Manifeste anti-écologistes: bon sens VS connerie

Débats philosophiques et de sociétés.
Christophe
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Manifeste anti-écologistes: bon sens VS connerie




par Christophe » 12/01/12, 15:50

Comment le bon sens peut côtoyer d'énormes conneries...Manipulation quand tu nous tiens...

Manifeste anti-écologiste

La pensée écologiste s’est abattue comme une chape de plomb sur notre société industrielle et ne souffre pas la contradiction, ni au plus haut niveau des administrations centrales, ni dans les diverses sphères de la population d’en bas. Contester les allégations péremptoires des écologistes constitue dès lors un véritable crime (c’est le terme exact employé par les écologistes envers leurs détracteurs) et bien peu de gens se risquent à cet exercice périlleux en ces temps de terrorisme intellectuel sur le sujet. Beaucoup d’entre eux par contre doutent ou se démarquent, en secret ou comité restreint, de cette pensée unique devenue un examen incontournable pour l’obtention du certificat de bon citoyen du monde

Mais la liberté de pensée et d’expression finit toujours par prendre le dessus et c’est la raison de ce Manifeste, dans lequel se retrouveront tous ceux qui ne font pas leur la maxime de Saint Just « pas de liberté pour les ennemis de la liberté». En effet, persuadés qu’ils sont de détenir la Vérité pour la Planète et tels les despotes du Comité de Salut Public, les écologistes ne rêvent que de faire tomber sur le bâti horizontal de la machine de Monsieur Guillotin la tête de tous les zélateurs de la civilisation industrielle.

En réalité ces nouveaux impérialistes de la pensée ne sont que des imposteurs et pas les détenteurs de l’unique paradigme habilité à appréhender notre société actuelle. Leur imposture réside tout simplement dans la confiscation, au profit d’une action politicienne, de l’écologie, science non exacte étudiant les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports avec leur environnement. Les véritables praticiens de cette science, les écologues, se retrouvent ainsi dépossédés de leur expertise par ces charlatans médiatiques dont l’influence auprès des masses est malheureusement proportionnelle à leur niveau d’incompétence. Ainsi, ce Manifeste anti-écologique prendra soin, dans ses propos, de toujours bien distinguer l’écologie, en tant que science objective neutre, de l’écologie en tant que doctrine politique souvent fâcheuse, comme on sépare le bon grain de l’ivraie.

La liste et l’analyse des nombreuses impostures des écologistes fera l’objet d’un recueil séparé intitulé « Les impostures écologistes« , nous nous contenterons ici de d’affirmer et de décliner les droits et principes des anti-écologistes qui ne tarderont pas à se doter d’une dénomination plus positive car nous sommes bien conscient que nous ne pouvons indéfiniment nous déterminer par rapport à une contre-pensée, d’autant que la pensée écologiste est condamnée à être emportée à court terme avec l’eau du bain de la civilisation industrielle déclinante.

Ainsi, nous anti-écologistes actuellement opprimés dans notre libre pensée par la tyrannie intellectuelle des écologistes mondiaux, affirmons solennellement les principes suivants :

1. La Civilisation Industrielle dans laquelle nous vivons depuis 150 ans constitue une parenthèse dans la vie de l’espèce humaine, autant extraordinaire dans ses manifestations que minuscule dans sa durée.

2. La croissance exponentielle à laquelle nous avons été soumis pendant cette courte période est due à l’extraction et l’utilisation massive des énergies fossiles (pétrole, gaz ,charbon) et des ressources minérales non renouvelables.

3. Cette dot terrestre étant bientôt épuisée, rien ne pourra freiner la décroissance de nos sociétés, ni le déclin de l’industrie et de la métallurgie car aucune autre ressource énergétique et minérale ne viendra suppléer le stock consommé

4. Pour l’heure, nous ne partageons pas la conviction des écologistes d’assurer un développement dit « durable » par un système autoritaire d’économie de l’énergie et des minerais. Nous jugeons ce système inégalitaire, injuste, pervers, inutile et de toutes façons voué à l’échec à très court terme.

