Oh là là, pas sûr d'avoir tout compris ! Mais c'est à la fois beaucoup plus simple ou beaucoup plus compliqué....
Il y a dans tes 10 m², des tas de bilans ou de cycles :
- énergie : énergie lumineuse transformée en énergie chimique (amidon, protéines, sucres, etc..) ; en principe, ton bilan est positif : toute l'énergie ne sera pas transformée...
D'ailleurs la pruve : ça bouillonne de vie !
- carbone : dans le monde végétal, le C n'est pas tout un problème ! Source illimitée = CO². Le carbone, en fait, est le support de l'énergie, une sorte de batterie à énergie solaire !!! Réduit (donc seul : charbon noir ou combiné avec de l'hydrogène dans la matière organique ou... les hydrocarbures), il est bourré d'énergie... Oxydé, il est "rouillé", ne vaut plus rien, plus d'énergie : c'est le CO² !
Les végétaux captent l'énergie lumineuse et du CO² et transforment cela en "matière organique bourrée d'énergie chimique"...
Enérgie que tu récupères et que tu utilises : tu manges, oxydes cette nourriture et... fonctionnes. Ou tu brules : oxydation plus brutale. Ou tu réduis en hydrocarbure (biométhane par fermentation en l'absence d'O²) : et ce CH4, tu le brules, et de nouveau tu récupères de l'énergie !
Donc le bilan C n'a aucune espèce d'importance. Il y en a partout.
Tout ce que tu prélèveras (courges ou grains de blé ou foin ou paille), ce sera du C réduit = "énergie solaire en boite".
- autre bilan, les autres éléments dont les plantes ont besoin : azote (N), phosphore (P) et potassium (K). Et là, le sol a des stocks, mais c'est ce qui va "limiter" la croissance de tes végétaux...
Et avec chaque prélèvement (chaque courge) tu vas en exporter de ton carré (tu vas en stocker une partie dans ton corps : N et P, et en pisser une partie aussi : K et N aussi)...
Donc là, gazon ou courges, ton carré s'appauvrit ! ¨Plus tu prélèves (en quantité d ematière sèche) et plus il s'appauvrit.
Bon, les roches contiennent du P et K. La lente destruction des roches en fournit un peu. Si tu veux booster : engrais P et K...(fossiles ou naturels - fumier, lisiers, ....)...
Et il ya tout ce qui reste sur place ou qui y retourne...
- pour l'azote, il y a les engrais de synthèse (à partir du gaz azote de l'air) ou les légumineuses (trèfle luzerne haricots etc) qui ont la faculté d'absorber l'N de l'air... Tu peux aussi pisser sur ton carré (urée)... Donc le cycle est plus ou moins déséquilibré en fonction des végétaux cultivés, des prélèvements et des "retours" (à partir de ce qui a été exporté : fumier, lisier, pisser...)...
- enfin, pour toute une tapée d'éléments mineurs (oligo-éléments), c'est pareil : stock dans le sol, sortie / retours : quel bilan ???
Donc voilà en très résumé une approche systémique de ton carré.
Donc c'est quoi la question :
- comparaison 10 m² de gazon vs 10 m² de courge
- bilan C de tes 10 m²
- bilan N
- bilan K
- bilan P
- bilan énergie ????
Gestion durable de la terre de votre jardin
Enfin plus clair :
Pas totalement clair, car le CO2 respiré par la plante, comme nous, est recyclé pas mal de fois !!!
Il y a ce qu'elle stocke, mesurable (CO2 sequestré) et ce qu'elle respire en CO2 au cours de sa croissance et de sa vie, comme nous !!!
Voir les articles scientifiques très sérieux qui ont de la peine à savoir exactement la masses de CO2 stocké dans les forêts !!!
Vu la composition des plantes eau Carbone oxygène hydrogène et que le H pèse 1 le C 12 O 16 relativement, il suffit de prendre le poids de la plante bien sèche et à partir de ce poids de calculer le poids très approximatif de C comme s'il s'agissait de cellulose, de sucre ou de glucose.
C6H12O6 composiiton typîque et donc pour 6x12=72 on a dans la plante sèche 6x12+12+6x16=180 soit un facteur de 16/180=0,4 soit 40% du poids sec de la plante sèche (environ, en oubliant les minéraux stockés comme le calcium, potassium qui peuvent être lourds parfois.
En carbonisant en milieu fermé sans O2, la plante laisse un poids que de Carbone ou charbon de bois et de minéraux , qu'il suffit de peser !!!
En brulant bien la plante à l'air il ne reste que les sels minéraux de poids assez faible relativement, à soustraire du poids précédent/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_de_carbone
http://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se
http://www.bilan-carbone-consultant.fr/ ... %20Carbone
http://data0.eklablog.net/ocan/perso/co ... lantes.pdf
http://babcock.wisc.edu/fr/node/132
infos scientifiques que la complexité énorme du problème
http://www.physorg.com/news/2011-07-for ... sions.html
http://www.physorg.com/news/2011-10-fut ... ously.html
http://www.physorg.com/search/?search=forest+CO2
Donc quelqu'un c'est il quelle est la masse de carbone qu'une plante puise pour sa croissance.
Pas totalement clair, car le CO2 respiré par la plante, comme nous, est recyclé pas mal de fois !!!
Il y a ce qu'elle stocke, mesurable (CO2 sequestré) et ce qu'elle respire en CO2 au cours de sa croissance et de sa vie, comme nous !!!
