Christophe ne semble pas avoir résolu son problème de gel en hiver de sa serre à lire les posts de 3 pages :
https://www.econologie.com/forums/maintien-h ... t3856.html
qui sont restés sans solution !!
J'essaye de préciser les moyens d'y arriver, qui sont une version simple de stockage de la chaleur solaire dans la terre à récupérer pour les périodes froides.
Donc je pense que l'hiver il y a de longues journées et des semaines de froid en dessous de zéro même au milieu de la journée dehors, ce qui empêche la serre de se chauffer le demi jour de soleil les matins pour qu'elle reste assez chaude les nuits.
Il faudrait savoir les fluctuations de T observées dans sa serre et dehors à côté sur une période de grand froid typique pour déterminer la solution.
Est ce que le jour, par les grands froids, l'air dans la serre chauffe à T>0°C au soleil à (+5°C ??), ou bien elle n'arrive pas à >0°C ??
En effet il faut profiter de la chaleur stockée dans la terre à T>0°C pour l'empêcher de geler la nuit.
Si la serre ne chauffe pas assez seule au soleil, pour résister au refroidissement nocturne alors :
Il faut stocker mieux la chaleur du soleil sur les périodes à T>0°C dans la terre du matin vers la nuit, en améliorant les échanges thermiques serre vers terre et en isolant mieux la serre
(film à bulles sous les vitres en hiver gélif) qui permet de diminuer les pertes par un facteur 2 à 3.
Un circulateur entre des échangeurs dans la serre et le sol permet cela, avec des surfaces suffisantes entre les deux. Par exemple grand EPDM dans l'air de la serre connecté à la même surface de tuyaux enterrés dans la serre en profondeur le plus bas possible tous les 20 à 30cm de distance, fixées par la vitesse de diffusion et le flux de chaleur nécessaire.
On peut même récupérer la chaleur d'été stockée en profondeur dans la terre pour chauffer la serre avec un puits canadien profond, (3m au moins )
Il faut y ajouter de la chaleur en été en le chauffant ce puits avec la chaleur en trop de la serre en été ou automne (qui est ainsi climatisée en été) pour la retrouver en hiver.
Le puits canadien peut être loin de la serre (avec tuyaux isolés entre).
La profondeur du puits fixe la durée sur laquelle il stocke la chaleur pour la restituer sur la même durée et le volume de terre chauffée multiplié par sa température et par sa capacité thermique, fixe la quantité de chaleur récupérée.
La diffusivité varie entre 0,14 (terreau arable) et 1mm/s2 (argile) :
http://de.wikipedia.org/wiki/Temperatur ... %A4higkeit
ce qui donne entre 37cm et 1m en 1millions de secondes de diffusion soit 11,5 jours.
Sur 1 jour c'est rac(11,5)=3,4 fois moins épais, soit 11 à 30cm environ.
La terre est le plus simple et moins cher en grande masse, avec une capacité thermique environ 3 à 4 fois plus faible que l'eau, mais sans avoir besoin de récipients et d'isolants épais, guère meilleurs sur de longue durées que le terreau arable isolé par diffusion thermique, et bien plus de travail à avoir étanche et à isoler sur les mêmes épaisseurs.
Donc si le froid ne dure jamais plus de 12 jours et si la terre est du terreau meuble organique à faible diffusion thermique (plein de matières organiques) on peut enterrer à 37cm de profondeur des tuyaux plastiques échangeurs pas chers tous les 20cm pour profiter de la chaleur stockée avant par temps doux et serre chaude, pour chauffer la serre par grand froid. L'échangeur dans la serre doit avoir la même surface à peu près, et le circulateur doit régler par thermostat le débit au minimum pour maintenir la serre un peu au dessus de 1°C, pour éviter d'épuiser la chaleur stockée dans la terre.
Enfin on peut chauffer la serre par capteurs solaires type EPDM sous verre ou film plastique supplémentaires en plein sud qui chauffent la terre de la serre qui la maintient non gelée.
Si la terre sous la serre est suffisamment chaude, la serre ne gèlera pas, si dehors il ne fait pas trop froid ( pas plus froid longtemps que la terre est chaude longtemps, comme un jour-10°C->+10°C un jour dans la, terre)
Il ne faut pas que des végétaux épais sur le sol de la serre l'isole du sol.
Donc si la serre et ses capteurs solaires complémentaires (pour compenser l'absence de soleil l'après midi) sont plus chaud que la terre, ils chauffent la terre sous la serre (à 37cm ou plus de profondeur) et si la serre est trop froide, (proche de 1 à 2°C), alors elle se chauffe avec la chaleur de la terre en profondeur (autre circulateur et thermostat en sens inverse).
Avec des tuyaux pas chers (16mm basse pression assez longs) et deux circulateurs, thermostats, et vannes ce système n'est pas cher et fonctionnel.
La durée de grand froid supportable sans geler est fixée par la profondeur, la surface d'échange qui avec la longueur de diffusion donne le volume stocké, pourvu que les pertes thermiques de la serre soient inférieures à la capacité de chauffage de l'échangeur, qui doit donc avoir une belle surface, comparable à la surface de refroidissement de la serre (à pondérer par les delta T respectifs si dehors il fait -18°C et la terre profonde est à +10°C, alors la surface chauffante dans la serre doit être au moins de 18/10 fois celle de verre de la serre, diminuée de l'inefficacité de la convection thermique dans la serre, ou de l'isolation du film à bulles, ce qui explique l'inefficacité du bidon de 70l .)