Un monde nouveau sans règles, bien ou mal?
- Philippe Schutt
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Dans toute société il y a eu des dominants qui déterminent les règles et des dominés, et c'est toujours pareil, simplement ce ne sont plus les mêmes.
c'étaient les nobles, puis les industriels, et maintenant ?
-Les nobles ont apparemment massivement émigré en Afrique pendant la colonisation, cf. les noms à particule des propriétaires terriens.
-les industriels du 19e siècle se sont soit exilés en Amérique ou ont été balayés par la nouvelle économie. En effet leur richesse basée sur l'investissement lourd n'a pas tenue face à la vitesse de renouvellement des produits et à la délocalisation.
Reste les politiciens et leurs "amis". D'abord restreinte aux énarques, cette caste a montré son pouvoir lors de leur amnistie auto-décidée. Plus récemment, l'instauration d'un régime spécial de chômage.
Quelles règles suivent ou ont suivi ces différentes communautés ?
Les nobles: narcissisme, mais désintéressés et quand même un peu soucieux du bien-être de leurs gens.
Les industriels du 19e: mégalomanes, ont vécu par et souvent pour leur firme. Proches des précédents en morale, la notion de travail et de mérite en plus.
Les politiciens: Seuls à n'avoir pas créé leur puissance de leur mains, il leur faut amadouer leurs contemporains. Quelles qualités peut-on en espérer, sinon tromperie et vénalité ? Quelle morale ces gens-là vont-ils promouvoir ?
c'étaient les nobles, puis les industriels, et maintenant ?
-Les nobles ont apparemment massivement émigré en Afrique pendant la colonisation, cf. les noms à particule des propriétaires terriens.
-les industriels du 19e siècle se sont soit exilés en Amérique ou ont été balayés par la nouvelle économie. En effet leur richesse basée sur l'investissement lourd n'a pas tenue face à la vitesse de renouvellement des produits et à la délocalisation.
Reste les politiciens et leurs "amis". D'abord restreinte aux énarques, cette caste a montré son pouvoir lors de leur amnistie auto-décidée. Plus récemment, l'instauration d'un régime spécial de chômage.
Quelles règles suivent ou ont suivi ces différentes communautés ?
Les nobles: narcissisme, mais désintéressés et quand même un peu soucieux du bien-être de leurs gens.
Les industriels du 19e: mégalomanes, ont vécu par et souvent pour leur firme. Proches des précédents en morale, la notion de travail et de mérite en plus.
Les politiciens: Seuls à n'avoir pas créé leur puissance de leur mains, il leur faut amadouer leurs contemporains. Quelles qualités peut-on en espérer, sinon tromperie et vénalité ? Quelle morale ces gens-là vont-ils promouvoir ?
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La société idéale n'a évidemment jamais existé...
Les mobiles des dominants ainsi que l'idéologie qui va avec (=propagande), ont variés dans le temps.
Aujourd'hui la caste dominante manipule, certes, les leviers, mais dispose-t-elle se faisant de plus de liberté que les dominés?
Ellul, penchait pour le constat d'une autonomie du système technicien.
L'existence de ce dualisme dominants/dominés est un archaïsme qui de néfaste, devient extrêmement dangereux du fait des capacités actuelles à transformer la nature (=détruire).
Ce qui a fait lien depuis l'entre-deux guerres aux USA et après la seconde guerre mondiale en France, c'est le pacte fordiste, compromis qui assurait, en échange d'une aliénation plus grande au travail et dans la vie quotidienne, un niveau de vie matériel jamais atteint auparavant.
Le paradoxe, bien sûr, est que "ce qui a fait lien" était en même temps le renoncement aux liens sociaux autres que ceux existants dans le rapport au travail et à la marchandise.
Aujourd'hui, ce pacte est rompu par ceux là même qui l'avaient institué... nul doute que dans le cas contraire beaucoup de critiques et d''indignés se montreraient beaucoup plus indulgents sur les soi-disants "dérives" de la finance "dévoyée"...
Cette rupture renvoie à la brutalité des rapports de force économiques, autrefois partiellement occulté par cette complicité bancale et qui s'exerçait sur d'autres, plus loin...
Les mobiles des dominants ainsi que l'idéologie qui va avec (=propagande), ont variés dans le temps.
Aujourd'hui la caste dominante manipule, certes, les leviers, mais dispose-t-elle se faisant de plus de liberté que les dominés?
Ellul, penchait pour le constat d'une autonomie du système technicien.
L'existence de ce dualisme dominants/dominés est un archaïsme qui de néfaste, devient extrêmement dangereux du fait des capacités actuelles à transformer la nature (=détruire).
