Remundo a écrit :faut juste laisser les électrons aller chez le voisin où ils seront consommés pour des choses plus utiles qu'un radiateur (en été !) ou autres bêtises.
Petite synthèse :
1) Je rappelle une des citations de départ / suite à un poste de chatelot qui proposait de dissiper l'excès, sans aucun raccordement, dans des radiateurs...
2) S'en sont suivi quelques discussions sur le fait qu'un disjoncteur suffirait...
En ce qui me concerne :
1) Je ne veux absolument pas défendre Edf (ou plutôt ERdf ?). Et ses chicaneries... Je suis clairement contre l'abus par les normes et l'ai évoqué au passage...
2) J'ai juste voulu insister quand même qu'on ne pouvait fornctionner sans normes et sans réglementations ; qu'un simple disjoncteur ne suffirait pas pour gérer des injections (totales ou du surplus)... Autrement dit, on peut être contre la proposition abusive d'ERdF, tout en étant conscient qu'une gestion et une régulation du réseau par un organisme unique reste nécessaire. Si cela s'est perdu dans le fil du ping-pong des post successifs, voilà, c'est précisé.
Tu cites la norme relative au découplage. Je savais qu'elle existait, mais ne m'en souvenais plus.
Je suis donc d'accord avec toi.
3) Notons qu'injection du surplus ou injection / rachat du besoin, du point de vue technique, c'est kifkif.
Supposons que j'ai une installation de 3 kWc qui produit à l'instant t 1 700 W. Et que mes ordinateurs, ma cafetière et ma box soutire au même instant t, 500 W.
Soit j'injecte tout et rachète 500 W. ERdf doit évacuer les 1 200 W éxcédentaires à travers le réseau.
Soit je consomme 500 W parmi les 1 700 W produits et l'injecte le surplus de 1 200 W qu'ERdF doit évacuer.
Donc question réseau et gestion des autres sources, rien de changé.
Même chose si je produis moins que ce je consomme : imaginons que mon LL tourne en plus et que ma conso à l'instant t est de 3 000 W.
Soit j'injecte mes 1 700 W et soutire 3 000 W. ERdF doit fournir les 1 300 W qui manquent à travers le réseau.
Soit j'autoconsomme mes 1 700 W et soutire ce qui manque, les 1 300 W qu'ERdF doit m'amener à travers le réseau.
Donc techniquement, question de puissances transprotées, transformées et question gestion des autres sources complémentaires, rien n'est changé entre une installation qui injecte tout et on rachète ou une installation qui n'injecte que le complément.
4) Je pense que la vraie problématique n'est pas un problème technique. C'est le fait qu'on converge vers une parité entre le coût de production du PV et le prix de rachat. Dès lors, la tendance sera, ce qui se produit déjà en Allemagne, d'auto-produire. Ce qui "court-circuite" le business. Moisn de chiffre d'affaire. EdF déjà mal en point, ne doit pas voir cette perspective d'un bon oeil; Les bourses non plus.
Ne jamais oublier que même avec le PV "subventionné", EdF marge !!! Si l'électricité est racheté 20 cents (j'arrondis) le kWh, la différence entre ces 20 cents et les environ 5 cents qui est le coût de production moyen d'EDF est payé à EdF par la Caisse de Dépots et Consignation (gestionnaire de la CSPE). Autrement dit, Edf y gagne son chiffre d'affaire et ses marges habituelles, sans avoir à produire.
Les 10 cents entre le prix de vente et le prix d'achat lui échappent quand on autoconsomme.
Renault ne serait pas davantage ravi de nous voir autoconstruire nos Clio !