5. A contrario, nous ne sommes, bien entendu, pas les partisans d’un gaspillage des ressources naturelles. Nous pensons d’ailleurs que les économies d’énergie sont et seront automatiquement guidées, au niveau individuel comme au niveau collectif, par un souci financier au fur et à mesure que le prix de l’énergie augmentera par le jeu mécanique du marché.

6. Le déclin de notre société industrielle est donc tout simplement inéluctable pour cause de raréfaction de l’énergie et des minerais et il n’y a pas lieu de chercher à le ralentir, ni à l’accélérer par des mesures technocratiques autoritaires et despotiques prises au niveau national ou mondial. Ces tentatives regrettables ne sont que l’expression la plus achevée de la suffisance sans limite de l’esprit humain dans sa dérive mégalomaniaque et scientificodépendante

7. Cette certitude de déclin à court terme ne constitue pas pour nous un motif impératif de suicide collectif, ni de déprime planétaire, mais tout simplement un état de fait dépassant le peu de chose que nous sommes et auquel nous aurons à nous adapter en temps voulu

8. En attendant, nous déclarons que la Civilisation Industrielle nous convient telle qu‘elle est, que nous pouvons nous y exprimer à peu près librement malgré le noyautage médiatique des écologistes, que nous pouvons y mener une vie au grand air ou rester confiné au 32ème étage d’un building si cela nous chante, que nous pouvons consommer des produits agro-industriels ou des légumes bio selon nos envies, rouler en 4x4 surpuissant ou en vélocipède à notre gré, passer l’hiver en slip dans un loft surchauffé de 200 m² dans le 18ème arrondissement de Paris ou en veste polaire dans une maison de village au fin fond de la Lozère, passer notre temps scotchés sur des jeux videos débiles les écouteurs du portable rivés dans notre pavillon auditif ou relire inlassablement les œuvres complètes de Pierre-Joseph Proudhon et Piotr Kropotkine.

9. Nous contestons l’utilisation faite par les écologistes du concept de réchauffement climatique. Nous nous rangeons au côté des 31.000 signataires de l‘Oregon Petition, dont la plupart sont Prix Nobel, Ph.D., lauréats de nombreux prix, auteurs d'articles majeurs, déclarant notamment qu‘ « il n'y a pas de preuve scientifique convaincante que l'émission de dioxyde de carbone, de méthane ou de gaz à effet de serre cause ou causera, dans un futur proche, un réchauffement catastrophique de l'atmosphère de la terre et une perturbation du climat terrestre. En outre, il y a des preuves scientifiques conséquentes qui montrent que l'augmentation de la concentration en dioxyde de carbone entraine de nombreux effets positifs sur l'environnement des végétaux et des animaux terrestres». Nous rappelons ainsi dans le même temps, afin que notre position ne soit pas caricaturée, qu’il n’est pas question pour nous de nier l’existence d’un léger réchauffement climatique depuis 100 ans, mais que nous sommes agnostiques sur le sujet de l’attribuer indubitablement à l’activité humaine, d’une part, et de considérer que ce léger réchauffement aurait des conséquences catastrophiques sur la survie de l’espèce humaine au point d’en faire un enjeu crucial pour le 21ème siècle, d’autre part. Bien plus, nous considérons que ce thème du réchauffement climatique est orchestré au niveau mondial par le lobby du green business, dont le leader est Mr. Al Gore et le bras armé l’organisme onusien le GIEC, avec des visées clairement mercantiles et lucratives.