Ce qui a fait lien depuis l'entre-deux guerres aux USA et après la seconde guerre mondiale en France, c'est le pacte fordiste, compromis qui assurait, en échange d'une aliénation plus grande au travail et dans la vie quotidienne, un niveau de vie matériel jamais atteint auparavant.
Le paradoxe, bien sûr, est que "ce qui a fait lien" était en même temps le renoncement aux liens sociaux autres que ceux existants dans le rapport au travail et à la marchandise.
Aujourd'hui, ce pacte est rompu par ceux là même qui l'avaient institué... nul doute que dans le cas contraire beaucoup de critiques et d''indignés se montreraient beaucoup plus indulgents sur les soi-disants "dérives" de la finance "dévoyée"...
Cette rupture renvoie à la brutalité des rapports de force économiques, autrefois partiellement occulté par cette complicité bancale et qui s'exerçait sur d'autres, plus loin...
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Ça fait deux fois que je lis ici et là, quelque chose sur les indignés. Comme le fait qu'ils seraient finalement enclins à rejoindre à pieds joints un modèle pas si éloigné de celui en vigueur. Et donc que ça ne valait pas mieux que le reste.
Oui est non. Pour en tirer de meilleures conclusions, il faut voir que leur postulat est, et a été clairement de dénoncer le "complot" dans les milieux de la finance spéculative, qui a conduit à sortir l'économie (telle que vue au plan "académique"), hors de ses variables d'ajustement! Complot ou conséquence naturelle de la crise des subprimes, peut importe d'ailleurs, et sans doute par opportunisme un peu des deux... Alors que de leur côté, les banques nationales pointées du doigt, juraient par leur grands dieux que seule la stabilité était le "graal de l'équilibre budgétaire" alors même qu'elles étaient en pleine contradiction, puiqu'elles avaient joué un rôle actif dans le jeu de l'avion, en jouant les pompiers une fois l'avion krashé de 2008 (celui-là même des subprimes et de la débâcle de la dette américaine...)!
...de la main de la vertu, l'ensemble des banques ont ensuite propager la bonne parole de la rigueur budgétaire pour faire avaler la parole au bon peuple ...alors que de l'autre ils perçoivent les juteux intérêts de retard... Et que le gommage de certains intérêts ressurgiront tôt ou tard par ceux qui auront racheté la dette...
Et les gouvernements ne bronchent pas, parce que d'une part ils sont les garants du système établit (bloqués de diverses manières mais certainement au plan légal par leurs engagements, et leurs propres investissements sur le marché obligataire, notamment par le biais de fonds de pension, et sur le plan international, via les accords du Gatt, etc) et d'autre part: ce qui est dû est ...dû: et eux aussi seront prèts à rembourser une fois la crise passée, au grand damme du "bon peuple" (autrement ce serait un tabou de renversé et tout le système s'écroulerait, précisément ce qu'ils ne veulent pas puisque c'est la raison pour laquelle l'économie européenne a été mise partiellement sous perfusion! Donc au mieux, les gouvernements – sous l'égide des sphères d'influences – tentent le statuts quo....)
Car impensable non-plus qu'ils acceptent que leurs propres placements dans les fonds du marché obligataire, restent à des taux de rendement modestes lorsqu'il s'agit de rémunérer les placements, alors que sur les marchés, via les edge funds [je parle montage boursiers sophistiqués et occultes], ces mêmes fonds sont placés comme des produits à hauts rendement... Ce qui mélangés aux actifs pourris, dans des montages financiers censés être fiables mais surtout brouilleurs de pistes... A fini par aboutir à la situation actuelle.
Moralité, comme tout le monde est impliqué, nous baignons dans l'hypocrisie. Et tout le monde préfère se taire pour parler des vrais problèmes.
Ainsi, les indignés ont fait une déclaration de guerre en règle contre ces tromperies en dénonçant: lesdits mécanismes, ainsi que la lourde responsabilité des banques avec la complicité sémantique(?) des corps constitués que sont les gouvernements, notamment dans l'attribution des lignes crédits, dont elles ne pouvaient ignorer qu'elles conduiraient bon nombre d'emprunteurs dans l'incapacité de rembourser => l'effondrement de l'économie amenant les particuliers à ne plus être en mesure à faire face à leus engagements par effet domino, et donc à faillir au remboursement de leurs propres dettes (ce qui concerne aussi de la dette souveraine).
