Solaire Photovoltaïque en France : informations générales

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moinsdewatt
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par moinsdewatt » 26/09/12, 20:35

Près de Lyon, Bosch brave la crise de l'énergie solaire en France :

26 Sept 2012

Une usine automobile condamnée transformée en un site moderne de panneaux solaires: à Vénissieux (Rhône), l'allemand Bosch a réalisé le rêve de tout ministre du Redressement productif.

Mais les temps difficiles du photovoltaïque jettent déjà une ombre sur ce symbole de "transition énergétique".

Inaugurée en mars après seulement quelques mois de chantiers et 25 millions d'euros d'investissement, l'usine d'assemblage de la banlieue lyonnaise --la plus grande de France-- peut produire jusqu'à 2.000 panneaux par jour sur ses deux lignes de production.

Quelque 200 emplois ont été sauvés dans ce bâtiment même où Bosch fabriquait des pompes à moteur diesel devenues trop polluantes pour les normes européennes.

"C'était bien noir partout avec des machines qui n'avaient pas bougé depuis une vingtaine d'années", se souvient Jean-Marc Auffret, le patron de la branche solaire France de Bosch. "Il n'y a plus d'huile, moins de bruit", confirme Mahfoud Mazouzi, 55 ans, dont 33 comme ouvrier ici.

Derrière lui contraste aujourd'hui un blanc aveuglant qui illumine les chaînes d'assemblage où circulent les panneaux

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Un employé de l'usine Bosch de Vénissieux soude des éléments de panneaux photovoltaïques , le 19 décembre 2011

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Des employés de l'usine Bosch de Vénissieux rangent des panneaux photovoltaïques, le 19 décembre 2011

Mais ce tableau lumineux est aujourd'hui quelque peu obscurci: le marché du photovoltaïque est en pleine crise.

Sous l'effet notamment de la concurrence forcenée de la Chine -qui compte sept de dix leaders mondiaux-- et de la baisse des aides publiques, les prix des panneaux se sont effondrés de près de 65% depuis début 2011, selon Bosch.

Les importantes surcapacités des usines (capables de produire deux fois plus qu'actuellement) préfigurent une accélération des faillites déjà nombreuses et des fusions. Une hécatombe dont le groupe industriel allemand, diversifié dans l'automobile ou l'outillage, espère bien sortir gagnant.

C'est le pari qu'on fait, qu'on sera un des survivants de la consolidation du secteur qui va évidemment se faire dans les années qui viennent", explique à l'AFP Guy Maugis, le patron de Bosch France.

"On va avoir toute une série en Europe mais aussi en Asie qui va disparaître, parce que c'est actuellement très difficile quand on ne fait que cette activité là", souligne-t-il.

"mesures d'urgence"

En témoigne le cas français: selon le syndicat professionnel du solaire Enerplan, les effectifs dans l'Hexagone ont déjà chuté sous les 15.000 depuis fin 2010, soit environ 10.000 suppressions d'emplois.

Et la production de panneaux ne représente guère que 1.300 emplois --le pionnier isérois Photowatt ayant été sauvé in extremis par un rachat opportun d'EDF au printemps. L'auvergnat Auversun est en redressement judiciaire.

Ce même mardi où Bosch faisait visiter son usine à Vénissieux, le tribunal de commerce de Lyon a trouvé un repreneur à Evasol, un installateur photovoltaïque en dépôt de bilan, mais qui ne conservera que 41 salariés sur 89.

"Les politiques n'ont pas été pour grand chose dans la réussite de la reconversion industrielle du site de Vénissieux. Mais aujourd'hui ils ont un rôle important", fait valoir Marc Soubitez, syndicaliste CFDT de l'usine.

Le gouvernement vient notamment de confirmer l'instauration d'un bonus de 10% pour l'électricité produite à partir de panneaux européens. Mais les quelques "mesures d'urgence" annoncées après la conférence environnementale ont globalement déçu.

"Nous vivons l'urgence d'un incendie et on nous propose de construire une caserne de pompiers", a estimé mardi le président d'Enerplan, Thierry Mueth.