10. Nous nous désintéressons carrément de la polémique sur le nucléaire (pour lequel nous n’avons pourtant aucune sympathie) nous démarquant ainsi de la position ambigüe des écologistes qui naviguent au gré des aléas accidentels entre une acceptation tacitement hypocrite et une interdiction faussement déterminée. Comme pour d’autres thèmes, notre inclinaison antiautoritaire nous oppose résolument aux écologistes fermes partisans de l’application coercitive de mesures prises pour le bien de tous par une machine étatique forte et supposée vertueuse. D’autant que, pour le nucléaire comme pour d’autres thèmes, la nature et l’ordre des choses se chargeront à moyen terme de rectifier le tir et de faire émerger la réalité : celle d’une énergie non rentable sans le subventionnement de l’état, d’un combustible voué lui aussi à la raréfaction, du mirage technique de la surrégénération, et, peut être le plus déterminant de tout, de l’impossibilité de construire, entretenir et démanteler des centrales sans le socle du fossile et de la minéralogie, c’est-à-dire sans engins de chantier à moteur diesel, sans fer pour le béton armé, sans cuivre pour les canalisations, sans aluminium pour les raccordement, sans caoutchouc pour les joints, et sans graphite pour les barres de refroidissement. Alors, laissons faire…… et les centrales s’arrêteront toutes seules, faute de tout. Restera le problème des démantèlements, ce qui constituera notre pain noir. Mais on a rien sans rien!…..

11. Concernant les énergies renouvelables, nous considérons les objectifs des écologistes comme un tissu de chimères à visée mercantile, leur « business model » consistant à opérer un transfert des profits capitalistiques de la filière pétrole vers des profits d’entrepreneur verts et technocratiques subventionnés par des fonds publics. Ces fameuses énergies renouvelables, piteusement nommées « énergies de l’avenir » ne sont en fait que les énergies utilisées basiquement par l’homme depuis des millénaires (l’eau, le vent, le soleil) et si ces énergies sont tellement prometteuses, nous sommes en droit de nous demander pourquoi elles n’ont pas concrétisées leurs promesses bien avant et pourquoi il a fallu attendre de découvrir le charbon et le pétrole pour créer la société développée que nous connaissons.

12. Nous considérons la pollution comme étant un point de détail du processus économique avancé et non pas une catastrophe pour l’écosystème comme le prétendent les écologistes. Les images choc déversées par les medias procèdent d’une exagération manifeste de ce phénomène avec une visée encore une fois mercantile au service du business antipollution. La pollution industrielle ou ménagère ne menace en rien la planète dont la survie est largement indépendante de nos misérables expectorations, il s’agit tout au plus d’un problème d’hygiène collective et de simple propreté comme l’homme en a connu à toutes les époques mais qu’il maîtrise encore plutôt mieux aujourd’hui que durant certaines années sombres où la peste bubonique emportait des villes entières ou, plus près de nous, les épidémies de choléra ravageaient New York et Londres. Malgré cette pollution réelle, visible ou invisible, l’espérance de vie des humains n’a cessé d’augmenter ces dernières décennies, et, comme pour le réchauffement climatique, nous pouvons affirmer qu’il n’existe aucune preuve scientifique convaincante que la pollution a dégradé la santé de l’espèce, car pour ce qui est de celle de la Planète, nous l’avons déjà affirmé : elle s’en fiche!

13. Nous considérons que les thèmes relatifs à la science écologique doivent être traités par des praticiens reconnus de cette science et que certaines conclusions de leurs travaux ne peuvent être traduites au plan politique que par des personnes ayant, en addition de leur détermination idéologique, une connaissance minimale effective de la problématique de l’environnement, notamment dans le domaine de l’agriculture et de l’énergie, acquise par une pratique professionnelle réelle. Or nous constatons une incompétence flagrante de la quasi-totalité des leaders écologistes et nous dénonçons par là même une utilisation artificielle des thèmes et du discours environnemental par des professionnels de la politique politicienne ou des arrivistes saisissant au vol l’écologisme à des fins de marketing d‘opinion. C’est ainsi nous ne reconnaissons pas la légitimité de MMmes. Daniel Cohn Bendit, Nicolas Hulot, Cécile Duflot, Eva Joly, Laurence Wichniewski, Dominique Voynet, pour s’exprimer sur des thèmes liés à l’écologie car ils ne possèdent strictement aucune connaissance ni expérience dans ce domaine. Seuls MM. Yves Cochet pour les problèmes d‘énergie, José Bové pour ceux de l’agriculture et Michèle Rivasi pour les questions nucléaires nous paraissent habilités à représenter un courant politique prenant en compte certaines interprétations de la science écologique.

