Création d'un écovillage
Création d'un écovillage
bonjour!
nous avons acheté un petit hameau de 5 maisons en loire atlantique et nous souhaions mettre en place un projet style écovillage ici pour que le lieu vive d'une facon harmonieuse..
on pense proposer à des personnes intéressées de venir habiter ici et que chaque famille puisse aménager une maison, mais elle participerait aux travaux (on acheterait les matériaux) enfin tout ça est à définir avec chacun, selon ses compétences et envies.l'idée est que chaque famille soit autonome mais qu'on mette aussi en place des projets communs : école pour les enfants, soirées musicales, potager, stages, accueil...
on voudrait parler du projet, mettre des annonces, mais on ne sait pas trop où, avez vous des idées? pouvez vous nous conseiller?
pouvez vous en parler autour de vous?
pour le moment nous sommes 2 familles, une française et une anglaise...et il y a 6 enfants de 8 mois à 14 ans.
je suis musicienne et mon ami est ostéopathe , notre projet est d'organiser des stages, on organise aussi des soirées musicales, fêtes...
nous avons acheté un petit hameau de 5 maisons en loire atlantique et nous souhaions mettre en place un projet style écovillage ici pour que le lieu vive d'une facon harmonieuse..
on pense proposer à des personnes intéressées de venir habiter ici et que chaque famille puisse aménager une maison, mais elle participerait aux travaux (on acheterait les matériaux) enfin tout ça est à définir avec chacun, selon ses compétences et envies.l'idée est que chaque famille soit autonome mais qu'on mette aussi en place des projets communs : école pour les enfants, soirées musicales, potager, stages, accueil...
on voudrait parler du projet, mettre des annonces, mais on ne sait pas trop où, avez vous des idées? pouvez vous nous conseiller?
pouvez vous en parler autour de vous?
pour le moment nous sommes 2 familles, une française et une anglaise...et il y a 6 enfants de 8 mois à 14 ans.
je suis musicienne et mon ami est ostéopathe , notre projet est d'organiser des stages, on organise aussi des soirées musicales, fêtes...
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Salut Maud !!
Ben déjà je te conseille de créer un p'tit site (ou un gros si tu est d'attaque) ou tu expose le projet plus en detail, les regles que vous vous fixez, le lieu, l'acquis, ce qui est prévu à court moyen et long terme...
Pis fait le en deux langues tant qu'à faire. Demande à tes collègue anglais.
Ecovillage, c'est vaste. Et chacun a sa notion propre d'un écovillage.
Il serait bon de préciser.
Pour relancer un peu le débat, je passe à des idées qui me travaillent depuis un moment... pour ceux qui serait d'accord ou voudrais en débattre.
Bon alors :
Je m'interesse un peu aux écovillages depuis quelques temps. J'ai aussi découvert la maison autonome d'une famille dans une ville au bord de la loire (je sais pu qui ni où). Et la ça a fait tilt : pourquoi mettre des écovillages toujours en milieu rural ?
Certes c'est bien ça pollue pas. Mais personne ne s'en préoccupe vu que c'est la cambrousse et que de toute façon c'est déjà pas ou peu pollué. :huh: De plus c'est le mode de vie des villes modernes (3/4 de la population) qui pose LE gros probleme écologique, pas le monde rural.
Alors pourquoi ne pas reprendre les principes de mode de vie economique, ecologique (et convivial, tant qu'a faire) en plein coeur de la ville comme cette famille sus-citée ? C'est très avantageux.
Ecologiquement, c'est directement intéressant. Dans la vie de tous les jours, ca permet une adaptation du mode vie compatible avec la réalité de l'habitat citadin (les écovillages ne permettent pas de creuser sur ce point là) où la majorité des gens sont, et resteront qu'on le veuille ou non. En plus ca permet de mieux communiquer aux autres et de proposer aux gens des villes des modèles alternatifs qui leurs sont accessibles et qui les concernent. On a ainsi plus de chances de faire des petits.