Et le comble: les banques de durcir l'octroi de crédits, sous prétexte de la fragilité des petits épargnants à rembourser (alors qu'elles sont eux-mêmes les artisantes de cette débâcle...). Qu'elles en aient tiré des profits ou en aient souffert compte peu à ce stade, il y a bien un effet boomerang qu'elles ont initié et font payer ensuite!
La trahison est de taille, j'ai de la peine à accepter ça comme étant une simple variable «systémique». La vérité est que c'est un terrain glissant où les lois peinent à être appliquées... Mais pour que des économistes eux-mêmes descendent dans la rue, il doit bien y avoir un gros problème dans les rouges! Peut-être finissent-ils par devenir clairvoyants?
Donc dénnoncer une rupture dans un système prétendu vertueux, ou quand tout va mal, la loyauté et les bons principes sont remisés dans les oubliettes, je n'appelle pas ça la démocratie, mais un système dirigé par des femmes de ménage qui cachent la poussière sour le tapis! Et c'est peut-être là que les économistes se reconvertissent en temps de crise...
Je finirais en admettant — bien entendu — que "rétablir la croissance" est un emplâtre sur une jambe de bois. Mais c'est le seul moyen transitoire possible pour faire baisser l'odieux chantage de la finance spéculative, qui utilis/e(ait) le bras de levier de la dette afin de continuer à faire de juteux profits à compter du paradigme imposé de la rigeur budgétaire (qui n'est là que pour masquer leur agissement, alors qu'ils sont une réelle préoccupation).
(Maintenant je vais me faire p'tit kawa arabica, avec des grains de café achetés peanut dans les pays émergeants et revendus ici très cher après spéculation sur les matières premières... On vit un monde formidable!)
Oui est non. Pour en tirer de meilleures conclusions, il faut voir que leur postulat est, et a été clairement de dénoncer le "complot" dans les milieux de la finance spéculative, qui a conduit à sortir l'économie (telle que vue au plan "académique"), hors de ses variables d'ajustement! Complot ou conséquence naturelle de la crise des subprimes, peut importe d'ailleurs, et sans doute par opportunisme un peu des deux... Alors que de leur côté, les banques nationales pointées du doigt, juraient par leur grands dieux que seule la stabilité était le "graal de l'équilibre budgétaire" alors même qu'elles étaient en pleine contradiction, puiqu'elles avaient joué un rôle actif dans le jeu de l'avion, en jouant les pompiers une fois l'avion krashé de 2008 (celui-là même des subprimes et de la débâcle de la dette américaine...)!
...de la main de la vertu, l'ensemble des banques ont ensuite propager la bonne parole de la rigueur budgétaire pour faire avaler la parole au bon peuple ...alors que de l'autre ils perçoivent les juteux intérêts de retard... Et que le gommage de certains intérêts ressurgiront tôt ou tard par ceux qui auront racheté la dette...
Et les gouvernements ne bronchent pas, parce que d'une part ils sont les garants du système établit (bloqués de diverses manières mais certainement au plan légal par leurs engagements, et leurs propres investissements sur le marché obligataire, notamment par le biais de fonds de pension, et sur le plan international, via les accords du Gatt, etc) et d'autre part: ce qui est dû est ...dû: et eux aussi seront prèts à rembourser une fois la crise passée, au grand damme du "bon peuple" (autrement ce serait un tabou de renversé et tout le système s'écroulerait, précisément ce qu'ils ne veulent pas puisque c'est la raison pour laquelle l'économie européenne a été mise partiellement sous perfusion! Donc au mieux, les gouvernements – sous l'égide des sphères d'influences – tentent le statuts quo....)
Car impensable non-plus qu'ils acceptent que leurs propres placements dans les fonds du marché obligataire, restent à des taux de rendement modestes lorsqu'il s'agit de rémunérer les placements, alors que sur les marchés, via les edge funds [je parle montage boursiers sophistiqués et occultes], ces mêmes fonds sont placés comme des produits à hauts rendement... Ce qui mélangés aux actifs pourris, dans des montages financiers censés être fiables mais surtout brouilleurs de pistes... A fini par aboutir à la situation actuelle.
Moralité, comme tout le monde est impliqué, nous baignons dans l'hypocrisie. Et tout le monde préfère se taire pour parler des vrais problèmes.
Ainsi, les indignés ont fait une déclaration de guerre en règle contre ces tromperies en dénonçant: lesdits mécanismes, ainsi que la lourde responsabilité des banques avec la complicité sémantique(?) des corps constitués que sont les gouvernements, notamment dans l'attribution des lignes crédits, dont elles ne pouvaient ignorer qu'elles conduiraient bon nombre d'emprunteurs dans l'incapacité de rembourser => l'effondrement de l'économie amenant les particuliers à ne plus être en mesure à faire face à leus engagements par effet domino, et donc à faillir au remboursement de leurs propres dettes (ce qui concerne aussi de la dette souveraine).