14. Nous pensons que l’écologisme est appelé à disparaitre rapidement pour au moins trois raisons :

1°. Dès que la demande mondiale de pétrole deviendra supérieure à l’offre tous robinets ouverts, les carburants amorceront une hausse continue et définitive qui deviendra le souci majeur des populations et éclipsera du même coup la crainte d’un hypothétique réchauffement climatique privant ainsi les écologistes de leur meilleur fonds ce commerce.

2°. La raréfaction, puis la disparition des produits fossiles remettra en question le machinisme agricole, ainsi que la fertilisation et les traitements phytosanitaires replaçant du même coup la problématique alimentaire au premier plan des besoins humains et jetant aux oubliettes les préoccupations des écologistes trop bien nourris.

3°. Le secteur nucléaire se dirigera tout seul au fond de son impasse annoncée pour les raisons déjà décrites dans le point 10, sans que les écologistes, d’ailleurs ralliés à cette énergie après que le fossile aura amorcé son déclin et que les énergies renouvelables auront montré leurs limites, ne puissent le moins du monde en être tenus pour responsables.

15. En conclusion, nous affirmons vivre dans la plus fabuleuse civilisation que l’homme ait jamais érigée, la plus libre et la plus opulente. Cette civilisation relativement tolérante permet même à tout un chacun de vivre selon les principes écolos, c’est à dire manger bio, se déplacer en vélo, se chauffer au bois et s’éclairer à la bougie. Nous ne nions pas les quelques dégâts collatéraux crées par cette civilisation, mais estimons qu’ils sont peu de chose par rapport aux désastres engendrés par les inutiles boucheries napoléoniennes ou les massacres des invasions barbares. L’Histoire nous a appris que l’homme n’avance jamais sans casser du petit bois. Nous contestons fermement la légitimité des écologistes à détenir la vérité sur la planète et les rangeons résolument dans la catégorie, bien connue dans tous les âges, des individus nantis (ou fils de nantis) crachant dans la soupe familiale par inconséquence ou désœuvrement. La preuve en est que les écologistes sont plutôt rares dans les pays pauvres, alors qu’ils pullulent dans les pays riches. Les temps qui arrivent seront ceux de l’action adaptative à la décroissance subie et non pas de l’application autoritaire de lois et de taxes pour imposer un quelconque développement durable. Les écologistes se trompent de combat!


Source: http://www.lepost.fr/article/2011/08/21 ... giste.html

Rassurons nous, l'auteur ne convainc guère voir le nombre de lecture de ses torch...euh articles :cheesy: http://www.lepost.fr/perso/christian-laurut/
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dedeleco
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par dedeleco » 12/01/12, 17:59

De pur et dur négationistes !!!

Pourtant, il y a 56 millions d'années, il y a eu une quantité de carbone à peu près aussi grande que les gisements actuels de charbon, de pétrole et de gaz naturel relâché dans l'atmosphère terrestre, il y a eu 100 fois plus de CH4 dans notre atmosphère et 15°C de plus partout, pas de glace aux pôles, à +15°C , 45°C à l'équateur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maximum_th ... oc%C3%A8ne


Et donc il est facile de prévoir ce qu'il arrivera, avec une régle de 3 basique, si on continue à bruler les carburants fossiles accumulés sur 500 millions d'années, capables de bruler tout l'oxygène O2 de notre atmosphère, accumulé et dégagé par la formation photosynthétique de ces carburants, résidus de la photosynthèse passée.
C'est à dire, la même chose qu'il y a 56 millions d'années, fusion de toutes les glaces et montée des mers de 70m sur 2000 ans devenue irrémédiable et inexorable à partir d'un seuil de CO2, lui discuté, mais bien réel et assez bas, vu que le climat de la terre est de plus en plus instable depuis 5 millions d'années !!
Alors les petits enfants de ces négationistes ne cesseront pas de déménager des villes sur les côtes sous l'eau, avec une montée à raison de 2 à 4 m par siècle.