Voir les articles scientifiques très sérieux qui ont de la peine à savoir exactement la masses de CO2 stocké dans les forêts !!!
Vu la composition des plantes eau Carbone oxygène hydrogène et que le H pèse 1 le C 12 O 16 relativement, il suffit de prendre le poids de la plante bien sèche et à partir de ce poids de calculer le poids très approximatif de C comme s'il s'agissait de cellulose, de sucre ou de glucose.
C6H12O6 composiiton typîque et donc pour 6x12=72 on a dans la plante sèche 6x12+12+6x16=180 soit un facteur de 16/180=0,4 soit 40% du poids sec de la plante sèche (environ, en oubliant les minéraux stockés comme le calcium, potassium qui peuvent être lourds parfois.
En carbonisant en milieu fermé sans O2, la plante laisse un poids que de Carbone ou charbon de bois et de minéraux , qu'il suffit de peser !!!
En brulant bien la plante à l'air il ne reste que les sels minéraux de poids assez faible relativement, à soustraire du poids précédent/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_de_carbone
http://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se
http://www.bilan-carbone-consultant.fr/ ... %20Carbone
http://data0.eklablog.net/ocan/perso/co ... lantes.pdf
http://babcock.wisc.edu/fr/node/132
infos scientifiques que la complexité énorme du problème
http://www.physorg.com/news/2011-07-for ... sions.html
http://www.physorg.com/news/2011-10-fut ... ously.html
http://www.physorg.com/search/?search=forest+CO2
L'écosystème forestier (et en particulier le système arbre/sol) est après le plancton océanique et avec les tourbières et les prairies, le principal puits de carbone naturel planétaire, essentiel au cycle du carbone. Il accumule d'énormes quantités de carbone dans le bois, les racines, le sol et l'écosystème via la photosynthèse. L'ONU/FAO estime que « l'expansion des plantations d'arbres pourrait compenser « 15 % des émissions de carbone des combustibles fossiles » dans la première moitié du XXIe siècle sous réserve qu'elles ne le relarguent pas prématurément3, et qu'on ait pas surestimé les surfaces enforestées et leur capacité de stockage3 et qu'il ne s'agisse pas que de plantation d'essences à croissance rapide3.
En effet, les plantes absorbent le CO2 de l'atmosphère, stockant une partie du carbone prélevée et rejetant de l'oxygène dans l'atmosphère. Chez les arbres, les essences pionnières, à croissance rapide (ex : Peuplier, saule ou bouleau en zone tempérée, Bois-canon (creux, à la manière du bambou) en zone tropicale), n'absorbent généralement que peu de carbone et le relarguent vite et facilement. Au contraire, les bois durs et denses en contiennent beaucoup plus, et pour le plus longtemps, mais ils croissent généralement bien plus lentement (siècles à millénaires pour les « très gros bois »). À maturité, l'absorption est moindre, mais le carbone représente 20 % de leur poids (en moyenne, et jusqu'à 50 % et plus pour des bois denses tropicaux).
Quand l'arbre meurt, il est décomposé par des communautés saproxylophages (bactéries, champignons et invertébrés) qui recyclent son carbone sous forme de biomasse, nécromasse (cadavres, excrétats et excréments de ces organismes) et sous forme de gaz (CO2, méthane, libérés dans l'atmosphère ou l'eau). La forêt et d'autres écosystèmes continueront à stocker ou recycler ce carbone via une régénération naturelle. Toutes les forêts tempérées (hors incendies et exploitation) accumulent le carbone. Une grande partie des forêts tropicales (hors forêts tourbeuses) sont réputées à l'équilibre (source=puits), et les forêts boréales jouent un rôle plus complexe (plus sensibles aux défoliations et au feu).
Il arrive localement que les arbres morts, roseaux et plantes des marais se décomposent lentement et imparfaitement, en conditions anaérobies, sous la surface du marais, produisant des tourbes. Le mécanisme est suffisamment lent pour que, dans la plupart des cas, le marais grandisse assez vite et permette de fixer plus de carbone atmosphérique que ce qui est libéré par la décomposition. Un quart du carbone absorbé par les forêts l'est par les plantes et le sol4.
Les océans sont les principaux puits naturels de carbone, assimilé via le plancton, les coraux et les poissons, puis transformé en roche sédimentaire ou biogénique. Ils absorberaient environ 50 % du carbone émis dans l'air (sous forme de carbone dissous ou minéral).
L'océan est le principal puits de carbone planétaire, mais il est saturé et semble commencer à s'acidifier.
Le sous-sol stocke deux fois plus que le sol très superficiel.
Les prairies accumulent d'énormes quantités de matières organiques, essentiellement sous forme de racines et micro-organismes, de manière relativement stable sur de longues durées. Mais dans le monde, depuis 1850, une grande partie de ces prairies ont été converties en champs ou urbanisées, perdant ainsi par oxydation de grandes quantités de carbone.
Une agriculture sans labour augmente le carbone stocké dans le sol, y compris en zone tempérée (testée par exemple à Boigneville en France dans le Bassin parisien où l'on a ainsi obtenu un doublement du stockage annuel de carbone sous une rotation maïs-blé dans le sol les 20 premières années (passant d'environ 0,10 t de C/ha/an à 0,20), après quoi un effet de saturation semble intervenir19,
une conversion de champs en pâturage bien gérée emprisonne encore plus de carbone.
Les mesures de lutte contre l'érosion, le maintien d'une couverture végétale hivernale et une rotation des cultures augmentent aussi le taux de carbone des sols.
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