Et le comble: les banques de durcir l'octroi de crédits, sous prétexte de la fragilité des petits épargnants à rembourser (alors qu'elles sont eux-mêmes les artisantes de cette débâcle...). Qu'elles en aient tiré des profits ou en aient souffert compte peu à ce stade, il y a bien un effet boomerang qu'elles ont initié et font payer ensuite!
La trahison est de taille, j'ai de la peine à accepter ça comme étant une simple variable «systémique». La vérité est que c'est un terrain glissant où les lois peinent à être appliquées... Mais pour que des économistes eux-mêmes descendent dans la rue, il doit bien y avoir un gros problème dans les rouges! Peut-être finissent-ils par devenir clairvoyants?
Donc dénnoncer une rupture dans un système prétendu vertueux, ou quand tout va mal, la loyauté et les bons principes sont remisés dans les oubliettes, je n'appelle pas ça la démocratie, mais un système dirigé par des femmes de ménage qui cachent la poussière sour le tapis! Et c'est peut-être là que les économistes se reconvertissent en temps de crise...
Je finirais en admettant — bien entendu — que "rétablir la croissance" est un emplâtre sur une jambe de bois. Mais c'est le seul moyen transitoire possible pour faire baisser l'odieux chantage de la finance spéculative, qui utilis/e(ait) le bras de levier de la dette afin de continuer à faire de juteux profits à compter du paradigme imposé de la rigeur budgétaire (qui n'est là que pour masquer leur agissement, alors qu'ils sont une réelle préoccupation).
(Maintenant je vais me faire p'tit kawa arabica, avec des grains de café achetés peanut dans les pays émergeants et revendus ici très cher après spéculation sur les matières premières... On vit un monde formidable!)
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Je suis, et je persiste et signe, très critique vis à vis du mouvement des "indignés", non qu'ils aient tort de s'indigner, ou que leur constat soit erroné, mais parce que leur analyse est foncièrement superficielle et fausse. Elle ne peut donc mener à rien de réellement constructif.
Le constat est celui de la rupture du pacte fordien* qui conduit à une inégalité croissante; ce constat est simple mais son analyse est autrement plus complexe et il est regrettable qu'en soit fait l'économie...
*Si ce pacte n'avait pas été dénoué, je persiste à croire que les bénéficiaires des pays développés auraient été beaucoup moins sensibles aux injustices commises au sud pour leur confort qu'à celles dont ils sont aujourd'hui les victimes.
Le constat est celui de la rupture du pacte fordien* qui conduit à une inégalité croissante; ce constat est simple mais son analyse est autrement plus complexe et il est regrettable qu'en soit fait l'économie...
*Si ce pacte n'avait pas été dénoué, je persiste à croire que les bénéficiaires des pays développés auraient été beaucoup moins sensibles aux injustices commises au sud pour leur confort qu'à celles dont ils sont aujourd'hui les victimes.
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Oui ! Bon bein rien ne change et rien ne changera: quelle déception !
Le modèle actuel, aménagé ou non, est lourd des contradictions soulignées plus haut...!
Une fois de plus, les votes ont été confisqués sur l'autel de la recherche de «croissance». Ce qui ne veut rien dire d'autre qu'une fuite en avant. Et surout, tout le monde a la trouille du changement.
...ou alors accepté à doses homéopahtiques...
Le principe de «Compromis positif» adopté par Hollande, est un nouveau «patch socialiste», qui n'empêchera pas les dérives de se (re)produire. Pire, il fera avaler beaucoup plus facilement la pillule des réformes que ne l'aurait fait Sarkozy... En les habillant d'un peu d'optimisme et d'éthique (c'est du pur Herzberg adapté à la politique...)
Finalement c'est le pragmatisme germanique qui l'emporte dans la donne actuelle...
Il ne reste plus qu'à se préparer à la venue d'une majorité extrêmiste dans cinq ans, si les socialiste échouent? Ou retour à Fillon et Mc Gregor! Que nous sommes cons...
Le modèle actuel, aménagé ou non, est lourd des contradictions soulignées plus haut...!
Une fois de plus, les votes ont été confisqués sur l'autel de la recherche de «croissance». Ce qui ne veut rien dire d'autre qu'une fuite en avant. Et surout, tout le monde a la trouille du changement.
...ou alors accepté à doses homéopahtiques...