Entre -15000 ans et -8000 ans, les mers sont montées de 120m à parfois plus de 2m pas siècle, de façon inexorable et irréversible, sans CO2 humain, preuve de l'instabilité du climat de la terre.
Cela peut reprendre facilement, avec un petit coup de pouce de CO2, la débâcle du Groenland et de l'antarctique.


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par Obamot » 12/01/12, 21:20

dedeleco a écrit :De pur et dur négationistes !!!

Pourtant, il y a 56 millions d'années, il y a eu 10 fois plus de CO2 dans notre atmosphère et 15°C de plus partout, pas de glace aux pôles, à +15°C , 45°C à l'équateur..

ON VEUT DES PREUVES SCIENTIFIQUES DE ÇA_! :evil: ( :mrgreen: )

La nouvelle thèse de Dédé: comme leur nom l'indique, les dineausores noyés sous les eaux.
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par Flytox » 12/01/12, 21:50

Si j'ai bien suivi, soyez des veaux, laisser vous conduire à l’abattoir avec le sourire, gardez vos œillères bien en place, quelque soit le désastre qui peut arriver , il est urgent de ne rien faire, c'est bien connu que ce sont ces abrutis d'écolo qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez...pfffff combattre le système, quelle bande de nuls ces écolos....pour un peu ils voudraient me faire croire que je m'enrichirai pas quand même avec ce système....
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par Ahmed » 12/01/12, 22:55

En général, les anti-écolos nient le fait que notre type de société soit insoutenable, ce n'est pourtant pas le cas de ceux-ci qui sont bien convaincus du caractère inéluctable de son déclin.

Il est pour le moins curieux qu'ils dénient le droit d'intervention à l'état ou aux organisations, pour préférer s'abandonner au marché...

Ils pointent du doigt une ambiguïté originelle de l'écologie: science des interactions naturelles et écologie politique: même nom et signification différente. Cependant, l'existence de la première ne justifie pas la condamnation de la seconde...

Sur le caractère anthropique ou non du réchauffement climatique, je pense que cela a depuis le début faussé le débat en le cristallisant fort mal à propos: le problème n'est certes pas là.

Bien que ne partageant pas vraiment cet argumentaire, je trouve plutôt sain ce genre de critique, dont certains points ne manquent pas de pertinence.
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par dedeleco » 12/01/12, 23:07

Obamot a écrit :
dedeleco a écrit :De pur et dur négationistes !!!

Pourtant, il y a 56 millions d'années, il y a eu une quantité de carbone à peu près aussi grande que les gisements actuels de charbon, de pétrole et de gaz naturel relâché dans l'atmosphère terrestre et 100 fois plus de CH4, dans notre atmosphère et 15°C de plus partout, pas de glace aux pôles, à +15°C , 40°C à l'équateur..

ON VEUT DES PREUVES SCIENTIFIQUES DE ÇA_! )

La nouvelle thèse de Dédé: comme leur nom l'indique, les dineausores noyés sous les eaux.

A cette époque les dinosaures avaient disparus depuis 10 millions d'années, il n'y avait pas de glaces importantes aux pôles, même avant, et donc bien moins de gaz méthane stockés aux fonds des océans, que maintenant, bien plus froids, qui vont se dégager en quantité gigantesques si on les chauffe un peu.