La capacité de production de panneaux solaires en France avoisine aujourd'hui les 1.000 mégawatts (dont 150 MW à Vénissieux). Soit environ trois fois moins que ce peut produire chacun des leaders chinois.


http://www.boursorama.com/actualites/pr ... 2468d5ea63
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par moinsdewatt » 15/10/12, 20:12

Irysolar et ses partenaires investissent 32,7 millions d'euros dans des équipements pour fabriquer des cellules photovoltaïques

15 Oct 2012 Usine Nouvelle

L'équipementier Semco Engineering va construire un pilote industriel pour la fabrication de cellules photovoltaïques à Montpellier (Hérault) d'ici 2014. L'investissement est estimé à 32,7 millions d'euros.

La société Semco Engineering, basée à Montpellier (Hérault), est une société innovante qui développe des lignes de production intégrées et automatisées destinées à la production de cellules solaires. La société a créé en 2006 une filiale, Irysolar, un "labfab" pour développer et valider les équipements fabriqués par la maison mère. Irysolar a monté l’an dernier un projet baptisé Monoxen, dont la finalité est le développement d’un procédé et d’un démonstrateur entièrement automatisés de fabrication de cellules photovoltaïques à haut rendement (>21 %) sur silicium monocristallin de type n. Le démonstrateur doit être créé à Montpellier d’ici 2014. C’est ce projet qui vient d’être validé par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

Soutenu par Oseo, le projet coordonné par Irysolar a été monté dans le cadre du programme d’Investissements d’avenir, destiné aux projets de recherche et développement structurants des pôles de compétitivité.

Il va mobiliser un budget global de 32,7 millions d’euros sur trois ans, dont 15,5 millions apportés par Oseo. Irysolar et Semco Engineering investiront respectivement 5,2 millions d'euros et 9,7 millions d'euros.

Monoxen, qui associe quatre entreprises, et trois laboratoires, a été labellisé par les pôles de compétitivité Derbi, Capénergies et Ténerrdis. Outre Irysolar et Semco, le consortium regroupe un industriel de l’automatisme, Vincent Industrie, la société lyonnaise de RetD Apollon Star. Côté laboratoires, Monoxen implique l’INL de INSA de Lyon, le l’IM2NP et le CEA-INES. Appolon Star apporte 3,5 millions d'euros dans le projet, Vincent Industrie 10,4 millions d'euros, le CEA Ines 2,2 millions d'euros, l’Institut matériaux microélectronique nanosciences de Provence 700 000 euros et l’Insa Lyon 890 000 euros.

Pour Véronique Charrier, directrice générale adjointe du groupe Semco, "cette initiative permet de renforcer la dynamique industrielle et économique de l’ensemble de l’industrie photovoltaïque française, en permettant à celle-ci de bénéficier du dernier chaînon manquant d’ici 2014, faisant ainsi le lien entre le matériau et le module pour constituer une industrie verticalement intégrée performante".

Vers la constitution d’une filière industrielle

La France et l’Europe souhaitent se doter d’une véritable filière industrielle en matière d’énergie photovoltaïque et le projet Monoxen peut aussi s’inscrire dans ce cadre.

Pour permettre le développement de l’industrie photovoltaïque française en particulier à l’export via notamment la commercialisation d’équipements de haute productivité, il est impératif de la positionner sur la réduction de l’ensemble des coûts de production du module. Pour ce faire, la recherche doit être positionnée sur deux champs d'action, d'une part, la diminution du coût des procédés de fabrication, d'autre part, l'augmentation du rendement de conversion des cellules pour l’obtention de très hauts rendements photovoltaïques. C’est le double objectif que s’est fixé Monoxen.

Ce projet devrait permettre à des pays, notamment des pays émergents, d’avoir leur propre usine. Plutôt que d’acheter directement des cellules photovoltaïques à la Chine, Semco permet déjà à des pays de se doter des usines pour fabriquer eux-mêmes leurs cellules. En 2011, plusieurs industriels français remportaient ainsi un marché au Kazakhstan pour fournir une usine de lingots de silicium, indispensables pour la production de panneaux solaires. L’équipe, portée par le CEA-Ines, comprenait Semco Engineering. Le montant total du projet kazakh était de 165 millions d’euros. L’usine sera livrée fin 2012.

L’histoire de Semco Engineering est originale : la société a été créée en 1986 et produisait alors des équipements pour le secteur de la microélectronique. Son fondateur, Yvon Pellegrin, a imaginé dans les années 90, que le photovoltaïque allait devenir un secteur d’avenir et il a alors réorienté son entreprise vers les équipements destinés à ce secteur. L’entreprise a donc su se placer sur ce secteur avant qu’il ne décolle. L’équipementier, qui détient des brevets spécifiques sur ce secteur, a aujourd’hui un savoir-faire reconnu au niveau international, y compris en Chine, qui produit l’essentiel des panneaux photovoltaïque. Semco tient cette reconnaissance à la fois de son antériorité sur ce secteur et de sa spécialisation antérieure dans l’électronique.

