Si nos politiques se soucient vraiment de l'emploi...
Ils ne s'en soucient nullement puisqu'ils se font avant tout les propagandistes de la productivité...tout en déplorant le chômage qui en résulte!
Ça ne te rappelle pas Bossuet?
Macro a écrit :Mais le velo... en 2012 (bon je l'ai remisé fin 2011 et je ne suis pas remonté dessus et toujours pour la meme raison) ca fait toujours mal au C..(en tous cas ca m'y fait mal au dela de 20mn /jour) ...
Bizarement quand j'etais mome je pouvait en faire toute la journée sans trop de soucis..Mais là je ne peux plus que debout...
C'est exact et la France représente d'importantes disparités sur ce point.phil53 a écrit :Par temps de pluie c'est pire car souvent les voitures nous voient moins et ça glisse.
En dehors d'une volonté politique forte favorisant l'usage du vélo, je ne crois pas trop à son développement.
C'est bien dommage car c'est vrai que les économies d'infrastructures seraient énormes.
Consommation
Le ministre du Travail doit présenter, mercredi, un plan national en faveur du deux-roues. Parmi les mesures attendues, un remboursement des frais kilométriques à vélo entre le domicile et le lieu de travail pourrait voir le jour.
Se rendre sur son lieu de travail en voiture et se faire rembourser ses frais kilométriques : une habitude prise par des millions de conducteurs. Et si les cyclistes y avaient finalement le droit ? Jusqu'à présent, la loi ne prévoyait qu'un remboursement pour les utilisateurs de système de location de vélos (Vélib', Velo'v, Vélos jaunes, etc.), mais rien pour ceux qui utilisent leur propre vélo. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier présente mercredi son plan national pour favoriser le deux-roues. Diverses mesures devraient être annoncées, notamment celles concernant les déplacements domicile-travail et un éventuel remboursement de frais kilométriques pour les salariés. Une mesure qui ne concernerait que 5% des salariés, mais un chiffre que le ministère espère voir ainsi augmenter.
Frédéric Cuvillier a installé en juin dernier un groupe de travail interministériel sur les mobilités actives (marche et vélo) dont les conclusions lui ont été remises fin 2013. Une expérimentation devrait être faite avec des entreprises volontaires. Celles-ci rembourseront alors les frais kilométriques de leurs salariés venant en vélo. Mais un peu partout en France, la prise en considération du vélo comme mode de transport se fait de plus en plus. Certaines sociétés ont aménagé des espaces pour inciter leurs salariés à venir en deux-roues non motorisés avec une mise à disposition d'un garage, de matériels de réparation et parfois même de douches. Bon pour la santé, l'environnement, mais aussi jusque-là, pour le portefeuille des sociétés qui n'avait pas de frais kilométriques ou de remboursement de titre à effectuer...
De 21 à 25 centimes du kilomètre
Un abonnement annuel remboursé pour utiliser des vélos en libre-service, c'est bien. Mais quid des cyclistes chevronnés ayant leur propre vélo ? Dès 2012, le député UMP Philippe Goujon avait présenté au ministre des Transports de l'époque, Thierry Mariani, un rapport "vélo" comportant différentes mesures pour développer le vélo en France. L'une d'elle proposait une indemnisation kilométrique avec exonération de charges pour l'employeur et défiscalisation pour le salarié. "Moyennant 21 centimes le kilomètre, (...) et en prenant en compte les 2 millions de cyclistes en France pratiquant 5 km de trajet moyen par jour, cette mesure coûterait environ 2 millions d'euros à l'État", avait-il annoncé.
Le club des parlementaires du vélo, regroupant des députés de gauche et de droite, plaide depuis de nombreuses années pour la prise en compte de ce mode de transport. Fin 2013, ils avaient échoué à faire adopter dans le projet de budget de la Sécurité Sociale des amendements dont notamment la création d'une indemnité kilométrique à 20 centimes avec cotisations sociales réduites. Le rapporteur Gérard Bapt (PS) leur avait répondu que cela "représenterait une charge supplémentaire pour l'employeur et une perte de recettes supplémentaire pour la Sécurité sociale".
