Pour l'électronique, je suis d'accord pour dire que ça va être compliqué au niveau maintenance, mais si le projet est imaginé avec une architecture conduisant à une forme de dépendance au "bienfaiteur" (pièces de rechange, maintenance, etc...) plutôt qu'une autonomie, pourquoi pas !?
Pour la question d'une pompe solaire directe (type fluydine ou autre...) il y a des systèmes basiques et anciens, mais je ne connais pas les rendements et les hauteurs de remontée possibles. Une pompe à eau artisanale sans pièce mobile est expliquée aux enfants sur http://www.sciences-buissonnieres.org/C ... a-eau.html
Ainsi on repose la question, quelle hauteur de "relevage", pour le débit de 10 m3 par jour ?
Il y a aussi des systèmes "modernes" parfois déjà oubliés, voir sur le site de la FAO dont je sort cette citation :
Les premières applications des systèmes solaires thermodynamiques couronnées de succès ont été réalisées en France au milieu du XIXème siècle (Butti, Perlin et Daniels). Au début de ce siècle, la plupart des travaux de recherche dans ce domaine ont été menés aux Etats-Unis. [...] Ces travaux ont atteint leur apogée quand l'américain Frank Shuman a pu construire un système solaire thermodynamique de pompage de capacité jamais atteinte de nos jours. Pour cette raison ces pompes sont techniquement les plus au point. Ces pompes ont été réalisées pour la première fois aux Etats-Unis, mais ce n'est qu'à Meadi en Egypte que ces pompes ont été utilisées pour l'irrigation par pompage. Cette installation comprend un réservoir d'eau chaude, et pourrait donc faire fonctionner une pompe d'irrigation 24 heures par jour. Après avoir surmonté quelques difficultés de fonctionnement au départ, la pompe solaire de Meadi est capable de fournir une puissance 55 CV (40 kw) , et de délivrer un débit de 1300 m3 par heure (soit 360 litres/s). Dans le contexte économique prévalant en Egypte à l'époque, l'amortissement de cette installation est de deux ans pour rapport au coût d'une machine à vapeur, et l'amortissement complet de son coût est de 4 ans. Il s'en est suivi un intérêt considérable pour l'utilisation de l'énergie solaire. [...] Mais la Première Guerre mondiale avait commencé à cette époque et Frank Shuman, qui était le pionnier des chercheurs dans [ce] domaine d'utilisation de l'énergie solaire, mourut avant la fin du conflit. L'ère du pétrole bon marché qui débutait après la guerre a laissé tomber en oubli l'utilisation de l'énergie solaire pour le pompage, et ce jusqu'au renchérissement du pétrole survenu dans les années 1970.
Un concentrateur cylindro-parabolique peut fournir de l'énergie mécanique ou thermique pour mettre en mouvement un fluide. A Tel-AViv, ils en ont qui, immobiles, montent jusque 170°C. S'il y a suivi sur un axe, il est orientable avec un mécanisme type horloge à sable...
Passer par une conversion électrique est à mon avis un peu Shadock mais dans la pratique il semble aujourd'hui que les rendements soient aujourd'hui meilleurs que les pompes thermodynamiques.
Si le cahier des charges est immuable, il faut chercher des infos pour réaliser des panneaux là-bas (alliage conducteur de métaux commun, pour électrodéposition en couche mince : 5% de rendement mais pas cher). Sinon votre projet ne sera rien d'autre qu'un chalutier moderne sans fioul offert à des pêcheurs à voiles !?
Petite histoire de l'énergie solaire au Niger : http://www.aidder.org/article.php3?id_article=59
Machines élévatoires solaires proposées par le FAO :
http://www.fao.org/docrep/010/ah810f/AH810F11.htm