Et pis si on est carrément ambitieux, pourquoi ne pas tenter de réunir les "habitants propres" dans la même ville voire le même quartier ? A partir d'un certain nombre, ça permettrait de peser sur la politique d'une ville, de faire réellement baisser sa pollution (le smog en particulier), développer le nouveau modèle économique et industriel pour finalement créer une "ville pilote", qui ne manquera pas de faire parler d'elle. Et ça a beaucoup plus d'impact qu'une maison autonome isolée.
Comme toujours, tout revient encore à la fameuse masse critique.
Mais à defaut d'être plus nombreux, je suis sûr qu'on peut doubler le poids des "econologues" (je ne parle pas que des membres de ce site)de tout poils en se regroupant dans un point donné. C'est un peu la logique de la colonisation, mais en positif
Voilà, des idées comme ça. Vous en pensez quoi. Faut peut-être que j'arrête de réver ? Ou peut y a t'il moyen de lancer un début ? Dois tout de suite aller à l'asile ?
Rulian
Ben déjà je te conseille de créer un p'tit site (ou un gros si tu est d'attaque) ou tu expose le projet plus en detail, les regles que vous vous fixez, le lieu, l'acquis, ce qui est prévu à court moyen et long terme...
Pis fait le en deux langues tant qu'à faire. Demande à tes collègue anglais.
Ecovillage, c'est vaste. Et chacun a sa notion propre d'un écovillage.
Il serait bon de préciser.
Pour relancer un peu le débat, je passe à des idées qui me travaillent depuis un moment... pour ceux qui serait d'accord ou voudrais en débattre.
Bon alors :
Je m'interesse un peu aux écovillages depuis quelques temps. J'ai aussi découvert la maison autonome d'une famille dans une ville au bord de la loire (je sais pu qui ni où). Et la ça a fait tilt : pourquoi mettre des écovillages toujours en milieu rural ?
Certes c'est bien ça pollue pas. Mais personne ne s'en préoccupe vu que c'est la cambrousse et que de toute façon c'est déjà pas ou peu pollué. :huh: De plus c'est le mode de vie des villes modernes (3/4 de la population) qui pose LE gros probleme écologique, pas le monde rural.
Alors pourquoi ne pas reprendre les principes de mode de vie economique, ecologique (et convivial, tant qu'a faire) en plein coeur de la ville comme cette famille sus-citée ? C'est très avantageux.
Ecologiquement, c'est directement intéressant. Dans la vie de tous les jours, ca permet une adaptation du mode vie compatible avec la réalité de l'habitat citadin (les écovillages ne permettent pas de creuser sur ce point là) où la majorité des gens sont, et resteront qu'on le veuille ou non. En plus ca permet de mieux communiquer aux autres et de proposer aux gens des villes des modèles alternatifs qui leurs sont accessibles et qui les concernent. On a ainsi plus de chances de faire des petits.
Et pis si on est carrément ambitieux, pourquoi ne pas tenter de réunir les "habitants propres" dans la même ville voire le même quartier ? A partir d'un certain nombre, ça permettrait de peser sur la politique d'une ville, de faire réellement baisser sa pollution (le smog en particulier), développer le nouveau modèle économique et industriel pour finalement créer une "ville pilote", qui ne manquera pas de faire parler d'elle. Et ça a beaucoup plus d'impact qu'une maison autonome isolée.
Comme toujours, tout revient encore à la fameuse masse critique.
Mais à defaut d'être plus nombreux, je suis sûr qu'on peut doubler le poids des "econologues" (je ne parle pas que des membres de ce site)de tout poils en se regroupant dans un point donné. C'est un peu la logique de la colonisation, mais en positif
Voilà, des idées comme ça. Vous en pensez quoi. Faut peut-être que j'arrête de réver ? Ou peut y a t'il moyen de lancer un début ? Dois tout de suite aller à l'asile ?
Rulian
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l'idée est intéressante. le seul hic est que les personnes qui souhaitent créer des écovillages le font justement poru éviter les nuisances de la ville.