les preuves sont un grand nombres de travaux scientifiques, même la NASA :
Methane May Be Answer to 56-Million-Year Question: Ocean Could Have Contained Enough Methane to Cause Drastic Climate Change


http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 111542.htm
Methane Explosion Warmed The Prehistoric Earth, Possible Again
http://www.sciencedaily.com/releases/20 ... 163439.htm

http://es.ucsc.edu/~jzachos/pubs/Zachos ... ebe_08.pdf
http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-repor ... apter2.pdf

http://earthobservatory.nasa.gov/Newsro ... p?id=22096
http://www.nasa.gov/centers/goddard/new ... nergy.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maximum_th ... oc%C3%A8ne
http://en.wikipedia.org/wiki/Paleocene% ... al_Maximum

Le passage du Paléocène à l'Eocène, il y a 55,8 millions années, a été marqué par la plus rapide et importante perturbation climatique du Cénozoïque. Un événement soudain a provoqué le réchauffement de la planète, conduisant au Paleocene-Eocene Thermal Maximum (PETM) (maximum thermique du Paléocène-Eocène), associé à des changements dans les circulations océanique et atmosphérique, à l'extinction de nombreux foraminifères benthiques, et à l'important renouvellement de la faune de mammifères terrestres qui coïncida avec l'émergence de bon nombre des principaux ordres de mammifères actuels.

L'événement a vu les températures mondiales augmenter d'environ 6°C sur seulement 20 000 ans, avec une hausse correspondante du niveau des mers en même temps que l'ensemble des océans se réchauffaient1. Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté, entraînant une élévation de la lysocline. L'anoxie de certaines eaux profondes peut avoir joué un rôle dans les extinctions marines. L'événement est lié à une diminution de l'isotope δ13C, qui se déroula sur deux périodes courtes (environ 1 000 ans). Celle-ci est sans doute la conséquence du dégazage des clathrates (dépôts de « glace de méthane »), qui a accentué une tendance préexistante au réchauffement. La libération de ces clathrates, et, finalement, le PETM lui-même, peuvent avoir été déclenchés par une série de causes.

Une quantité de carbone à peu près aussi grande que les gisements actuels de charbon, de pétrole et de gaz naturel pénétra dans l'atmosphère terrestre lors du PETM. Déjà chaude, la terre se réchauffa en moyenne d'encore 5°C, puis mit plus de 150 000 ans pour absorber l'excès de carbone et se refroidir.

A tremendous release of methane gas frozen beneath the sea floor heated the Earth by up to 13 degrees Fahrenheit (7 degrees Celsius) 55 million years ago, a new NASA study confirms. NASA scientists used data from a computer simulation of the paleo-climate to better understand the role of methane in climate change. While most greenhouse gas studies focus on carbon dioxide, methane is 20 times more potent as a heat-trapping gas in the atmosphere.

In the last 200 years, atmospheric methane has more than doubled due to decomposing organic materials in wetlands and swamps and human aided emissions from gas pipelines, coal mining, increases in irrigation and livestock flatulence.

However, there is another source of methane, formed from decomposing organic matter in ocean sediments, frozen in deposits under the seabed.

"We understand that other greenhouse gases apart from carbon dioxide are important for climate change today," said Gavin Schmidt, the lead author of the study and a researcher at NASA's Goddard Institute for Space Studies in New York, NY and Columbia University's Center for Climate Systems Research. "This work should help quantify how important they have been in the past, and help estimate their effects in the future."

The study will be presented on December 12, 2001, at the American Geophysical Union (AGU) Fall Meeting in San Francisco, Calif.

Generally, cold temperatures and high pressure keep methane stable beneath the ocean floor, however, that might not always have been the case. A period of global warming, called the Late Paleocene Thermal Maximum (LPTM), occurred around 55 million years ago and lasted about 100,000 years. Current theory has linked this to a vast release of frozen methane from beneath the sea floor, which led to the earth warming as a result of increased greenhouse gases in the atmosphere.

A movement of continental plates, like the Indian subcontinent, may have initiated a release that led to the LPTM, Schmidt said. We know today that when the Indian subcontinent moved into the Eurasian continent, the Himalayas began forming. This uplift of tectonic plates would have decreased pressure in the sea floor, and may have caused the large methane release. Once the atmosphere and oceans began to warm, Schmidt added, it is possible that more methane thawed and bubbled out. Some scientists speculate current global heating could eventually lead to a similar scenario in the future if the oceans warm substantially.

