Gaz de schiste: carte de France exploration, exploitation...

Pétrole, gaz, charbon, nucléaire (REP, EPR, fusion chaude, ITER), centrales électriques thermiques gaz et charbon, cogénération, tri-génération. Peakoil, déplétion, économie, technologies et stratégies géopolitiques. Prix, pollutions, coûts économiques et sociaux...
l'ombre
Je comprends l'éconologie
Je comprends l'éconologie
Messages : 171
Inscription : 13/04/08, 15:16
x 2




par l'ombre » 13/08/14, 13:20

Flytox a écrit :Sûr que les ricains n'ont pas gagné le gros lot avec les gaz de schiste.....voir le reportage GASLAND qui passait à l'instant sur ARTE. :| :frown: :cry: :evil: :?


J'ai vue et je me régale car dans pas bien longtemps ils n'auront plus d'eau potable :cheesy:
Mon regret est que cette info est pas mis en boucle comme le sont certaines vidéos :cry:
Merci pour le partage et cette mise en garde
0 x
moinsdewatt
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5111
Inscription : 28/09/09, 17:35
Localisation : Isére
x 554




par moinsdewatt » 13/08/14, 14:09

Un sondage en UK donne une majorité pour le Gaz de schiste en UK.

Shale gas has support of majority
More than half of people in the UK back the development of shale gas reserves, poll finds


11 Aug 2014 TheTelegraph

Shale gas development has the support of a majority of the population, a survey shows today.
The survey by Populus for UK Onshore Oil and Gas, the energy body with shale explorers among its members, showed 57pc of those polled supported development, 16pc opposed it and 27pc were undecided. All regions produced a majority with the North East (62pc) the most enthusiastic, and London (52pc) the least.
..................

http://www.telegraph.co.uk/finance/news ... ority.html
0 x
Avatar de l’utilisateur
Cuicui
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 3547
Inscription : 26/04/05, 10:14
x 6




par Cuicui » 13/08/14, 15:25

l'ombre a écrit :J'ai vue et je me régale car dans pas bien longtemps ils n'auront plus d'eau potable :cheesy:
De plus, les investissements sont énormes et les forages cessent généralement de produire au bout de 4 ans. Les investisseurs ne gagnent pas d'argent. Ils risquent fort d'en perdre s'il faut réparer les dégâts.
0 x
phil53
Grand Econologue
Grand Econologue
Messages : 1376
Inscription : 25/04/08, 10:26
x 202




par phil53 » 13/08/14, 20:53

J'ai lu qu'au USA il est maintenant prouvé que l'exploitation des gaz de schiste provoque des tremblements de terre.
Pas de gros, enfin pour l'instant.
0 x
Avatar de l’utilisateur
Flytox
Modérateur
Modérateur
Messages : 14174
Inscription : 13/02/07, 22:38
Localisation : Bayonne
x 893




par Flytox » 13/08/14, 20:53

Cuicui a écrit : Les investisseurs ne gagnent pas d'argent. Ils risquent fort d'en perdre s'il faut réparer les dégâts.


Ce que disait le reportage , c'est qu'ils ne risquent rien du coté coût de réparation des dégâts. L'autre grand irresponsable de Boushhh a signé une loi ou décret qui les autorisent à ne pas respecter la législation sur l'eau, qu'il n'y aura pas de poursuites etc....etc...Elle est belle leur corruptocratie. :frown: :mrgreen:
0 x
La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
l'ombre
Je comprends l'éconologie
Je comprends l'éconologie
Messages : 171
Inscription : 13/04/08, 15:16
x 2




par l'ombre » 13/08/14, 21:31

Flytox a écrit :
Cuicui a écrit : Les investisseurs ne gagnent pas d'argent. Ils risquent fort d'en perdre s'il faut réparer les dégâts.


Ce que disait le reportage , c'est qu'ils ne risquent rien du coté coût de réparation des dégâts. L'autre grand irresponsable de Boushhh a signé une loi ou décret qui les autorisent à ne pas respecter la législation sur l'eau, qu'il n'y aura pas de poursuites etc....etc...Elle est belle leur corruptocratie. :frown: :mrgreen:


J'ai bien écouter et effectivement ils ont aucuns soucis a se faire :evil:
Le déclin arrive a grand pas car entre les rivières polluer par des poissons étranger,le Mississippi qui n'a plus sa hauteur d'eau etc... bonjour les années qui viennent