Pas évident de recréer des conditions de vie paisible même en s'y mettant à plusieurs de "bonne volonté" : l'idée de l'écovillage étant de pouvoir profiter de l'abondance de l'espace (pour monter justement un potager , des systèmes d'énergie alternatifs comme du solaire ou de l'éolien, un système alternatidf de traitement des eaux usées...), le concept semble plus difficilement réalisable en ville à cause du prix au m2.
D'autre part , habiter en ville contraint à une exposition à pas mal de sources de pollutions , précisément ce que cherchent à fuir les créateurs d'écovillages.
Mais plus difficilement réalisable ne veut pas dire impossible !
Un élan venant de l'intérieur même des villes serait en effet extrèmement bénéfique .Cela petut venir d'initiatives personelles (bande de potes , familles , connaissances , associations...) ou plus privées comme le cas d'entrepreneurs réalisant des installations moins polluantes et pourquoi pas semi-autonomes (évidement ce type de logements serait réservé à une population plutot riche , prête à payer le surcout lié aux équipements "propres"à moins de parvenir à un certain dergré d'organisation qui permettrait de revendre , pourquoi pas un peu d'énergie , quelques légumes qui n'auraient pas été consommés par les habitants )
Il serait intéressant à cet égard d'étudier une implantation en milieu urbain de manière chiffrée en tenant compte des nombreuses subventions apportées à tout projet "écolo" au niveau de la région , de l'état et de l'Europe (je pense monter un petit dossier à ce sujet cet été)..
Alors urbanistes et Entreprises de BTP , au boulot !
Pas évident de recréer des conditions de vie paisible même en s'y mettant à plusieurs de "bonne volonté" : l'idée de l'écovillage étant de pouvoir profiter de l'abondance de l'espace (pour monter justement un potager , des systèmes d'énergie alternatifs comme du solaire ou de l'éolien, un système alternatidf de traitement des eaux usées...), le concept semble plus difficilement réalisable en ville à cause du prix au m2.
D'autre part , habiter en ville contraint à une exposition à pas mal de sources de pollutions , précisément ce que cherchent à fuir les créateurs d'écovillages.
Mais plus difficilement réalisable ne veut pas dire impossible !
Un élan venant de l'intérieur même des villes serait en effet extrèmement bénéfique .Cela petut venir d'initiatives personelles (bande de potes , familles , connaissances , associations...) ou plus privées comme le cas d'entrepreneurs réalisant des installations moins polluantes et pourquoi pas semi-autonomes (évidement ce type de logements serait réservé à une population plutot riche , prête à payer le surcout lié aux équipements "propres"à moins de parvenir à un certain dergré d'organisation qui permettrait de revendre , pourquoi pas un peu d'énergie , quelques légumes qui n'auraient pas été consommés par les habitants )
Il serait intéressant à cet égard d'étudier une implantation en milieu urbain de manière chiffrée en tenant compte des nombreuses subventions apportées à tout projet "écolo" au niveau de la région , de l'état et de l'Europe (je pense monter un petit dossier à ce sujet cet été)..
Alors urbanistes et Entreprises de BTP , au boulot !
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Une sélection d'une enfilade d'un autre forum à ce sujet
Auteur: Ugo (13millennium.com)
Date: 21-02-2004 12:06
Je pense très sincèrement (c'est le technicien qui parle) que la meilleure manière d'utiliser les énergies renouvelables, et d'organiser des sociétés humaines, c'est d'opter pour une taille disont, de quartier. Si environ 150 personnes sont connectées à une "centrale" de production électrique/chaleur, traitement des déchets/de l'eau, et services de proximité (pompier/police/hopital etc.) c'est à mon avis la solution la plus efficace.
Les énergies renouvelables ne sont pas très performantes pour des besoins particuliers car ils sont trop ponctuels et en outre, dès que la production d'énergie est un peu conséquente, elle produit trop.
Par contre, pour un quartier le système devient plus intéressant : les modes de vies de chacun servant de "tampon" à celui des autres, les consommations et production sont mieux reparties. Un quartier permet de diversifer les énergies produites, et permet d'utiliser certains systèmes qui sont inaplicable à des tailles trop petites : centrale de méthanisation, traitement de l'eau par lagunage, réseau de chaleur et cogénération, géothermie, par exemple.