Semco Engineering compte 145 salariés et a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires consolidé de 24,8 millions d'euros. La société a levé 4,5 millions d'euros en 2010.

Irysolar dispose d’une capacité de fonderie de 10 MW de cellules solaires sur silicium multi et monocristallin dévolue au développement industriel.



http://www.usinenouvelle.com/article/ir ... es.N183981
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par moinsdewatt » 01/06/13, 13:30

Solaire Direct inaugure un parc solaire de 6.3 MW à La Verdière

Usine Nouvelle le 31 mai 2013,

12 millions d'euros ont été investis dans la cinquième réalisation du groupe dans le département du Var.

Venu exposer le 23 mai à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) sa vision des perspectives mondiales du marché du photovoltaïque, à l'occasion de la Conférence Technique Photovoltaïque, Thierry Lepercq, président de Solaire Direct, a conforté vendredi 31 mai ses paroles par ses actes : le groupe a inauguré une centrale à La Verdière, sa cinquième réalisation dans le Var, après celles de Vinon-sur-Verdon, Varages (deux sites) et Figanières, soit une puissance totale installée de 31 mégawatts !

Le parc de la Verdière, sur lequel Solaire Direct travaille depuis 2007, affiche une puissance de 6,3 mégawatts et 21 300 panneaux pour un investissement de 11,5 millions d'euros. Il occupe une superficie de 12 hectares et a pu voir le jour grâce à un partenariat avec la commune, propriétaire du terrain et l'Office National des Forêts et l'appui du Parc Naturel Régional du Verdon, de la Direction départementale des Territoires et de la Mer et de la Sous-Préfecture de Brignoles.
La construction avait débuté à l'automne 2012. La mise en service est prévue cet été. Elle pourra produire chaque année l'équivalent de la consommation de 6 600 habitants. Le site est scindé par un "corridor biologique" de pins noirs, de vieux chênes verts et d'espaces enherbés qu'un troupeau d'ovins se chargera d'entretenir.


http://www.usinenouvelle.com/article/so ... re.N198161


6,3 mégawatts pour 11,5 millions d'euros, ca fait 1.83 k€ par kiloWatt créte installé.
Ca baisse franchement par rapport à il y a deux ans.....
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par Did67 » 01/06/13, 14:42

Entre les lignes, je pense lire que le coût du foncier est exclu (la commune : loyer ? ou mise à disposition ?).

A la louche, un peu moins de 2 000 euros le kWc installé, financé avec un emprunt à moins de 3 % sur 20 ans, avec une garantie de prix sur 20 ans et une productivité de 1 300 kWh / kWc.an dans le secteur, cela doit être jouable à l'aise...

Donc le drame des producteurs de panneaux doit faire le bonheur de ceux qui investissent dans les "usine photovoltaïques"...
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la posibilité de coopération




par qingshuang » 25/07/13, 05:20

il existe de la possiblité de coopération entre l'industrie photovoltaique et celle chinoise ?



perdre du poids
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par Remundo » 25/07/13, 10:07

la coopération industrielle sino-européenne en matière de PV est plutôt mal partie... Car les agressifs tarifs chinois ont fait des ravages. Les mesures protectionnistes de l'Union Européenne sont trop tardives.

Par contre, ceux qui installent de gigantesques surfaces tout en ayant acquis un prix d'achat attractif du kWh PV peuvent faire de bonnes affaires avec les Chinois.
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le temps du retrait est venu
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par jlt22 » 25/07/13, 18:16

L'avis de la Cour des Comptes sur les énergie renouvelables

Que vont donc décider nos politiques après ce rapport, car tout est question d'argent?

Le photovoltaïque serait dans le viseur de la Cour

Energies renouvelables: la marche risque d'être trop haute

Les objectifs de la France en matière d'énergies renouvelables d'ici 2020 seront "difficiles à atteindre", l'essentiel du chemin restant à parcourir, avec une facture qui devrait être supérieure à "ce qui est habituellement imaginé", a mis en garde la Cour des comptes jeudi.

