Alors ça!
Qu'un nombre considérable de journaleux soient des nuls, m'en parle pas... C'est pourquoi j'ai écrit
«redirigé»... j'ai bon?)
Oui, ce que tu dis semble exact. En tout cas ça change d'heure en heure. Le gouvernement a quand même fait savoir qu'ils étaient indésirables en France.
AFP, Grégoire LEMARCHAND, 3.12.2010 a écrit :Après les Etats-Unis, le site de WikiLeaks indésirable en France
PARIS — WikiLeaks, "chassé" des Etats-Unis, est désormais indésirable en France où le gouvernement, qualifiant le site de "criminel", a demandé vendredi que le serveur français OVH, qui accueille une partie de son contenu, mette fin au plus vite à cet hébergement.
L'hébergeur a fait savoir qu'il allait se tourner vers la justice pour qu'elle statue car, selon lui, "c'est comme que ça doit marcher dans un pays de droit"
"OVH n'est ni pour ni contre ce site", a expliqué Octave Klaba, son directeur général, qui a ajouté: "OVH est une entreprise qui fournit les infrastructures (...) et notre rôle est d'assurer cette prestation technique. C'est tout. On n'a pas demandé d'héberger ce site ou de ne pas l'héberger. Maintenant qu'il est chez nous on assure le contrat. C'est notre boulot. Il est fonctionnel"..
"La France ne peut héberger des sites internet qui violent le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique", a affirmé Eric Besson, le ministre de l'Industrie en charge du numérique, dans une lettre adressée au CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies, chargé de donner des avis). Il demande ainsi à cet organisme d'indiquer au plus vite les moyens de mettre un terme à l'hébergement de WikiLeaks en France.
"On ne peut héberger des sites internet qualifiés de criminels et rejetés par d'autres Etats en raison d'atteintes qu'ils portent à leurs droits fondamentaux", explique M. Besson dans son courrier.
Une partie du contenu de WikiLeaks est hebergé sur le serveur OVH depuis jeudi matin, après l'avoir été auparavant par le serveur américain Amazon.
AFP, Grégoire LEMARCHAND, 3.12.2010 a écrit :Parmi les grands pays, seule la Chine a censuré l'accès à WikiLeaks.
Pour Olivier Tesquet, journaliste au site spécialisé OWNI, la demande d'Eric Besson "ne sert à rien". "C'est totalement cosmétique" précise-t-il à l'AFP, car "le site pourra toujours être hébergé ailleurs".
A 18h00, des dizaines de sites miroirs, copiant exactement le contenu de WikiLeaks, étaient en ligne.
"Ensuite, continue-t-il, est-ce que la demande du ministre concerne uniquement le site de WikiLeaks ou l'ensemble des télégrammes diplomatiques américains mis en ligne? Car si c'est le cas, cela veut dire qu'il faut fermer Le Monde, Owni et tous les sites qui ont mis des mémos sur leur site web. En résumé, c'est sans fin, sans fond et sans grand intérêt".
"Cette lettre ne nous concerne pas puisque nous n'hébergeons pas le site WikiLeaks", a assuré de son côté à l'AFP la directrice de la rédaction du Monde, Sylvie Kauffmann.
Comme ils se renvoient la balle...
La GROSSE pagaille quoi !
En Suisse aussi c'est une «patate chaude».
tsr.ch, 03 décembre 2010 22:33 a écrit :La Suisse va-t-elle bannir WikiLeaks.ch?
Avant que le site wikileaks.ch ne soit momentanément plus disponible sur le net, Switch, la société qui gère les noms de domaine en Suisse, affirmait vendredi qu'elle n'avait pas l'intention de couper l'accès à WikiLeaks.ch pour le moment.
En effet, Switch ne prend une telle mesure de son propre chef que si le contenu d'un site est illégal (pornographie, appel à la haine) ou s'il sert à propager des virus. Ce n'est, à ses yeux, pas le cas de WikiLeaks.
Autre possibilité pour qu'une adresse soit supprimée, les autorités pourraient ordonner la fermeture du site. Une base légale est toutefois nécessaire pour en arriver là. La raison d'Etat, par exemple, peut être un motif pour couper un accès.
Le Parti Pirate soutient Julian Assange
Le Parti Pirate Suisse, qui a enregistré l'adresse de domaine wikileaks.ch, n'était pas au courant, selon ses dires, des intentions de l'équipe de Julian Assange de faire migrer son site en Suisse, mais lui a assuré son soutien.
L'enregistrement de l'adresse de domaine wikileaks.ch remonte à six mois, "au nom de la liberté d'expression et de la presse" a expliqué au cours d'une conférence de presse à Bienne le président du PPS, Denis Simonet. "Nous voulions qu'un Suisse qui souhaite accéder au site de WikiLeaks en tapant .ch puisse le faire".
A l'époque, WikiLeaks a été informé de l'enregistrement du domaine par un mail. Il y a trois semaines, le président du PPS et son vice-président Pascal Gloor ont rencontré Julian Assange à Genève, totalement indépendamment de l'enregistrement du domaine en Suisse. "Il n'en a pas été question" lors de l'entrevue, selon les deux hommes.
Dans un échange qui a duré quelque deux heures, "autour d'une pizza", ils lui ont expliqué le fonctionnement des institutions du pays, puisqu'il avait annoncé sur le plateau du 19:30 de la TSR qu'il envisageait de s'établir en Suisse.
De son côté, l'Australien leur a expliqué sa philosophie. "Nous n'avons rien dû entreprendre lorsque nous avons appris que WikiLeaks émigrait vers la Suisse" a précisé Denis Simonet. Le PPS se contente de diriger les internautes vers "un serveur qui peut être partout dans le monde et dont la localisation peut changer à tout moment". Il assure en outre n'avoir aucun moyen de contacter Julian Assange.
En Suisse, une intervention exceptionnelle du gouvernement restait hypothétique vendredi. Le Conseil fédéral a été informé des derniers développements mais n'en a pas discuté [SIC] a déclaré son porte-parole André Simonazzi, sans plus de précision.