A contrario, si on essaye d'utiliser les EnR à plus grande échelle (ce qu'on fait actuellement) on constate qu'elles ne seront jamais assez puissantes pour nous fournir toute l'énergie que nous gaspillons. En conclusion, les EnR sont des solutions adaptées à un usage modéré et rationnel.
PS : l'idée de mettre dans les batiments énergétique de quartier des trucs utiles comme pompier/police/hopitaux n'est qu'un ajout de mon côté "utopiste/militant" au discours du technicien ;)
---------------------------------------------http://13millennium.com, Encyclopédie planétologique
Auteur: Ugo (13millennium.com)
Date: 21-02-2004 12:06
Je pense très sincèrement (c'est le technicien qui parle) que la meilleure manière d'utiliser les énergies renouvelables, et d'organiser des sociétés humaines, c'est d'opter pour une taille disont, de quartier. Si environ 150 personnes sont connectées à une "centrale" de production électrique/chaleur, traitement des déchets/de l'eau, et services de proximité (pompier/police/hopital etc.) c'est à mon avis la solution la plus efficace.
Les énergies renouvelables ne sont pas très performantes pour des besoins particuliers car ils sont trop ponctuels et en outre, dès que la production d'énergie est un peu conséquente, elle produit trop.
Par contre, pour un quartier le système devient plus intéressant : les modes de vies de chacun servant de "tampon" à celui des autres, les consommations et production sont mieux reparties. Un quartier permet de diversifer les énergies produites, et permet d'utiliser certains systèmes qui sont inaplicable à des tailles trop petites : centrale de méthanisation, traitement de l'eau par lagunage, réseau de chaleur et cogénération, géothermie, par exemple.
A contrario, si on essaye d'utiliser les EnR à plus grande échelle (ce qu'on fait actuellement) on constate qu'elles ne seront jamais assez puissantes pour nous fournir toute l'énergie que nous gaspillons. En conclusion, les EnR sont des solutions adaptées à un usage modéré et rationnel.
PS : l'idée de mettre dans les batiments énergétique de quartier des trucs utiles comme pompier/police/hopitaux n'est qu'un ajout de mon côté "utopiste/militant" au discours du technicien ;)
---------------------------------------------http://13millennium.com, Encyclopédie planétologique
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Auteur: princesse mononoké
Date: 23-02-2004 11:24
La solution de quartier ou de la communauté de vie me paraissent être les meilleures des solutions... mais comment ferons-nous pour tous les quartiers déjà construits et les grandes villes? quelles installations?
Comment faire , en ce qui concerne les projets ruraux, face à ceux qui veulent préserver la nature et les espaces vierges?(lorsque notre électricité proviendra uniquement du soleil, du vent etc....)
Date: 23-02-2004 11:24
La solution de quartier ou de la communauté de vie me paraissent être les meilleures des solutions... mais comment ferons-nous pour tous les quartiers déjà construits et les grandes villes? quelles installations?
Comment faire , en ce qui concerne les projets ruraux, face à ceux qui veulent préserver la nature et les espaces vierges?(lorsque notre électricité proviendra uniquement du soleil, du vent etc....)
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Auteur: koen
Date: 23-02-2004 12:04
Il faudra laisser du temps. On a mis à peu près 50 ans pour tout
bousiller, il en faudra 50 autres pour tout remettre en état (dans la
mesure du possible).
On peut discuter de la taille du quartier (un hôpital pour 150 personnes,
voire 150 familles, est un hôpital dangereux), mais l'idée est un retour
à la cité des grecs anciens: une communauté ('polis', d'où notre mot
'politique'), plus ou moins autarcique, relié à d'autres communautés.
