Et la course au gaz a déjà révélé ses faiblesses : exploration et exploitation de forage dans l'océan arctique (les mecs sont content que la glace y ait fondu!), dépendance presque totale de l’Europe vis à vis de la Russie pour le gaz (moi, ça ne me tente pas plus que ça), détérioration de zones naturelles encore intactes (gaz de schiste, sables bitumeux, etc), échiquier martial plus féroce pour le vol de ressources par la force, etc.
En Europe, on devrait sérieusement songer aux alternatives en faveur de notre autonomie car nous n'avons plus assez de charbon (et tant mieux) et la seule zone pétrolifère (dans la manche) est à sec (et tant mieux) de gaz comme de pétrole.
Au vue du rapport initiant ce fil, de la vitesse à laquelle on utilise ces ressources et de la lenteur de la mise en place d'alternatives moins énergivores, je ne trouve pas ce scénario si excessif. Visiblement, le monde attend la dernière goutte de pétrole avant de réagir plutôt que de commencer à s'en passer ... au goutte à goutte.