:mrgreen:
0 x
Avatar de l’utilisateur
Cuicui
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 3547
Inscription : 26/04/05, 10:14
x 6




par Cuicui » 14/08/14, 15:57

l'ombre a écrit :
Flytox a écrit :
Cuicui a écrit : Les investisseurs ne gagnent pas d'argent. Ils risquent fort d'en perdre s'il faut réparer les dégâts.
Ce que disait le reportage , c'est qu'ils ne risquent rien du coté coût de réparation des dégâts. L'autre grand irresponsable de Boushhh a signé une loi ou décret qui les autorisent à ne pas respecter la législation sur l'eau, qu'il n'y aura pas de poursuites etc....etc...Elle est belle leur corruptocratie. :frown: :mrgreen:
Le déclin arrive a grand pas car entre les rivières polluer par des poissons étranger,le Mississippi qui n'a plus sa hauteur d'eau etc... bonjour les années qui viennent
Et dire qu'en France, certains continuent à persévérer dans cette folie !
0 x
Avatar de l’utilisateur
Cuicui
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 3547
Inscription : 26/04/05, 10:14
x 6




par Cuicui » 14/08/14, 16:03

phil53 a écrit :J'ai lu qu'au USA il est maintenant prouvé que l'exploitation des gaz de schiste provoque des tremblements de terre. Pas de gros, enfin pour l'instant.
A Bâle, ils ont arrêté les forages géothermiques qui provoquaient de petits séismes.
0 x
moinsdewatt
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5111
Inscription : 28/09/09, 17:35
Localisation : Isére
x 554




par moinsdewatt » 28/09/14, 14:23

Nicolas Sarkozy souhaite désormais que la France exploite ses hydrocarbures non conventionnels. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

Le Point - Publié le 27/09/2014 Par JASON WIELS

Forer ou ne pas forer nos sous-sols en profondeur, telle est la question. C'est même l'arlésienne du débat énergétique français. Un jour, c'est un rapport parlementaire qui rouvre le débat. Le suivant, un avis de l'Académie des sciences. Un autre encore, c'est Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, qui veut une extraction "propre" des gaz de schiste. Puis les think tanks s'en mêlent : un classé à gauche, l'autre à droite !

Le revirement de Nicolas Sarkozy jeudi sur le dossier incarne parfaitement ce va-et-vient incessant. En 2011, c'est sous sa présidence que la loi Jacob est adoptée. Elle sera validée en 2013 par le Conseil constitutionnel. Elle interdit "l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique", seule technique éprouvée pour libérer et récupérer les huiles et gaz de schiste prisonniers de la roche-mère, bien que décriée aussi pour son impact environnemental. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy demande à sa ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, de "veiller à ce que les permis [des compagnies pétrolières, NDLR] soient strictement limités aux activités conventionnelles". "C'est clair et c'est définitif", ajoutait-il.

Trésor ou malédiction ?

Pourtant, jeudi, pour son premier jour de campagne sur le terrain, le candidat à la présidence de l'UMP a pris un virage à 180 degrés : "Je ne peux pas accepter que les États-Unis soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos familles. C'est inacceptable." Face à l'atonie de la croissance, le gaz de schiste serait-il la solution ?

Encore faudrait-il connaître exactement les réserves françaises. C'est la question à un milliard de barils, peut-être plus, peut-être moins. Il est en effet aujourd'hui difficile de dire si nous sommes assis sur un trésor. Ou une malédiction, car, pour certains écologistes, à l'heure de la lutte contre le changement climatique, mieux vaudrait laisser sagement ces ressources gazière et pétrolière là où elles sont. D'un autre côté, la facture énergétique de la France, qui s'élevait en 2012 à 68,7 milliards d'euros, ne peut laisser indifférent. N'est-il pas préférable de brûler une énergie bleu-blanc-rouge et taxer cette manne certes polluante, plaident d'autres, pour financer la transition énergétique ?

Le grand écart des estimations

"Il existe deux réserves en France : le Bassin parisien, où se trouve de l'huile de schiste, et le bassin du Sud-Est qui contient du gaz de schiste. Le premier est mieux connu en raison du nombre de puits forés et des données acquises de caractérisation de la roche-mère", analyse François Kalaydjian, directeur adjoint à l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen). Malgré l'historique parisien, la fourchette des estimations reste tout de même très large.

Selon "une extrapolation grossière" (sic) publiée par le CGEIET et le CGEDD*, il y aurait 6,3 milliards de barils de pétrole potentiellement récupérables dans ce bassin qui s'étend du Havre à la Lorraine. Hess, un pétrolier américain, est moins optimiste. Citée par un rapport parlementaire, l'entreprise voit plutôt de 1 à 6,4 milliards de barils non conventionnels à aller chercher. La différence est de taille. Un milliard de barils, c'est un an et demi de consommation nationale en 2013. Fourchette haute ? On passe à près de dix ans...