En attendant d'en arriver là,
- on ne fait rien en rural, car c'est une espace à préserver,
- on interdit les lotissements, qui ne sont qu'un vaste gaspillage
- on limite les déplacements rapides (avion, voiture) qui sont une source
de GES trop importante,
- on limite les besoins en déplacements/transports en promouvant le
marché local
D'autre part, ce qu'il faut n'est pas remplacer nos sources d'énergies
polluantes par des sources d'énergies renouvelables, mais limiter nos
besoins en énergie. Une boutade, lue sur le net: nous consommons
aujourd'hui 3 fois plus d'énergie qu'en 1960, et l'américain en consomme
3 fois plus que nous. Est-ce que l'américain est 9 fois plus heureux
que le français de 1960?
Un truc simple, abandonner sa voiture pour un vélo, permet de gagner
plusieurs centaines d'euro par mois (voilà une belle augmentation
de salaire). C'est tout benef pour la santé, c'est moins polluant, et à
peine moins rapide (le velo = 18 km/h, la voiture = 30 km/h).
Quitte à louer une voiture pour les exceptions.
Un autre truc, encore plus simple: ne plus regarder la pub; cela évite
les faux besoins.
Koen
Date: 23-02-2004 12:04
Il faudra laisser du temps. On a mis à peu près 50 ans pour tout
bousiller, il en faudra 50 autres pour tout remettre en état (dans la
mesure du possible).
On peut discuter de la taille du quartier (un hôpital pour 150 personnes,
voire 150 familles, est un hôpital dangereux), mais l'idée est un retour
à la cité des grecs anciens: une communauté ('polis', d'où notre mot
'politique'), plus ou moins autarcique, relié à d'autres communautés.
En attendant d'en arriver là,
- on ne fait rien en rural, car c'est une espace à préserver,
- on interdit les lotissements, qui ne sont qu'un vaste gaspillage
- on limite les déplacements rapides (avion, voiture) qui sont une source
de GES trop importante,
- on limite les besoins en déplacements/transports en promouvant le
marché local
D'autre part, ce qu'il faut n'est pas remplacer nos sources d'énergies
polluantes par des sources d'énergies renouvelables, mais limiter nos
besoins en énergie. Une boutade, lue sur le net: nous consommons
aujourd'hui 3 fois plus d'énergie qu'en 1960, et l'américain en consomme
3 fois plus que nous. Est-ce que l'américain est 9 fois plus heureux
que le français de 1960?
Un truc simple, abandonner sa voiture pour un vélo, permet de gagner
plusieurs centaines d'euro par mois (voilà une belle augmentation
de salaire). C'est tout benef pour la santé, c'est moins polluant, et à
peine moins rapide (le velo = 18 km/h, la voiture = 30 km/h).
Quitte à louer une voiture pour les exceptions.
Un autre truc, encore plus simple: ne plus regarder la pub; cela évite
les faux besoins.
Koen
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Auteur: Ugo (13millennium.com)
Date: 24-02-2004 10:38
Pour les quartiers déjà contruits et les villes ? on fait comme d'habitude quand on a raté quelquechose : on efface et on recommence. (ça y est on va encore me prendre pour un gros extrémiste)
Préserver les espaces vierges ? mais qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire dans un pays comme la France ? Il ne reste plus ici aucun espace vierge depuis des siècles. Un vieux village médiéval avec des cultures bocagères autour c'est un espace vierge ? c'est peut-être à préserver mais ça n'a rien de naturel...
Il faut bien réfléchir avant de commencer à préserver pour déterminer quel est le but de la maneuvre : garder une photo du passé avec des yeux humides et énamourés ou penser au futur un minimum ? Actuellement nous avons des lois qui servent à préserver les anciens monuments par exemple, mais ces lois obligent à préserver en l'état, même si c'est une ruine, dans un immobilisme à mon avis dangereux. Alors appliquer la même chose à l'environnement c'est très risqué.
---------------------------------------------http://13millennium.com, Encyclopédie planétologique
Date: 24-02-2004 10:38
Pour les quartiers déjà contruits et les villes ? on fait comme d'habitude quand on a raté quelquechose : on efface et on recommence. (ça y est on va encore me prendre pour un gros extrémiste)
Préserver les espaces vierges ? mais qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire dans un pays comme la France ? Il ne reste plus ici aucun espace vierge depuis des siècles. Un vieux village médiéval avec des cultures bocagères autour c'est un espace vierge ? c'est peut-être à préserver mais ça n'a rien de naturel...