When methane (CH4) enters the atmosphere, it reacts with molecules of oxygen (O) and hydrogen (H), called OH radicals. The OH radicals combine with methane and break it up, creating carbon dioxide (CO2) and water vapor (H2O), both of which are greenhouse gases. Scientists previously assumed that all of the released methane would be converted to CO2 and water after about a decade. If that happened, the rise in CO2 would have been the biggest player in warming the planet. But when scientists tried to find evidence of increased CO2 levels to explain the rapid warming during the LPTM, none could be found.

The models used in the new study show that when you greatly increase methane amounts, the OH quickly gets used up, and the extra methane lingers for hundreds of years, producing enough global warming to explain the LTPM climate.

"Ten years of methane is a blip, but hundreds of years of atmospheric methane is enough to warm up the atmosphere, melt the ice in the oceans, and change the whole climate system," Schmidt said. "So we may have solved a conundrum."

Schmidt said the study should help in understanding the role methane plays in current greenhouse warming.

"If you want to think about reducing future climate change, you also have to be aware of greenhouse gases other than carbon dioxide, like methane and chlorofluorocarbons," said Schmidt. "It gives a more rounded view, and in the short-term, it may end up being more cost-efficient to reduce methane in the atmosphere than it is to reduce carbon dioxide."

ScienceDaily (Nov. 9, 2011) — The release of massive amounts of carbon from methane hydrate frozen under the seafloor 56 million years ago has been linked to the greatest change in global climate since a dinosaur-killing asteroid presumably hit Earth 9 million years earlier. New calculations by researchers at Rice University show that this long-controversial scenario is quite possible.

Nobody knows for sure what started the incident, but there's no doubt Earth's temperature rose by as much as 6 degrees Celsius. That affected the planet for up to 150,000 years, until excess carbon in the oceans and atmosphere was reabsorbed into sediment.

Earth's ecosystem changed and many species went extinct during the Paleocene-Eocene Thermal Maximum (PETM) 56 million years ago, when at least 2,500 gigatonnes of carbon, eventually in the form of carbon dioxide, were released into the ocean and atmosphere. (The era is described in great detail in a recent National Geographic feature.)

A new report by Rice scientists in Nature Geoscience suggests that at the time, even though methane-containing gas hydrates -- the "ice that burns" -- occupied only a small zone of sediment under the seabed before the PETM, there could have been as much stored then as there is now.

This is a concern to those who believe the continued burning of fossil fuels by humans could someday trigger another feedback loop that disturbs the stability of methane hydrate under the ocean and in permafrost; this change could warm the atmosphere and prompt the release of large amounts of methane, a more powerful greenhouse gas than carbon dioxide.

Some who study the PETM blame the worldwide burning of peat, volcanic activity or a massive asteroid strike as the source of the carbon, "but there's no crater, or any soot or evidence of the burning of peat," said Gerald Dickens, a Rice professor of Earth science and an author of the study, who thinks the new paper bolsters the argument for hydrates.

The lead author is graduate student Guangsheng Gu; co-authors are Walter Chapman, the William W. Akers Professor in Chemical Engineering; George Hirasaki, the A.J. Hartsook Professor in Chemical Engineering; and alumnus Gaurav Bhatnagar, all of Rice; and Frederick Colwell, a professor of ocean ecology and biogeochemistry at Oregon State University.

In the ocean, organisms die, sink into the sediment and decompose into methane. Under high pressure and low temperatures, methane molecules are trapped by water, which freezes into a slushy substance known as gas hydrate that stabilizes in a narrow band under the seafloor.

Warmer oceans before the PETM would have made the stability zone for gas hydrate thinner than today, and some scientists have argued this would allow for much less hydrate than exists under the seafloor now. "If the volume -- the size of the box -- was less than today, how could it have released so much carbon?" Dickens asked. "Gu's solution is that the box contains a greater fraction of hydrate."

