Obamot a écrit :J'aime bien ces fil où l'on passe d'un extrême à l'autre sans aucun fondement basé sur une échelle de temps significative Mais réchauffement ou refroidissement qu'importe: le prix du baril ne va cesser de croître (peak oil ou non) et les énergies renouvelable vont quand même devenir concurrentielles.
Tout ça c'est complètement la faute à BP, quelle bande de saligots! C'est eux j'en suis sûr!
Non, on ne passe pas du coq à l'âne, on parle bien de la même chose parce que BP a bel et bien donné un coup fatal au gulf stream déjà souffrant du réchauffement climatique (baisse de régime de 30%).
(de là à dire que cet hiver en est la conséquence directe, c'est aller un peu vite en besogne mais loin d'être stupide)
La preuve :
Le trajet est bien connu des spécialistes. Le courant chaud de surface entre dans le golfe du Mexique entre Cuba et la péninsule du Yucatán, y forme une boucle avant de repartir vers l'Atlantique par le détroit de Floride (voir infographie). C'est le Loop Current, un précurseur du Gulf Stream, qui peut progresser jusqu'à 5 km/h.
Or, ce courant de boucle lèche une extrémité de la marée noire provoquée par l'explosion de la plate-forme de forage Deepwater Horizon, le 22 avril, à quelque 80 km des côtes de la Louisiane. Dimanche dernier, après les débuts réussis du pompage du brut par BP, la pollution s'étendait sur 320 km de rayon autour du puits défectueux.
L'extension du brut vers le Loop Current est attestée par les images satellite collectées par l'Agence spatiale européenne ESA. Celles-ci sont analysées à Brest par une équipe de l'Ifremer et de Boost Technologies, une société spécialisée dans l'observation du milieu marin.
En profondeur aussi
Ingénieur de recherche à Boost Technologies, Fabrice Collard suit le phénomène. « Le gros de la nappe est localisé autour de la fuite. Mais une bande d'hydrocarbures de 3 kilomètres de large sur une centaine de kilomètres de long continue de s'étirer et est aspirée par le Loop Current. Le pétrole qui y est piégé part vers le détroit de Floride comme s'il était charrié par une rivière », explique-t-il.
Cette analyse concerne la surface de la nappe d'hydrocarbures. Les satellites sont incapables de la transpercer. Mais le Loop Current faisant sentir ses effets à plusieurs centaines de mètres de profondeur, on peut penser que le pétrole qui stagne dans la colonne d'eau est lui aussi emporté. Son trajet le conduira à proximité de l'archipel des Keys, à l'extrémité de la Floride, puis dans le détroit où il traversera les Bahamas avant de longer plein nord la côte Est des États-Unis et de bifurquer vers l'ouest, le Groenland et l'Europe. « Le Gulf Stream s'apparente à un fleuve puissant jusqu'à la Caroline du Nord. Il forme ensuite des méandres et n'est plus aussi canalisé », résume Fabrice Collard.
Une simulation sérieuse mais une simulation, j'insiste :
Un physicien italien, le Dr Gianluigi Zangari, de la prestigieuse Division de Recherche de l’Institut National de la Physique Nucléaire aux laboratoires nationaux de Frascati (LNF) de l’Institut National de la Physique Nucléaire (INFN) en Italie, est arrivé avec quelques résultats scientifiques surprenants. Le Dr Zangari s’est spécialisé dans les recherches et les analyses sur le climat mondial. Il a constaté que l’énorme quantité de pétrole dans le Golfe du Mexique, de la catastrophe de BP, a provoqué une rupture du courant « Loop » dans le Golfe. Et, de plus, que cela a abouti à un affaiblissement dramatique dans la vélocité du Gulf Stream et du courant de l’Atlantique Nord, et une réduction des températures des eaux de l’Atlantique Nord de 10C.
Il s’agit d’une expérience de physique de niveau universitaire qui utilise un bac d’eau froide et d’y injecter un jet d’eau chaude coloré. Vous pouvez voir les limites des couches du jet d’eau chaude. Si vous ajoutez du pétrole pour le bac, cela décompose les limites des couches du jet d’eau chaude et détruit efficacement la vélocité du courant. C’est ce qui se passe dans le Golfe du Mexique et dans l’Océan Atlantique. L’ensemble de la « rivière d’eau chaude » qui s’étend des Caraïbes jusque sur les bords de l’Europe de l’Ouest se meurt à cause du Corexit que l’Administration Obama a permis à BP d’utiliser pour cacher l’ampleur de la catastrophe pétrolière du Deepwater Horizon de BP. Les quelque deux millions de gallons du Corexit, ainsi que plusieurs millions de gallons d’autres dispersants, ont fait que la majeure partie des deux cents millions de gallons de pétrole brut, qui ont jailli depuis des mois de la tête du puits BP et des autres sites avoisinants, de surtout couler au fond de l’océan. Cela a contribué à dissimuler une grande partie du pétrole, avec l’espoir que BP pourrait sérieusement réduire les amendes fédérales du désastre pétroler. Cependant, il n’existe actuellement aucune façon efficace de « nettoyer » le fond du Golfe du Mexique, dont environ la moitié est couverte de pétrole brut. En outre, le pétrole s’est écoulé le long de la Côte Est de l’Amérique et jusque dans l’Atlantique Nord, et il n’y a aucun moyen de nettoyer efficacement ce pétrole des « fonds marins ».
Cette énorme quantité de pétrole brut recouvrant une zone aussi immense a sérieusement affecté les systèmes actuels du courant Loop, du Gulf Stream et de l’Atlantique Nord, en brisant les limites des couches du jet d’eau chaude.
Je suis donc d'accord avec toi Obamot, ce sont des salauds, des ordures car ils ont choisi de minimiser l'impact médiatique et juridique de la catastrophe au péril de la vie de millions de personnes!
En fait fascistes ou génocidaires seraient plus appropriés.