Il faut bien réfléchir avant de commencer à préserver pour déterminer quel est le but de la maneuvre : garder une photo du passé avec des yeux humides et énamourés ou penser au futur un minimum ? Actuellement nous avons des lois qui servent à préserver les anciens monuments par exemple, mais ces lois obligent à préserver en l'état, même si c'est une ruine, dans un immobilisme à mon avis dangereux. Alors appliquer la même chose à l'environnement c'est très risqué.
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Chouette j'ai lancé un débat animé
Il est clair, pour reprendre les propos de j'ai-pas-noté-le-nom, que le schéma urbanistique et à repenser avec l'habitat si on veut arriver à un truc valable.
Cependant je ne suis vraiment pas partisant du principe de tout produire local, avoir son potager et tout faire a pattes et à vélo. A l'échelle d'une ville faut voir, mais je considère la mobilité à longue distance comme essentielle et positive, ce qui nécessite des moyens lourds de transport. De même, les avions ont beau etre très polluant, je suis bien content à l'idée de pouvoir être rapatrié en hélico en dix minutes vers un hosto blindé d'appareils sophistiqués (issus de l'industrie.)
Je pense que repenser l'industrie pour la réajuster à nos besoins réels et en réduire tant que faire se peut la pollution est la seule alternative sérieuse. La terre peut sans aucun problème encaisser une pollution modérée, surtout si on dévellope des politiques de gestion écologique. Le principe de l'écovillage ramène à une vie totalement rurale qui est incompatible à grande échelle avec les immenses et incontestables progrès apportés par la technique de l'ère moderne.
Le zéro polution est irréaliste, le "pollution très modérée et controlée" l'est beaucoup plus.
Pour ce qui est d'amener les principes de l'HQE en ville dans les quartiers déjà construits, on peut très bien en amener une partie en révisant l'isolation, en ajoutant des puits provencaux et autres solutions légères à prix abordables. On n'atteint pas l'autonomie mais on fait déjà une baisse notable de la consommation.
Il ne faut pas penser "on efface tout on recommence", ce serait une grossière erreur, il faut plutot voir "avançons vers du mieux tout en valorisant les acquis qui méritent de l'être". Et ces acquis de la société industriels sont vraiment énormes, que vous le vouliez où non.
Tel était donc le fond de ma pensée.
A plus, Rulian
Il est clair, pour reprendre les propos de j'ai-pas-noté-le-nom, que le schéma urbanistique et à repenser avec l'habitat si on veut arriver à un truc valable.
Cependant je ne suis vraiment pas partisant du principe de tout produire local, avoir son potager et tout faire a pattes et à vélo. A l'échelle d'une ville faut voir, mais je considère la mobilité à longue distance comme essentielle et positive, ce qui nécessite des moyens lourds de transport. De même, les avions ont beau etre très polluant, je suis bien content à l'idée de pouvoir être rapatrié en hélico en dix minutes vers un hosto blindé d'appareils sophistiqués (issus de l'industrie.)
Je pense que repenser l'industrie pour la réajuster à nos besoins réels et en réduire tant que faire se peut la pollution est la seule alternative sérieuse. La terre peut sans aucun problème encaisser une pollution modérée, surtout si on dévellope des politiques de gestion écologique. Le principe de l'écovillage ramène à une vie totalement rurale qui est incompatible à grande échelle avec les immenses et incontestables progrès apportés par la technique de l'ère moderne.
Le zéro polution est irréaliste, le "pollution très modérée et controlée" l'est beaucoup plus.
Pour ce qui est d'amener les principes de l'HQE en ville dans les quartiers déjà construits, on peut très bien en amener une partie en révisant l'isolation, en ajoutant des puits provencaux et autres solutions légères à prix abordables. On n'atteint pas l'autonomie mais on fait déjà une baisse notable de la consommation.