Du côté du gaz dans le Sud-Est, alors, là, ce n'est plus un écart, mais un gouffre ! Si l'on en croit des données là aussi extrapolées en 2013 par l'Agence américaine d'information sur l'énergie, les sous-sols français contiendraient "3 900 milliards de mètres cubes de gaz techniquement récupérables". Preuve que l'estimation est à la louche : elle est en baisse de 23 % par rapport aux premiers calculs réalisés en 2011. Ce chiffre a toutefois de quoi faire rêver n'importe quel géant du gaz, c'est presque un siècle de la consommation nationale. Cette fois, c'est le CGEIET et le CGEDD qui modèrent ces estimations. En se basant sur des chiffres fournis notamment par Total et GDF Suez, ils estiment les réserves de gaz à 500 milliards de mètres cubes techniquement exploitables, soit près de 15 ans de consommation.

Il faudrait bien sûr mener des forages exploratoires pour en avoir le coeur net, mais, même sur ce point, difficile de dire combien de puits tests il faudrait creuser. "Je ne peux pas vous dire a priori combien il faut forer de puits, il n'y a pas de chiffre magique. Quelques dizaines sans doute ? Cela dépend de l'hétérogénéité du bassin, de sa structure, de la variabilité des propriétés de la roche, etc.", pointe François Kalaydjian. Une fois les puits forés, quels que soient les résultats, la tentation pourrait être forte de les exploiter...

En parallèle, personne ne s'est vraiment soucié d'estimer d'éventuels dommages environnementaux - combien coûterait, par exemple, la contamination d'une nappe phréatique à cause d'une brèche dans le puits du forage ? Bref, face à beaucoup d'incertitudes, difficile pour l'instant de trancher la question, chiffres contre chiffres, bénéfices économiques contre coût écologique.

Les Français prêts à céder leurs jardins ?

Les Français, à force d'entendre régulièrement le sujet revenir à leurs oreilles, commencent à se faire une opinion sur le sujet. Selon l'Ifop, qui a réalisé une étude sur les Français et le gaz de schiste début 2013, plus d'un sur deux connaît le sujet. Parmi ceux-là, 58 % d'entre eux se déclarent favorables à des forages exploratoires, mais 85 % estiment que c'est une technique que l'on maîtrise mal. Pas sûr qu'ils sachent en revanche que, contrairement aux Américains, propriétaires de leur sous-sol, en France, une exploitation d'hydrocarbures sur un terrain privé ne rapporte pas un centime à son propriétaire. En tout cas, en l'état de notre Code minier, dont la refonte se fait toujours attendre. Avoir les nuisances sans les bénéfices, pas sûr que cela aide à multiplier les forages sur le territoire...

Une anecdote venue d'outre-Atlantique résume d'ailleurs bien tout le problème. Rex Tillerson, le P-DG d'Exxon - le plus gros producteur de gaz américain -, a porté plainte contre ses voisins pour empêcher l'installation d'un château d'eau aux portes de son ranch. Le bâtiment devait servir de réservoir pour alimenter, grâce à une nuée de poids lourds, des forages très gourmands en eau. De quoi faire perdre en calme et en valeur sa propriété... Le gaz de schiste, oui, mais pas dans son jardin.

* Les hydrocarbures de roche-mère en France, rapport initial et rapport complémentaire (février 2012), Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGEIET) et Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD)


http://www.lepoint.fr/environnement/hui ... 9_1927.php

Image
0 x
moinsdewatt
Econologue expert
Econologue expert
Messages : 5111
Inscription : 28/09/09, 17:35
Localisation : Isére
x 554

Re:




par moinsdewatt » 18/03/16, 15:59

Total renonce à chercher du gaz de schiste dans la région de Montélimar

par Rédaction de France Info mardi 15 mars 2016

Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a annoncé lundi que le groupe pétrolier renonçait à son permis de recherche de gaz de schiste dans les environs de Montélimar dans le Drôme.

"A 30 dollars le baril de pétrole, j'ai autre chose à faire que de chercher du gaz de schiste dans des endroits où l'on ne veut pas de nous" a déclaré le PDG de Total pendant une conférence d'entrepreneurs à Montpellier. D'autant plus même que selon Patrick Pouyanné, il n'est "pas sûr qu'il existe du gaz de schiste dans cette région."

Le permis dit "de Montélimar" a été réattribué à Total par la justice administrative fin janvier, puisque le groupe s'était engagé à ne pas recourir à la fracturation hydraulique, jugée nuisible pour l'environnement. Des milliers de personne avaient manifesté à Barjac, dans le Gard, le 28 février, pour protester contre cette exploitation (7.000 selon la préfecture, 15.000 d'après les organisateurs).

http://www.franceinfo.fr/fil-info/artic ... mar-774441
0 x

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir vers « Energies fossiles: pétrole, gaz, charbon et électricité nucléaire (fission et fusion) »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Majestic-12 [Bot] et 282 invités