

L’Algérie veut du nucléaire russe
Usine Nouvelle le 04 septembre 2014,
Un accord signé entre la Russie et l’Algérie laisse envisager la construction d’un réacteur nucléaire dans le pays nord-africain d’ici une douzaine d’années.
Ce mercredi 3 septembre, la Russie et l’Algérie ont signé un partenariat dans le domaine de l’énergie nucléaire civile. Signé par le président du constructeur de réacteurs Rosatom, Sergei Kiriyenko, et le ministre algérien de l’Energie Youssef Yousfi, l’accord s’étend sur une vaste palette de compétences allant de la construction et l’entretien de réacteurs de puissance, à la gestion de déchets nucléaires, en passant par l’exploitation d’uranium ou la fabrication de combustible.
L’Algérie espère en particulier pouvoir construire d’ici à 2025 un réacteur à eau pressurisé de type VVER. Ce serait le premier du pays et de cette région du continent. Il permettrait, entre autres, d’alimenter en énergie des projets d’usines de désalinisation. Le recours à l’énergie atomique rentre aussi dans le cadre d’une volonté du pays de diversifier son bouquet énergétique, afin de limiter le recours aux hydrocarbures pour produire de l’électricité.
moinsdewatt a écrit :Ils lisent Sciences et Vie en Algérie ?
Feu vert au redémarrage de deux réacteurs nucléaires au Japon
10.09.2014
L'autorité japonaise de régulation nucléaire a donné mercredi pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima son feu vert au redémarrage de deux réacteurs nucléaires dans l'archipel.
Les deux réacteurs de la centrale atomique de Sendai ont été jugé assez sûrs pour redémarrer par l'autorité japonaise de régulation nucléaire. Les 48 réacteurs nucléaires de l'archipel avaient été mis hors service face à l'opposition de la population à l'énergie atomique déclenchée par la catastrophe de Fukushima en mars 2011.
Les réacteurs de la centrale de Sendai pourraient être remis en service avant la fin de l'année.
[AP Photo/Kyodo News - Keystone]
L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux d'autoriser leur redémarrage.
Redémarrage possible en décembre
Les unités Sendai ont bénéficié d'un traitement prioritaire, car le dossier était jugé plus simple à étudier que celui d'autres réacteurs. Les observateurs estiment que les réacteurs pourraient être remis en exploitation vers décembre.
Le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe a demandé que les réacteurs ayant reçu le label de sécurité soient remis en service pour réduire la dépendance du Japon au fuel importé, dont la facture est élevée.
L’Afrique du Sud prévoit 8 réacteurs nucléaires russes pour renforcer sa capacité énergétique d’ici 2023
Agence Ecofin 23 septembre 2014
L’Afrique du sud renforcera d’ici 2023 sa capacité énergétique avec huit réacteurs nucléaires russes.
La Russie va fournir d'ici à 2023 jusqu'à huit réacteurs nucléaires à l'Afrique du Sud dans le cadre d'un partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie nucléaire signé entre les deux pays, rapporte l’AFP citant lundi l'Agence russe de l'énergie atomique Rosatom.
D’après la même source, la livraison desdits réacteurs permettra la mise en service de la première centrale nucléaire reposant sur la technologie russe en exploitation sur le continent africain et devrait aboutir à des commandes pouvant atteindre jusqu'à 10 milliards de dollars.
Selon Sergueï Kirienko, directeur de Rosatom, cité par l'agence de presse russe Itar-Tass, un réacteur coûte environ cinq milliards de dollars et « compte tenu des différentes conditions, le coût de huit unités peut être évalué entre 40 et 50 milliards de dollars».
La ministre sud-africaine de l'Énergie, Tina Joemat-Pettersson, estimé de son côté que le partenariat avec la Russie « permettra à l’Afrique du sud de réaliser son ambitieux programme de création d'ici à 2030 de nouvelles centrales nucléaires sur la base d'une technologie moderne et fiable ».
Le partenariat entre l’Afrique du sud et la Russie intervient plus d’un an après l’ouverture par le groupe nucléaire russe d’un bureau en Afrique du sud, le troisième après celui de l’Ukraine et de Singapour.
Nucléaire : la Russie et l'Afrique du Sud signent un important partenariat stratégique
mardi 23 septembre jeune Afrique
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Le texte signé entre les deux pays n'est toutefois pour l'instant qu'un accord inter-gouvernemental, qui a vocation à être transformé à terme en contrat ferme. L'accord, signé au cours d'une conférence à Vienne de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), prévoit également des partenariats entre les deux pays dans le domaine de l'énergie nucléaire, dont une aide pour la construction d'infrastructures en Afrique du Sud et la formation de spécialistes africains dans les universités russes.
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Le glas des ambitions d'Areva
Le lancement d'un appel d'offres pour le nucléaire sud-africain se fait toutefois attendre depuis plusieurs années. L'accord avec la Russie pourrait sonner le glas des ambitions du groupe français Areva, déjà fournisseur de l'unique centrale sud-africaine de Koeberg, qui s'est positionné depuis 2008 pour obtenir le marché sud-africain, proposant de fournir à Pretoria ses réacteurs de nouvelle génération EPR.
À l'époque, l'Afrique du Sud avait également sollicité le groupe américano-japonais Westinghouse pour qu'il lui fasse aussi une offre. La mise en service des nouveaux réacteurs russes est prévue pour 2023.
Science & Vie a écrit :
Obamot a écrit :Science & Vie a écrit :
Ce que «j'aime bien» c'est l'évaluation de la "Zone d'impact d'un accident nucléaire": (rond orange)![]()
80km!?!?! Sincèrement ils croient dur comme fer à "Science & Vie" ?
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Tchernobyl c'est à combien de km de Paris déjà?
2'400 Km
Et la Finlande et la Norvège les plus "touchés" à plus de 2'000 Km (excepté l'Ukraine et la Biélorussie)?
80 Km ? Pfff...
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