Un abonnement annuel remboursé pour utiliser des vélos en libre-service, c'est bien. Mais quid des cyclistes chevronnés ayant leur propre vélo ? Dès 2012, le député UMP Philippe Goujon avait présenté au ministre des Transports de l'époque, Thierry Mariani, un rapport "vélo" comportant différentes mesures pour développer le vélo en France. L'une d'elle proposait une indemnisation kilométrique avec exonération de charges pour l'employeur et défiscalisation pour le salarié. "Moyennant 21 centimes le kilomètre, (...) et en prenant en compte les 2 millions de cyclistes en France pratiquant 5 km de trajet moyen par jour, cette mesure coûterait environ 2 millions d'euros à l'État", avait-il annoncé.
Le club des parlementaires du vélo, regroupant des députés de gauche et de droite, plaide depuis de nombreuses années pour la prise en compte de ce mode de transport. Fin 2013, ils avaient échoué à faire adopter dans le projet de budget de la Sécurité Sociale des amendements dont notamment la création d'une indemnité kilométrique à 20 centimes avec cotisations sociales réduites. Le rapporteur Gérard Bapt (PS) leur avait répondu que cela "représenterait une charge supplémentaire pour l'employeur et une perte de recettes supplémentaire pour la Sécurité sociale".
Sur le net, une pétition circule depuis plusieurs semaines pour réclamer un remboursement obligatoire à 25 centièmes. Elle a déjà réuni plus de 4 000 personnes. Selon les demandeurs, mettre en place une indemnité kilométrique permettrait, à terme, une hausse de 50% de la pratique du vélo.
A 25 centimes du kilomètre - le taux avancé -, on estime que le coût annuel pour la collectivité se situerait entre 54 et 109 M d'euros quand l'économie pour la Sécu serait d'environ 35M€. En Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne, des mesures similaires existent avec un grand succès.
Un vélo s'entretient comme une voiture
Au rang des demandes des associations françaises, une aide à l'entretien régulier du matériel au même titre que les véhicules. Gilles Pérole, vice-président du Club des villes et territoires cyclables, plaide pour une aide au vélo, un moyen de transport à l'"impact économique très positif". "La part prise par le vélo dans les déplacements est de 3% et le chiffre d'affaire du secteur du vélo représente 4,5 milliards d'euros. 3% de part modale équivaut à 35000 emplois. Si on double cette part, on créée 35000 emplois supplémentaires. Et on aurait un chiffre d'affaire de 9 milliards d'euros. Si l'Etat travaillait plus en étroite collaboration avec les collectivités, les alternatives à la voiture comme le vélo pourraient se développer beaucoup plus vite."
Si les avantages du trajet en vélo sont "essentiellement sanitaires" reconnaissait Pierre Toulouse, chargé d'une mission interministérielle visant à développer l'usage du vélo, à Ouest-France, financièrement "pour la collectivité, les avantages sont trente fois supérieurs aux coûts."
Reste qu'une mesure qui touche si peu de salariés ne peut pas concerner le plus grand nombre. Sur Twitter, les réactions ont vite tourné la potentielle annonce en dérision, voire en agacement.
Si on partait ts à vélo au boulot? Bien sûr perso je ferai mes 60 kms quotidiens à vélo. Que des conneries ds les journaux c pas possible!!!
— valérie llorens (@valeriellorens) 5 Mars 2014
Se rendre au bureau à vélo pourrait être indemnisé http://t.co/Hhv4rp1644 Viens en vélo au boulot, et ton boss te paie le MacDo à Midi. #Hem
— Vz Official ! (@Vinz_D_Off) 4 Mars 2014
@RMCinfo Oh, le gvt veut faire un plan vélo pour aller au travail comme c'est mignon! Faudrait peut-être d'abord un plan travail.
— Julien Braillard (@JulienBraillard) 5 Mars 2014
L'état veut promouvoir le vélo pour les trajets domicile/travail. Ils ont vraiment le sens des priorités... #Transport #Velo
— Cecilia (@La_Miss_13007) 5 Mars 2014
Et si votre employeur ne veut toujours pas vous rembourser une partie des frais engagés pour votre vélo, vous pourrez toujours faire comme ces Nantais qui sont désormais rémunérés en affichant une publicité sur leur vélo. Une idée née dans la tête d'un jeune entrepreneur à vélo, patron d'Ecovélo qui rémunère le cycliste en fonction de ses déplacements et des lieux où il se rend.
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