Le principe de «Compromis positif» adopté par Hollande, est un nouveau «patch socialiste», qui n'empêchera pas les dérives de se (re)produire. Pire, il fera avaler beaucoup plus facilement la pillule des réformes que ne l'aurait fait Sarkozy... En les habillant d'un peu d'optimisme et d'éthique (c'est du pur Herzberg adapté à la politique...)
Finalement c'est le pragmatisme germanique qui l'emporte dans la donne actuelle...
Il ne reste plus qu'à se préparer à la venue d'une majorité extrêmiste dans cinq ans, si les socialiste échouent? Ou retour à Fillon et Mc Gregor! Que nous sommes cons...
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Ahmed a écrit :Je suis, et je persiste et signe, très critique vis à vis du mouvement des "indignés", non qu'ils aient tort de s'indigner, ou que leur constat soit erroné, mais parce que leur analyse est foncièrement superficielle et fausse. Elle ne peut donc mener à rien de réellement constructif.
De plus que le mouvement des "indignés",comme la plupart des mouvements "révolutionnaire"(hum..hum!) sont piloté par des groupes aux origines douteuses....
Cela est particulièrement compréhensible à froid avec le printemps Arabe (visant à dessaisir du pouvoir les gouvernements non alignés dans la mouvance mondialiste), ou avec notre propre Mai 68,qui avait à sa tête des idiots utiles de type Cohn Bendit...
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"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
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Le titre du fil est trompeur ou erroné: le monde nouveau possède des règles, différentes mais bien réelles...
Le passage d'une logique d'agression externe (bénéficiaire pour l'agresseur) à une attaque auto-immune déstabilise l'opinion publique, comme la destruction des twin towers a sidéré les citoyens américains.
En brouillant les points de repaire, les attaquants ont une bonne longueur d'avance...
@ Obamot:
Il est possible de changer un avenir qui n'est pas écrit, mais cette possibilité est effectivement très mince tant qu'une grille de lecture obsolète sera appliquée à une situation inédite.
Les votes sont toujours confisqués, ils servent juste à fonder une légitimité opposable aux citoyens.
Les gouvernements reflètent plus les évolutions qu'ils ne les provoquent. La poursuite de la tendance actuelle, en l'absence de réaction appropriée, va vers un durcissement désagréable qui pourrait se traduire politiquement (au sens gouvernemental) par un succès bleu marine ou par un équivalent, si elle se fait "souffler" la place qu'elle aura chauffée, par plus puissant qu'elle...
Le passage d'une logique d'agression externe (bénéficiaire pour l'agresseur) à une attaque auto-immune déstabilise l'opinion publique, comme la destruction des twin towers a sidéré les citoyens américains.
En brouillant les points de repaire, les attaquants ont une bonne longueur d'avance...
@ Obamot:
Oui ! Bon, bein rien ne change et rien ne changera: quelle déception !
Il est possible de changer un avenir qui n'est pas écrit, mais cette possibilité est effectivement très mince tant qu'une grille de lecture obsolète sera appliquée à une situation inédite.
Une fois de plus, les votes ont été confisqués sur l'autel de la recherche de «croissance».
Les votes sont toujours confisqués, ils servent juste à fonder une légitimité opposable aux citoyens.
Il ne reste plus qu'à se préparer à la venue d'une majorité extrêmiste dans cinq ans, si les socialistes échouent? Ou retour à Fillon et Mc Gregor! Que nous sommes cons...
Les gouvernements reflètent plus les évolutions qu'ils ne les provoquent. La poursuite de la tendance actuelle, en l'absence de réaction appropriée, va vers un durcissement désagréable qui pourrait se traduire politiquement (au sens gouvernemental) par un succès bleu marine ou par un équivalent, si elle se fait "souffler" la place qu'elle aura chauffée, par plus puissant qu'elle...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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pour moi c'est simple : une société civilisé doit avoir des règles precise et efficace pour l'interet general
en abscence de règle efficace , c'est la loi de la jungle : les plus fort sauront toujours profiter de la situation uniquement a leur profit
la democratie est elle un moyen de definir des règle efficace ? ce n'est vraiment pas evident
voir histoire de la revolution francaise , qui n'a produit qu'une lamentable pagaye ! c'est un dictateur comme napoleon qui a construit une administration , et un code civil qui marche toujours
en abscence de règle efficace , c'est la loi de la jungle : les plus fort sauront toujours profiter de la situation uniquement a leur profit
la democratie est elle un moyen de definir des règle efficace ? ce n'est vraiment pas evident
voir histoire de la revolution francaise , qui n'a produit qu'une lamentable pagaye ! c'est un dictateur comme napoleon qui a construit une administration , et un code civil qui marche toujours
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