lejustemilieu a écrit :Il doit me rester un ou deux tubes dans le jardin,que j'utilise comme tuteurs,pour mes plants de tomates
![Cheesy Grin :cheesy:](https://www.econologie.com/forums/images/smilies/icon_cheesygrin.gif)
Super ton système, mais un peu dangereux en cas de rupture du "bouchon sous la pression !!!
Ce qui me fait dire que ces capteurs sous vide caloducs, c'est un bon système, car peu importe l'inclinaison des tubes, ce qui compte c'est la température ambiante dans le tube sous vide.
Je comprend aussi pourquoi ils résistent jusquà plus de 250°C ( je crois avoir lu ça sur le site cité plus haut :
http://www.outilssolaires.com/premier/default.htm / capteurs sous vide ).
En fait, combiné à un système de vidange version "cuicui", c'est peut-être la meilleure solution pour résoudre le problème de la surchauffe ET du gel, à moins qu'il ne faille de la pression dans le circuit ? je vais aller relire les conditions d'installation de ces capteurs caloducs.
Un capteur solaire "sous vide" est composé d'une série de tubes transparents en verre de 5 à 15 cm. de diamètre. Dans chaque tube il y a un absorbeur pour capter le rayonnement solaire et un échangeur pour permettre le transfert de l'énergie thermique. Les tubes sont mis sous vide pour éviter les déperditions thermiques convectives de l'absorbeur et l'absorbeur reçoit un traitement sélectif pour empêcher le rayonnement. Ainsi, on peut réaliser des capteurs solaires performants sans une isolation thermique rapportée ou un coffre de protection.
Pour être efficace le vide doit être poussé < 10-3 Pa. Un tube devient inutile s'il n'est pas totalement hermétique et il faut le changer pour préserver la performance de l'ensemble du capteur. Afin de visualiser cette éventualité, les tubes sont munis d'un témoin (getter) en baryum, qui dépose une couche métallisée sur l'intérieur du tube pendant la fabrication. Cette couche argentée de baryum devient blanc en contact avec l'air et ainsi sert de témoin à la perte de vide
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Le capteur à tube sous vide à "Caloduc"
La différence avec le capteur à circulation directe est que l'échange de chaleur a lieu suivant un mécanisme naturel d'évaporation et de condensation d'un fluide. Cet instrument d'échange thermique est appelé un caloduc.
Le caloduc est en contact avec l'absorbeur, il permet de transmettre la chaleur captée hors du tube pour chauffer un fluide dans le collecteur..
Il y a toujours une liaison verre/métal hermétique entre le tube sous vide et le passage du caloduc, mais la liaison entre le tube et le collecteur est à sec. Ainsi, les tubes peuvent être fixés au collecteur après son installation et dans le pire des cas, un tube cassé peut être remplacé sans déposer le restant du capteur. Par contre, les tubes doivent être inclinés afin de permettre la thermocirculation du fluide dans le caloduc.
Cette technique a été développée surtout par le fabricant britannique Thermomax qui distribue ces capteurs dans le monde entier.
Schéma de fonctionnement du capteur sous vide à caloduc et sa liaison avec le collecteur d'après la documentation Thermomax
1. Collecteur isolé à l'intérieur de l'enveloppe de protection
2. Condenseur du caloduc
3. Circulation de l'eau dans le collecteur
4. Tube acier étanche
5. Absorbeur
6. Liquide descendant
7. Vapeur montante
8. Tube de verre sous-vide
Ce n'est que quand il aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson que l'homme s'apercevra que l'argent n'est pas comestible (Indien MOHAWK).