Entre 2005 et 2011, le coût de la politique de soutien mise en place par les pouvoirs publics a représenté 14,3 milliards d'euros en cumulé pour le contribuable et le consommateur, selon un rapport publié par le gendarme des finances publiques.

Dans le même temps, la part des énergies renouvelables en France est passée de 10,3% à 13,1%, pour un objectif de 23% en 2020.

L'effort à faire de 2012 à 2020 représente donc "globalement six à sept fois ce qui a été réalisé" lors des sept années précédentes, relève la Cour des comptes.

Ainsi, les surcoûts des énergies renouvelables répercutés dans la CSPE, une taxe incluse dans la facture d'électricité, devraient atteindre 8 milliards d'euros par an en 2020 (soit quatre fois plus qu'en 2012), pour une dépense supplémentaire pour le consommateur de l'ordre de 40 milliards en cumulé d'ici la fin de la décennie (contre 3,3 milliards entre 2005 et 2011).

Viennent s'ajouter le coût du fonds chaleur (240 millions d'euros par an actuellement), des mesures fiscales (crédit d'impôt développement durable, TVA réduite) et celui des investissements nécessaires pour adapter le réseau électrique aux nouvelles énergies (5 à 6 milliards d'euros selon la Cour).

Le premier président de la Cour, Didier Migaud, s'est refusé jeudi à donner une facture globale, dont le calcul est encore trop risqué selon lui.

Le photovoltaïque dans le viseur

"Le coût devrait être important pour le contribuable et le consommateur d'électricité, davantage que ce qui est habituellement imaginé", a-t-il cependant averti lors d'une conférence de presse.

Ces investissements sont-ils justifiés, au regard de leurs bénéfices écologiques et économiques? Didier Migaud a renvoyé la question "aux politiques".

Mais la Cour, qui intervient une semaine après la fin du débat national sur la transition énergétique, va plus loin dans son rapport.

"Le coût croissant du soutien au développement des énergies renouvelables conduit à s'interroger sur sa soutenabilité à long terme", écrit-elle.

Message principal: "Il faut redoubler d'efforts pour améliorer le rapport coût-efficacité de chacun des dispositifs d'aide existants et savoir arbitrer sur les soutiens aux différentes filières."

Il s'agirait de réorienter les aides "vers les filières les moins coûteuses au mégawattheure produit" (éolien terrestre, biomasse, etc.) tout en veillant aux avantages industriels qu'elles procurent à la France.

Dans le viseur de la Cour figure notamment l'électricité photovoltaïque, qui capte près des deux tiers de la part de la CSPE dévolue aux renouvelables, alors qu'elle ne produit que 2,7% de l'électricité "verte" en France.

"Un mégawattheure d'énergie solaire entraîne une dépense de rachat de 500 euros, alors que cette dépense est de 34 euros pour l'éolien et 20 euros pour la biomasse", relève son rapport, même si la Cour reconnaît que les prix du solaire ont fortement baissé depuis deux ans.

25.000 emplois créés

Reste que la somme payée par le consommateur pour le photovoltaïque en 2011 est ainsi sept fois supérieure aux 300 millions "maximum" dévolus à la recherche sur les énergies renouvelables en France, souligne-t-il.

Sur ce volet, la Cour recommande d'investir davantage dans le stockage de l'électricité, un verrou technologique majeur. Elle suggère aussi d'étendre l'assiette de la CSPE à d'autres énergies, comme elle l'avait déjà fait en 2011.

Quant aux retombées socio-économiques, elles sont jusqu'ici "plutôt décevantes": l'emploi dans les énergies renouvelables est passé de 58.460 en 2006 à 83.260 en 2012 (après un pic de 98.580 en 2010), mais "loin des centaines de milliers autrefois évoqués", note-t-elle.

Le rapport intervient alors que les partisans des renouvelables déplorent le retard pris par la France, par rapport à l'Allemagne notamment.

Avec un objectif national de 23% d'énergies renouvelables, la France est sur le papier l'un des quatre pays qui auront les efforts les plus importants à accomplir avec l'Irlande, le Royaume-Uni et le Danemark, selon la Cour des comptes.



Source:
http://www.boursorama.com/actualites/energies-renouvelables-la-marche-risque-d-etre-trop-haute-eb38389b8c695f30d642696e356a51c2
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par jlt22 » 25/07/13, 18:55

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