Réchauffement: fleurs sur un pommier en été, le 30 août !!

[fplm]

@ Obamot : Joli!
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Le constat est identique partout, nous avons dépassé l'état d'urgente correction. Nous allons devoir faire face aux conséquences maintenant. Comme i fallait s'en douter, l'homme n'a pas évolué et attend toujours le point de non retour.
En parlant de pommier, un ami arboriculteur m'a fait part de son désespérant constat :
Nous parlons du climat et je lui dit que malgré tout, grâce à ça, il a eu beaucoup de pommes. Il me répond que tous les arboriculteurs ont eu beaucoup de pommes et qu'ils ont tous un mal de chien à les écouler et que du coup les prix sont ridiculement bas.
Il ajoute que les pommiers donnant généralement 1 an sur 2, que les siens ont tous donnés cette année, il redoute déjà l'année prochaine...
Ce n'est qu'un des nombreux exemples de ce qui nous attend déjà cette année. Cependant, l'actualité sera trop chargée de tsunamis, tornades, famines, guerres, etc pour que les conséquences plus insidieuses soient visibles.

[dedeleco]

1 an sur 2

typique des arbres fruitiers mal contrôlés ou régulés comme certains des miens, en ne supprimant pas une partie des fruits de départ (trop de main d'oeuvre nécessaire ou de patience ).

Nous ne mangeons plus assez de fruits avec la malbouffe qui déséduque les enfants, avec des gouts de malbouffe sucrée et grasse !!

[fplm]

Une fructification bisannuelle n'est pas un dérèglement, c'est l'horloge biologique de certains fruitiers qui est ainsi faites. Si tu arrives à faire fructifier un bisannuel chaque année, tu vas tellement épuiser ton arbre qu'il va très vite tomber malade et mourir jeune.
Les fruits qu'on les cueille ou non sont destinés à tomber au pied de l'arbre s'ils ne sont pas mangé avant. Leur cueillette ne va pas influencer son processus reproductif puisque la seule information dont il dispose c'est quand et combien de fruits il a créé.
Cela dit, je te rejoins sur l'importance des fruits sur notre nutrition.
Sais-tu que ce sont les ours des Balkans qui ont sélectionnés les meilleurs pommiers sauvages. Ils auraient dirigé l'évolution des pommier en mangeant les pommes qui aimaient le plus (sucrées) et en semaient les pépins dans leurs excréments alors qu'ils délaissaient les moins bonnes sans cette fertilisation. Au fil du temps, c'est le patrimoine génétique des pommes adorées des ours qui s'est imposé. La stratégie de la coopération est redoutablement efficace.

[phil53]

fplm, je me permets 2 remarques,
Dans Set V ils disent que c'est au Kazakhstan (non dans les Balkans), au frontières de la Chine que proviendrait les ancêtres de nos pommiers cultivés. Cela dit je n'ai pas vérifié l'information.

Pour les arboriculteurs, certes, ils ont plus ou moins de pommes selon les années mais ils savent apporter les éléments nécessaires pour que les pommiers produisent chaque année. En effet, si on laisse faire un arbre, une année il produit et épuise les ressources de la terre, l'année suivante les réserves se refont.

Les amortissements, la productivité, tout est tellement calculé au plus juste qu'ils feraient faillite si seulement une année ils ne produisaient pas de pommes