"The critics said, 'No, this can't be. It's warmer; there couldn't have been more methane hydrate,'" Hirasaki said. "But we applied the numerical model and found that if the oceans were warmer, they would contain less dissolved oxygen and the kinetics for methane formation would have been faster."

With less oxygen to consume organic matter on the way down, more sank to the ocean floor, Gu said, and there, with seafloor temperatures higher than they are today, microbes that turn organic matter into methane work faster. "Heat speeds things up," Dickens said. "It's true for almost all microbial reactions. That's why we have refrigerators."

The result is that a stability zone smaller than what exists now may have held a similar amount of methane hydrate. "You're increasing the feedstock, processing it faster and packing it in over what could have been millions of years," Dickens said.

While the event that began the carbon-discharge cycle remains a mystery, the implications are clear, Dickens said. "I've always thought of (the hydrate layer) as being like a capacitor in a circuit. It charges slowly and can release fast -- and warming is the trigger. It's possible that's happening right now."

That makes it important to understand what occurred in the PETM, he said. "The amount of carbon released then is on the magnitude of what humans will add to the cycle by the end of, say, 2500. Compared to the geological timescale, that's almost instant."

"We run the risk of reproducing that big carbon-discharge event, but faster, by burning fossil fuel, and it may be severe if hydrate dissociation is triggered again," Gu said, adding that methane hydrate also offers the potential to become a valuable source of clean energy, as burning methane emits much less carbon dioxide than other fossil fuels.

The calculations should encourage geologists who discounted hydrates' impact during the PETM to keep an open mind, Dickens said. "Instead of saying, 'No, this cannot be,' we're saying, 'Yes, it's certainly possible.'"

la terre il y a 56 millions d'années
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par Obamot » 13/01/12, 01:39

...juste un truc: la simulation du paléo-climat par ordinateur, c'est une preuve scientifique ça? Z'avaient quoi comme processeur y'a 56 mios d'années? :mrgreen:
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

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lejustemilieu
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par lejustemilieu » 13/01/12, 08:06

Bin oui, nous avons théoriquement le droit d'avoir nos opinions :D
Pourtant, les écolos existent depuis des milliers d'années.
C'était des purs et durs, des extrémistes.
Je parle des Aborigènes Australiens, ou des Indiens d'Amazonie, par exemple, qui respectent la nature.
Pour eux la notion de propriété n'existe pas.
Hier soir, j'ai vu une émission qui expliquait comment des Africains non pollués par l'argent, construisaient une maison, faite de terre de bois, de bouse de vache et de coopération humaine. Il n'y avait rien d'autre, même le poulailler était en terre, et tout cela était très beau.
Dommage que ces anti écolos ne nous lisent pas, car ils prônent le suicide planétaire humain.
:D
http://www.natureculture.org/wiki/index ... edirect=no
http://terresacree.org/parole3.htm
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Ahmed
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par Ahmed » 13/01/12, 20:44

lejustemilieu écrit:
...ils (ces anti-écolos) prônent le suicide planétaire humain.

Non, ils se contentent de l'accepter de façon très cynique, puisqu'ils pensent que ce qui condamne à terme notre civilisation leur offre en compensation actuellement bon nombre d'avantages dont ils entendent bien profiter, ne se sentant pas concernés par un futur qu'ils ne connaitront pas...

Tes aborigènes australiens et tes Indiens d'Amazonie ne sont pas écolos, ils vivent de façon écologiques, si l'on veut, mais c'est tout ce que l'on peut dire.
L'écologie politique suppose une prise de conscience de nos erreurs dans notre rapport avec le nature, ce qui ne s'applique pas à eux: sans maladies, impossible de parler de médecine!.
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par highfly-addict » 13/01/12, 20:50

Il me semble bien que les gros marsupiaux australiens ont rapidement disparu à l'arrivée des premiers aborigènes .... Leurs descendants ont peut être hérité d'une sagesse acquise durement par l'expérience...
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