Il ne faut pas penser "on efface tout on recommence", ce serait une grossière erreur, il faut plutot voir "avançons vers du mieux tout en valorisant les acquis qui méritent de l'être". Et ces acquis de la société industriels sont vraiment énormes, que vous le vouliez où non.
Tel était donc le fond de ma pensée.
A plus, Rulian
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- Misterloxo
- Bon éconologue!
- Messages : 480
- Inscription : 10/02/03, 15:28
- x 1
Passionnant débât !
Moi aussi je suis d'avis qu'une organisation en communauté de taille plus ou moins réduite est "meilleure" qu'une organisation en mégalopole.
De même, je ne suis pas trop d'accord avec le "on efface tout et on recommence", tout n'est pas à jeter mais il y a beaucoup de choses à améliorer.
Je pense par exemple à l'automobile :
Le vélo c'est bien pour les "petits" déplacements, mais je me vois mal faire les 33 bornes qui séparent mon domicile de mon boulôt été comme hiver en vélo!
La voiture est géniale pour ça mais elle n'est pas econologiquement parfaite. Aujourd'hui, elle pollue trop (dans sa fabrication, son utilisation et sa destruction), coûte une fortune et je pense qu'elle possède une "tare" comme les autres produits d'ailleurs : l'obsolescence programmée. Autrement dit, c'est pas fait pour durer éternellement.
Ainsi, si déjà, on améliore d'un point de vue éconologique la voiture, c'est déjà un grand pas. Certains (nombreux) y travaillent dans le bon sens je crois. N'est-ce pas Chris ??
Par ailleurs, je crois que d'un point de vue humain, social et économique, il faut priviligier les filières courtes si tant est qu'elles offrent des produits/prestations/prix acceptables par rapport à la concurrence qui serait délocalisée.
Ceci dit, je trouverais absurde si un produit/prestation n'est pas disponible en local de ne pas aller vois ailleurs :rolleyes:
De toute façon, vous le savez tous, l'éconologie comme beaucoup de chose est avant tout une question d'actions et d'engagement personnels.
Sur ces quelques mots M'zelles, M'dames , M'sieurs @pluche
Moi aussi je suis d'avis qu'une organisation en communauté de taille plus ou moins réduite est "meilleure" qu'une organisation en mégalopole.
De même, je ne suis pas trop d'accord avec le "on efface tout et on recommence", tout n'est pas à jeter mais il y a beaucoup de choses à améliorer.
Je pense par exemple à l'automobile :
Le vélo c'est bien pour les "petits" déplacements, mais je me vois mal faire les 33 bornes qui séparent mon domicile de mon boulôt été comme hiver en vélo!
La voiture est géniale pour ça mais elle n'est pas econologiquement parfaite. Aujourd'hui, elle pollue trop (dans sa fabrication, son utilisation et sa destruction), coûte une fortune et je pense qu'elle possède une "tare" comme les autres produits d'ailleurs : l'obsolescence programmée. Autrement dit, c'est pas fait pour durer éternellement.
Ainsi, si déjà, on améliore d'un point de vue éconologique la voiture, c'est déjà un grand pas. Certains (nombreux) y travaillent dans le bon sens je crois. N'est-ce pas Chris ??
Par ailleurs, je crois que d'un point de vue humain, social et économique, il faut priviligier les filières courtes si tant est qu'elles offrent des produits/prestations/prix acceptables par rapport à la concurrence qui serait délocalisée.
Ceci dit, je trouverais absurde si un produit/prestation n'est pas disponible en local de ne pas aller vois ailleurs :rolleyes:
De toute façon, vous le savez tous, l'éconologie comme beaucoup de chose est avant tout une question d'actions et d'engagement personnels.
Sur ces quelques mots M'zelles, M'dames , M'sieurs @pluche
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L’apprentissage de la désobéissance est un long cheminement. Il faut toute une vie pour atteindre la perfection. » Maurice Rajsfus
Penser, c’est dire non. » Alain, philosophe
Penser, c’est dire non. » Alain, philosophe
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