janic a écrit :Certains utilisent alors le terme flexitarien.[
Pas moi, car je trouve que ce mot manque singulièrement de critères descriptifs ( sauf s'il a une définition "officielle" qui m'aurait échappée).
Pas de définition officielle, celle des es-spécialistes de la langue française, que je sache; mais :
https://fr.wikipedia.org/wiki/FlexitarismeLe flexitarisme (mot-valise associant flexible et végétarisme1), parfois appelé semi-végétarisme2, est une pratique alimentaire dont la base quotidienne est végétarienne MAIS QUI AUTORISE[*] une consommation occasionnelle de viande3. On qualifie ainsi couramment de flexitarien quelqu'un qui a fortement réduit sa consommation de viande sans pour autant être devenu végétarien.J'ai un bon ami, assez viandard, qui dit en plaisantant qu'il est flexitarien parce que sur 14 repas par semaine, il y en a au moins un où il ne prend qu'une salade composée. Certes il provoque, mais c'est quoi les "critères"? Personnellement, il y a au moins un repas sur deux où je ne mange ni viande ni poisson: suis-je flexitarien? Bref, mon "quasi végétarien" me parait plus parlant, au moins on voit de quel coté sont les curseurs.
Ne mangerais-tu des produits animaux qu’une seule fois par an, ça serait du flexitarisme d’où ta notion de curseur.
Suppose que tu sois hétérosexuel la plupart du temps et homo de temps en temps(ou l’inverse) tu appellerais ça comment ?
PS: on est très content pour ton ami, mais ce n'est pas le sujet.
Au contraire ! Notre monde actuel veut mettre chaque chose dans un tiroir bien fermé avec une étiquette qui ne s’ouvre que quand on le tire. En biologie c’est l’inverse, tirer un tiroir fait bouger tous les autres plus ou moins comme lorsqu’un insecte qui se prend dans une toile d’araignée et où les fils qui bougent indiquent à celle-ci, la taille, la force, voire sa dangerosité. Donc tous les aspects touchant à la consommation de viande font bouger tous les tiroirs étiquetés : la pollution, la diététique, l’éthique, la philosophie, le mode de vie, etc… et dans le cas cité la santé touchant ces différents facteurs et pas seulement une production industrielle ou pas.
sicetaitsimple a écrit :
GuyGadebois a écrit :Omnivore "qui se nourrit indifféremment d'aliments d'origine animale ou végétale" me convient très bien. C'est clairement ce qui définit l'être humain
Pas vraiment, omnivore c'est une "capacité à", et
effectivement LES HUMAINS SONT OMNIVORES. Ensuite le régime alimentaire peut varier d'un extrême à l'autre, entre l'Inuit "historique" (je ne sais pas s'il y en encore?) qui ne se nourrissait que de viande/poisson et le végétalien subi ou choisi.
Il ne faut pas mélanger omnivore par culture, par opportunisme alimentaire, par habitude ou par goût et omnivore par constitution anatomique. Sinon, les anthropophages seraient naturellement constitués pour ça ...puisqu’ils le font, qu’ils aiment ça et digèrent bien (en apparence)
Biologiquement nous sommes omnivores. Notre système digestif est conçu pour assimiler "indifféremment" nourritures carnées et végétales.
C’est bien là qu’est l’erreur de confondre culture sociale et anatomobiologie.
[*] sujet traité par un non VG ou de type vegan. Pourquoi
s'autoriser comme s'il s'agissait d'un interdit à franchir comme un diabétique pour le sucre.(voir la pub à la télé sur les flexis!)
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré