Ce n'est qu'un début pas certain à confirmer et très difficile vu l'ampleur des moyens nécessaires CERN :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Higgs
http://en.wikipedia.org/wiki/Higgs_boson
http://en.wikipedia.org/wiki/Higgs_field
autres possibilité sans ce boson :
http://en.wikipedia.org/wiki/Higgsless_model
Ce sera aussi le triomphe de la théorie quantique des particules, capable de prévoir, bien avant les expériences, perdues dans toutes les particules produites au hasard au CERN à chaque expérience.
Le point de départ du mécanisme de Higgs est une généralisation de celui des supraconducteurs qui expulsent les champs magnétiques sur une longueur de pénétration, analogue à la longueur de portée des interactions fixée par la masse des particules échangées (Yukawa) .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Potentiel_de_Yukawa
Ph. Anderson: "Plasmons, gauge invariance and mass." In: Physical Review. 130, 1963, p. 439–442
Lorsque vous voyez un supraconducteur flottant au dessus d'un aimant ( montré sur A3 hier soir), vous voyez un mécanisme assez similaire à celui donnant une masse à toute la matière dont nous sommes formés.
C'est la preuve que
tout l'univers est quantique, comme un supraconducteur, avec un champ de Higgs (un peu analogue à un champ magnétique sur tout l'univers) qui interagit avec les particules pour écranter et limiter les interactions et donner une masse.
Lorsque on se fait tomber un gros caillou sur le pied, en ayant mal, on ne réalise pas la complexité de ce qui détermine la masse du caillou !!
Et encore, il reste à expliquer
pourquoi cette masse est la même que la masse gravitationnelle, origine de la théorie d'Einstein, qui conduit au big bang, mais qui demande une théorie cohérente quantique de la gravitation, manquante.
il est plus pertinent de nommer cette particule « boson BEH », pour Brout, Englert et Higgs5, ou « boson scalaire massif » 6 ou encore « boson scalaire de brisure spontanée de symétrie (BSS) » . Il permet d'expliquer la brisure de l'interaction unifiée électrofaible en deux interactions par l'intermédiaire du mécanisme de Higgs. Il serait aussi le quantum du champ de Higgs.
Le boson de Higgs donnerait une masse non nulle à certains bosons de jauge (bosons W et boson Z) de l'interaction électrofaible leur conférant des propriétés différentes de celles du boson de l'électromagnétisme, le photon.
Les symétries de jauge requièrent que les transmetteurs de force (bosons de jauge) soient de masse nulle. Pour contourner le problème de la masse des bosons, Salam, Glashow et Weinberg ont dû inventer un mécanisme pour briser la symétrie de jauge permettant aux W± et Z° d'acquérir une masse. De tels mécanismes avaient été développés dans d'autres contextes par divers théoriciens : Yoshiro Nambu, Jeffrey Goldstone, Sheldon Glashow, Peter Higgs et Philip Anderson. L'idée est de postuler l'existence d'un nouveau champ, qu'on surnomme champ de Higgs.
The Higgs mechanism is a process by which vector bosons can get a mass. It was proposed in 1964 independently and almost simultaneously by three groups of physicists: François Englert and Robert Brout;[8] by Peter Higgs[9] (inspired by ideas of Philip Anderson[10]); and by Gerald Guralnik, C. R. Hagen, and Tom Kibble.[11]
The Higgs mechanism is also called the Brout–Englert–Higgs mechanism, or Englert-Brout-Higgs-Guralnik-Hagen-Kibble mechanism,[3] or Anderson–Higgs mechanism. The mechanism was proposed in 1962 by Philip Warren Anderson,[4] who discussed its consequences for particle physics but did not work out an explicit relativistic model.
The mechanism is closely analogous to phenomena previously discovered by Yoichiro Nambu involving the "vacuum structure" of quantum fields in superconductivity.
The Higgs mechanism occurs whenever a charged field has a vacuum expectation value. In the nonrelativistic context, this is the Landau model of a charged Bose-Einstein condensate, also known as a superconductor. In the relativistic condensate, the condensate is a scalar field, and is relativistically invariant.
A superconductor expels all magnetic fields from its interior, a phenomenon known as the Meissner effect. This was mysterious for a long time, because it implies that electromagnetic forces somehow become short-range inside the superconductor. Contrast this with the behavior of an ordinary metal. In a metal, the conductivity shields electric fields by rearranging charges on the surface until the total field cancels in the interior. But magnetic fields can penetrate to any distance, and if a magnetic monopole (an isolated magnetic pole) is surrounded by a metal the field can escape without collimating into a string. In a superconductor, however, electric charges move with no dissipation, and this allows for permanent surface currents, not just surface charges. When magnetic fields are introduced at the boundary of a superconductor, they produce surface currents which exactly neutralize them. The Meissner effect is due to currents in a thin surface layer, whose thickness, the London penetration depth, can be calculated from a simple model (the Ginzburg–Landau theory).
Le champ de Higgs est différent des autres champs puisqu'à basse température (énergie), l'espace « préfère » être rempli de particules de Higgs que de ne pas l'être. Les bosons W± et Z° interagissent avec ce champ (contrairement au photon), et avancent à travers l'espace comme s'ils se mouvaient dans une « mélasse » épaisse. De cette manière, ils acquièrent une masse effective. A haute température (énergie), les interactions dans le champ de Higgs sont telles que l'espace n'est plus rempli de cette mélasse Higgsienne, les W± et Z° perdent leur masse et la symétrie entre les W± , Z° et le photon n'est plus brisée, elle est restaurée. On dit qu'elle est manifeste.
Le champ de Higgs permet de préserver la symétrie à haute énergie et d'expliquer la brisure de la symétrie à basse énergie. Il est responsable de la masse des bosons électrofaibles, mais interagit aussi avec les fermions (quarks et leptons). Ils acquièrent ainsi une masse. Les plus légers sont les neutrinos (jusqu'à récemment, nous les croyions de masse nulle), vient ensuite l'électron avec une masse de 0,511 MeV⋅c-2. Tout en haut de l'échelle vient le quark top, qui est de loin la particule élémentaire la plus lourde avec ses 175 GeV⋅c-2.
Les particules (bosons, fermions) acquièrent une masse à cause du champ de Higgs, mais pourquoi chaque particule acquiert-elle une masse différente, ou n'acquiert-elle pas de masse du tout comme dans le cas du photon ? Pourquoi la force de l'affinité des particules avec le champ de Higgs, ce qu'on appelle le couplage, est-elle si différente d'une particule à l'autre, et donc comment expliquer cette hiérarchie des masses ? Aujourd'hui, on ne connaît pas les réponses à ces questions.
Les idées ne manquent pas. Du reste, même avec une éventuelle découverte du boson de Higgs certifiée conforme aux canons de la rigueur scientifique, l'histoire ne s'arrêtera pas l'été prochain. Il faudra jauger la bête, la tester. Car sur le papier, plusieurs bosons existent. Certains portent une charge électrique, d'autres non. Ils peuvent interagir avec les autres particules plus ou moins fortement. Certains ne seraient même pas des particules élémentaires ! Ces "détails" sont fondamentaux pour poursuivre le chemin, encore inconnu, qui mène des énergies sondées actuellement jusqu'à celles qui régnaient aux débuts de l'Univers, lorsque tout n'était qu'une "soupe" de particules élémentaires extrêmement chaudes et agitées.
Quelles lois physiques régissent ces domaines d'énergie que le LHC commence à peine à sonder ? Telle est la quête dont le boson n'est que la première étape. En fonction des résultats de 2012, des choix seront faits, en concertation internationale, pour savoir quel type d'accélérateur-microscope sera nécessaire : un "bélier" avec des protons pour explorer des énergies toujours plus hautes, ou un scalpel très fin avec des électrons, pour décrire au mieux ce qui se passe déjà aux échelles d'énergie du LHC ? C'est le financement et la localisation de ces recherches qui seront alors peut-être un pépin.
Obamot sort des commentaires faux :
le premier n'est pas Lemaitre :
la théorie du big-bang lancée pour la première fois par Georges Lemaître un chanoie catholique belge
C'est Einstein, qui a écrit les équations géniales décrivant cette possibilité, équations que Le!maître n'aurait jamais imaginé sans Einstein, et qui sans infos sur l'univers en 1911, a pensé qu'il était stable et, a ajouté une constante juste pour bloquer son expansion.
Ensuite c'est Alexandre Friedmann qui l'avait proposé en 1922, cinq ans avant Lemaître .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Big_BangLe concept général du Big Bang, à savoir que l’Univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au russe Alexandre Friedmann, qui l'avait proposé en 1922, cinq ans avant Lemaître.
De plus le big bang et le boson de Higgs, n'ont pas grand chose à voir directement, le big bang étant modifié à son tout début, moins de la seconde par toutes les interactions existant dans l'univers, dont le boson de Higgs.
Si vous voulez comprendre, lisez avec soin les liens nombreux dans mes liens et prenez le temps de comprendre, mais il ne s"agit pas du tout de croyance, mais d'un immense travail, qui a encore beaucoup à faire pour découvrir la vraie réalité de notre univers, inimaginable par croyances, mais seulement avec d'énormes expériences.Y croyez-vous?
Enfin,
il ne s'agit pas de croyance du tout, mais du travail énorme d'un très grand nombre de chercheurs, cherchant des indices cachés dans l'immensité des faits expérimentaux très difficiles, associant théories et expériences complexes.
.Tout rêve de obamot ou de qui que ce soit, est certain d'être faux, comme les croyances sans les faits réels !!