Remundo a écrit :Bon, je reviens de faire mes cours de phsyique...
donc tu es prof de physique, super !
S'il y a peu de travail à fournir, c'est que le champ tournant tourne dans le vide, sans interaction avec un autre dispositif susceptible de le freiner.
La comparaison avec une roue mécanique sur roulement parfait me paraît bonne. Il ne faut pas beaucoup d'énergie pour qu'elle tourne sans s'arrêter. Mais dès que tu l'accouple, elle ralentit.
Si ton champ tournant entre en interaction avec autre chose, cela crée des courants induits tendant à ralentir la cause motrice, cela s'appelle la loi de Lenz et elle est intrinsèquement contenue dans l'équation de Maxwell Faraday, ou la loi de Faraday qui en découle.
D'un point de vue mécanique, les courants induits agissent via les force de Laplace et l'effet Joule comme des freins. Lorsque les courants sont désordonnés, cela devient de l'effet Joule uniquement. L'énergie mécanique est dégradée en chaleur.
Donc ce serait une vraie révolution.
Plutot oui !
Maintenant, vous pouvez très bien obtenir un convertisseur d'énergie. Là, tout est OK.
Oui, un réducteur magnétique, ce qui n'est déja pas si mal
Il faut quoi qu'il en soit que je m'imprègne mieux de vos réalisations, car elles sont intéressantes. Je te le promets !!
Merci, merci.... encore
A bientôt.
Je comprends bien ce que tu nous dis concernant les lois de Lenz et Faraday, je les ai chatouillées quelques temps
Dans le cas de ce montage la source magnétique (les aimants permanents) restent fixes et le champs magnétique résiduel devient tournant du fait des seuls écrans en mouvement, je ne raisonne plus qu'avec des lignes de champs dirigées, les écrans agissant comme des "obturateurs" comme le dirait Quartz
Dans l'ordre du montage par couches:
1) Les aimants permanents fixes
2) Les écrans mobiles auto-compensés
3) Le rotor mobile à définir en matériaux magnétique (fer, ferrite...), mais pas d'aimant
Il y aura, c'est certain, interraction entre le rotor et les écrans, mais limité par la nature "neutre" du rotor, et c'est dans la conception de ce dernier que j'entends travailler
un peu comme les rotors cage d'écureuil, où pertes fer, foucault et hystérésis ont été trés fortement limitées
P.S. : tu sembles convaincu que le travail des "écrans" sera directement lié au travail récupéré par le rotor... c'est la théorie, mais j'avoue que cela ne me semble pas évident, je ne "visualise" pas assez bien l'interraction écrans/rotor, pas encore, je cherche le modèle équivalent le plus simple, car le mettre en équation est carrément "MONSTRUEUX"
Ca ne parait pas, mais j'ai pas mal bossé sur les 2 premiers éléments de ce montage.