Qui ne ferait, comme d’habitude, que soutenir ceux qui peuvent se passer d’eux,( mais toujours à l’affut de subventions), et qui « oublieraient » les petits ceux qui ont des difficultés, hors du système, a valoriser leur potentiel créatif. Vois Remondo, Ha Pham, et autres (ton propre brevet !) qui ne verront probablement jamais le jour (même en s’endettant « à mort »)
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré